Le BPPH reste à quai

Malgré l'envie de redresser la barre, les bergeracoises se sont inclinées à la Rochelle, terminant la phase aller en ayant perdu tous leurs matches.

Les jeunes bergeracoises, ici Marcelline Zanelli,
continuent leur dur apprentissage du niveau.
© Archives Claude Chastenet.

C'est la soupe à la grimace pour les bergeracoises. Pour leur septième et dernier match aller de cette première phase de championnat de D2, les périgordines se sont inclinées une septième fois. Les sourires de la montée, acquise lors de la dernière journée à Aix la saison dernière, il y a moins de cinq mois, sont désormais bien loin.

La route continue pour le BPFC

Sans surprise, Bergerac a obtenu sa qualification à Saint Emilion, et continue son aventure en coupe de France. Mais tout n'aura pas été simple...

Mehdi Belbachir et les bergeracois
ont encore besoin de progresser collectivement.
© Archives Laurent Guine.

En progrès ces dernières semaines, plus particulièrement dans les contenus de leurs matches, les bergeracois se déplaçaient ce weekend à Saint Emilion dans le cadre du sixième tour de la coupe de France. Face à une R2, l'objectif était simple : passer un tour, et garder une dynamique de confiance pour travailler, progresser encore, et espérer que cela finisse par se traduire sur le plan comptable en championnat.

Benoît Bisson, humble, sérieux, ambitieux

Le haut-viennois Benoît Bisson, arrivé cet été au BPFC, a de réelles ambitions avec le club. Des ambitions à son image, qui passent par le travail et l'humilité.

Benoît Bisson est l'un des joueurs
les plus utilisés cette saison au BPFC.
© Sylvain Desgroppes.

« Quand je viens dans un club, d'un point de vue personnel comme d'un point de vue collectif, c'est pour avoir des résultats. En partir sans atteindre l'objectif n'est pas une décision simple. Si je peux rester longtemps dans un club, je le fais ». Ces mots de Benoît Bisson résument bien le personnage. Quelqu'un de fidèle, qui n'a connu que quatre clubs depuis ses débuts en jeunes. Quelqu'un d'ambitieux mais qui garde les pieds sur terre aussi. Enfin, quelqu'un de décidé et travailleur.

Un statut à défendre

Les bergeracois doivent poursuivre sur leur lancée des derniers matches, avec de réels progrès dans le contenu, et ajouter l'efficacité dans les derniers gestes.

Arrivé tardivement cet été, Guillaume Yenoussi
n'a pas encore été décisif depuis le début de saison.
© Sylvain Desgroppes.

Le début de saison est décidément délicat pour les bergeracois. Délicat dans les résultats, mais aussi délicat dans la façon de l'analyser. Car dans le jeu, dans le projet mis en place par Nicolas La Bellec, il y a de nombreux points positifs. C'est la concrétisation qui a dû mal à s'enclencher, comme s'il manquait ce déclic, ce supplément de réussite transformant un match intéressant en un bon match avec les trois points de la victoire au bout.

Retrouver le moral

Alors que le BPPH n'a toujours pas connu la victoire et s'est séparé de son entraîneur, l'objectif est de retrouver le moral pour ce dernier match aller.

Hodosi et les bergeracoises auront
encore fort à faire à La Rochelle.
© Archives Claude Chastenet.

Ce weekend, le Bergerac Périgord Pourpre Handball dispute, déjà, le dernier match aller de la première phase de championnat. Alors que l'équipe a perdu tous ces matches, fait toujours face à une hécatombe de blessures, et que le club a décidé la semaine dernière de se séparer de l'entraîneur présent l'an dernier lors de la montée, il faut pourtant continuer d'avancer du mieux possible.

Retour sur un weekend de ligue

La réserve bergeracoise, rajeunie cet été, a encore du mal à trouver ses automatismes et à prendre le rythme d'une R1 exigeante.

Pape Sene, ici en match amical cet été avec la N2,
fait partie de ces joueurs en post-formation.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Pour sa troisième saison en R1, la réserve du BPFC fait du surplace en ce début de championnat. Les hommes de Karl Ateba ont signé un quatrième match nul ce weekend en autant de journées. Il manque encore trop d'éléments pour traduire dans les résultats quelques bonnes prestations. Mais le temps devrait jouer un effet positif, compte tenu de la jeunesse de l'effectif et des manques de repères.

Dax était trop solide

Face au leader dacquois invaincu depuis le début de saison, Gardonne a cédé du terrain d'entrée et n'a jamais pu revenir complètement dans la partie.

Czajkowski et les gardonnais ont tout tenté
mais ont dû s'incliner face à Dax, plus solide.
© Yannick Monsec.

Après trois bons matches dans le contenu, et deux victoires de rang, Gardonne recevait ce weekend un gros morceau de la poule, Dax Gamarde. Les landais, invaincus après six journées, se déplaçaient à Fernand Mourgues en tant que favoris du match. Ils auront justifié leur statut dès les premières secondes, gagnant le match finalement en dix minutes avant de gérer leur avance. Gardonne n'a rien pu faire malgré un retour en fin de troisième quart-temps.

Essai non-transformé

En progrès depuis trois semaines, Bergerac espérait traduire cela par les trois points à domicile. Opération manquée, faute de réalisme offensif.

Le milieu défensif Damien Fachan (au duel avec le meneur loirétain),
recruté il y a deux semaines, stabilise l'équipe dans un nouveau 4-3-3.
© Boris Rebeyrotte.

Après trois bonnes sorties, à Brive, au Puy, et à Isle, le Bergerac Périgord Football Club était de retour dans son stade de Campréal (dernier match le 15 septembre dernier), avec l'envie de montrer au public périgordin les réels progrès dans l'expression collective du jeu. Les ingrédients auront été là, notamment en première période, mais la réalisation est toujours absente. De quoi avoir des regrets, avec un nul concédé face à une équipe de Saint Pryvé venue pour ce résultat.

Une réaction encore insuffisante

En crise de résultats, et quelques heures après le changement d'entraîneur, le BPPH a lutté face à Celles sur Belle, mais s'est incliné. Il en manque encore.

Noémie Dupont et les bergeracoises
auront couru après leur début de match raté.
© Claude Chastenet.

Tout et son contraire étaient imaginables pour cette journée de championnat du côté du Bergerac Périgord Pourpre Handball. Engagées dans un championnat de D2 très compliqué (cinq matches, cinq défaites), les bergeracoises recevaient Celles sur Belle dans un contexte d'incertitude maximale. La veille du match, en début de soirée, le club communiquait en effet sur le départ du coach Pascal Carfantan, d'un commun accord avec la direction.

Des soucis à se faire

Déjà en grande difficulté en D2, Bergerac doit faire face à un changement d'entraîneur et à une cascade de blessures. La réception de Celles sur Belle sera compliquée...

Fayemendy et le BPPH
sont en effectif réduit ce samedi.
© Claude Chastenet.

La situation semblait ne pas pouvoir être pire. Et pourtant, c'est ce qu'il se passe. Chaque semaine qui s'écoule réserve de nouvelles mauvaises surprises au Bergerac Périgord Pourpre Handball.. Le club bergeracois ne sait plus comment agir face à autant de défis à relever. La longue trêve de deux mois prévue après la huitième journée ne pourra être que salutaire, pour recharger les batteries, au moins sur le plan mental.

À l'épreuve du favori

Sur une bonne phase depuis trois rencontres, à la fois dans le contenu et dans les résultats, Gardonne relève un défi d'une autre dimension face à Dax.

Kastratovic et Gardonne font face
à l'un des favoris de la poule ce weekend.
© Yannick Monsec.

C'est avec un moral regonflé à bloc grâce à une belle victoire acquise au Val d'Albret que Gardonne a traversé sa semaine, pour arriver motivé dans le cadre de la réception de Dax. Le collectif est en progrès, assimile de mieux en mieux le projet de jeu de Frédéric Rocco, et va maintenant pouvoir se tester contre l'un des favoris de la poule. Une belle occasion de situer réellement quel rôle peuvent jouer les périgordins dans ce championnat.

Il faut passer le cap

Après des performances plus convaincantes ces dernières semaines, Bergerac doit profiter de son retour à la maison pour confirmer et franchir un vrai palier.

Loustallot, aux côtés de son entraîneur des gardiens Christian
Potel, va chercher à garder la cage bergeracoise inviolée.
© Sylvain Desgroppes.

Ce weekend, la réception de Saint Pryvé Saint Hilaire représente bien plus qu'un match pour le Bergerac Périgord Football Club. Il s'agit d'une étape importante, et la franchir avec succès pourrait générer de nombreux aspects positifs. C'est ce qu'attend le coach Nicolas Le Bellec, afin de confirmer les progrès de ces dernières semaines, et ainsi redynamiser le collectif.

Le portrait de la semaine

Alors qu'il fait partie des emblèmes du football bergeracois, Khalid El Kihel s'est lancé depuis bientôt un an dans une autre mission, entraîneur à l'US La Catte.

Khalid El Kihel (debout, troisième en partant de la gauche)
s'est lancé dans un nouveau défi en tant qu'entraîneur.
© US La Catte.

Un relais de valeurs humaines fortes, voilà comment résumer en quelques mots l'état d'esprit de Khalid El Kihel. À 33 ans seulement, celui qui a fait les beaux jours de Bergerac, club où il a tout connu et dont il a été l'emblème, la caution locale, la garantie de la conservation de certaines valeurs, a pris depuis l'hiver dernier un nouveau poste, toujours avec cette idée de partager son expérience. Désormais, il est coach, à l'US La Catte (R2).

L'interview de la semaine

Promu en R3, Montignac a encore besoin de temps pour s'adapter au niveau. Mais les hommes d'Olivier Chardelin ont un coup à jouer.

Les montignacois d'Olivier Chardelin
poursuivent leur découverte du régional.
© Montignac Foot.

Sylvain Desgroppes : Vous découvrez le régional, quel jugement portez-vous sur ce niveau ?

Olivier Chardelin : On est monté directement de D1 en R3 avec la réforme des championnats, un grand saut. On a un effectif réduit, avec trois joueurs seulement qui connaissent le régional. Les débuts sont difficiles, d'autant plus que l'on a eu beaucoup de blessés. On vient tout de même de se renforcer avec l'arrivée de Paul Graux, de Bergerac (R1). Trois groupes d'équipes devraient se former dans la poule, on va lutter, et si l'effectif est au complet, on peut se sauver.

Le match à suivre

Travailler n'est pas aisé pour la jeune réserve trélissacoise, sevrée de compétition en ce début de saison, et encore en manque de repères.

Le jeune groupe de la réserve trélissacoise termine sa formation
sous les ordres de Gilles Valadié et son adjoint Mourad Bennis.
© TFC.

Trélissac B est dans l'incertitude en ce début de saison. Pour des raisons internes au club tout d'abord, avec notamment le changement d'entraîneur, Frédéric Venou retournant chez les jeunes après trois ans avec la réserve, et étant remplacé par Gilles Valadié, ex-entraîneur des U17. Il faut prendre le temps pour que tous les repères s'installent, et qu'une nouvelle méthode prenne forme.

Le joli coup de Gardonne

En déplacement au Val d'Albret, deuxième de la poule, Gardonne a confirmé ses progrès actuels, en allant chercher par sa défense une belle victoire.

Masson et les gardonnais ont confirmé leurs progrès
en allant chercher une belle victoire au Val d'Albret.
© Archives Pascal Lacroix.

Il y avait eu les progrès entrevus à Garonne malgré la défaite. Il y avait eu ensuite la victoire contre Agen, pour mettre fin à trois revers de suite. Et ce weekend, il y a eu la confirmation de la bonne période actuelle, avec un joli succès obtenu au Val d'Albret, deuxième de la poule avant le match. Signe que la méthode de Frédéric Rocco trouve progressivement écho au sein de son groupe. Certes, il faudra du temps pour que le style de jeu souhaité par le coach se mette en place.

Le BPPH encore loin du compte

Malgré quelques progrès dans le jeu comme dans le collectif, le BPPH a encore montré ses limites actuelles et se trouve loin de ses adversaires directs.

Malgré la défaite, avec une attaque en panne, Ididder
et les bergeracoises ont montré des signes plus positifs.
© Archives Claude Chastenet.

Après la déconvenue à domicile contre Cannes, et une large défaite 18-34 contre une équipe alors dernière à égalité, le Bergerac Périgord Pourpre Handball se déplaçait ce weekend du côté de Plan de Cuques. Si peu de doutes subsistaient sur le résultat final de cette rencontre, il n'en demeure pas moins que les attentes étaient importantes, après une semaine passée à travailler mais aussi à recentrer le projet.

Un match accompli

Dans une période de doute, le BPFC est allé chercher sa qualification grâce à un match complet chez une solide équipe de R1, Isle JA.

De retour dans le groupe depuis trois semaines,
Bouscarrat a inscrit le dernier but du match samedi.
© Archives Laurent Guine.

Dans une situation délicate, le discours de Nicolas Le Bellec était immuable depuis plusieurs semaines. Le coach bergeracois n'avait de cesse de rappeler ses attentes envers un groupe encore en période de recherche d'équilibre, et renforcé en début de semaine dernière par les arrivées du défenseur Jonathan Ringayen (Créteil, N1) et du milieu Damien Fachan (Dunkerque, N1). Le match de ce weekend arrivait comme un test parfait pour évaluer les avancées du groupe.

Le BPFC doit répondre présent

Pour son dixième match officiel, le BPFC se déplace en coupe de France à Isle. Une belle occasion de répondre présent dans des domaines bien spécifiques.

Chez une R1 en coupe de France, les bergeracois
vont devoir répondre dans l'envie et la concentration.
© Sylvain Desgroppes.

Une victoire à Brive pour son entrée en coupe de France, suivie d'un match nul au Puy, ne suffisent pas pour dire que tout va mieux au BPFC. En ce début de saison, et surtout depuis le début du mois de septembre, les bergeracois connaissent des difficultés pour exprimer sur le terrain leur projet de jeu, et traduire en compétition les attentes du coach Nicolas Le Bellec.

Un projet à recentrer

Après la lourde défaite subie contre Cannes, la semaine a été compliquée pour le BPPH, qui essaie de se recentrer sur un projet commun pour avancer.

Kuridza et les bergeracoises sont en grande difficulté
dans un championnat D2 exigeant
© Claude Chastenet.

Dans une situation très délicate en championnat, le Bergerac Périgord Pourpre Handball n'a pas le choix. Il faut continuer à avancer, essayer de trouver des solutions, redéfinir des objectifs, et traverser cette mauvaise passe de la moins mauvaise des manières. « Il y a l'envie, et il y a la réalité du terrain. On a des difficultés à se mettre au niveau, on a des déficits dans tous les secteurs, athlétique, physique, technique », reconnaît Pascal Carfantan.

L'ESG doit jouer plus juste

Malgré la victoire contre Agen, le coach Frédéric Rocco espère beaucoup plus de son équipe, et attend des progrès ce weekend au Val d'Albret.

Adgnot et les gardonnais doivent confirmer
après leur victoire contre Agen le weekend dernier.
© Yannick Monsec.

Il a érigé l'exigence comme le pilier de son fonctionnement. Malgré un contenu très intéressant fourni lors de la défaite à Garonne, malgré une victoire en suivant le weekend dernier contre Agen, Frédéric Rocco attend beaucoup plus de son équipe, et n'hésite pas à utiliser des mots parfois durs pour le faire comprendre. « On a de bonnes séquences, mais pour l'instant, on a plus le niveau d'une N3 », lâche le coach.

Retour sur un weekend de ligue

Auteur d'un bon début de saison, Limens JSA a confirmé ce weekend en s'imposant pour la deuxième fois en deux matches à domicile.

Le Limens JSA des coaches Grégory Cario et Josselin Chubilleau
réalise un bon début de saison, en championnat comme en coupe.
© Limens JSA.

La belle aventure continue pour Limens JSA. Sur une dynamique qui aura vu Limens monter de plusieurs crans en quelques saisons pour arriver jusqu'en R4 à l'été 2016, c'est la fusion avec Saint Astier l'an dernier pour former Limens JSA qui avait confirmé la belle histoire. Désormais en R3 en ayant réussi sa transition au bon moment, le club réalise un début de saison intéressant.

Trélissac renverse les pronostics

Pourtant sur une série noire dans les derbys, Trélissac est allé chercher sa victoire aux tirs au but, dans une rencontre que Bergerac n'a pas su faire basculer.

Les bergeracoises n'ont jamais pu se défaire
de la défense trélissacoise, hermétique jusqu'au bout.
© Sylvain Desgroppes.

TFC – BPFC, un derby féminin bien connu. Depuis plusieurs saisons, les deux équipes périgordines qui évoluent au plus haut niveau régional ont pris l'habitude de s'affronter. Une fois de plus, elles se sont retrouvées face à face dès le début de la coupe de France. Le treizième derby depuis la saison 2014-2015. Bergerac avait ainsi pour objectif de prolonger sa série en cours de douze matches sans défaite.

Sur la voie du progrès

Il fallait une victoire face à Agen, et elle a été acquise. Cependant, les progrès à réaliser sur le collectif et le jeu défensif sont encore importants.

A l'image de Gueye et Arabadzhiyski défendant sur Pellerin,
bloquer le secteur intérieur agenais a été la clé de ce match.
© Yannick Monsec.

Après leur ouverture de championnat réussie (victoire 75-65 contre Horsarrieu), Gardonne avait déçu, s'inclinant trois fois consécutivement. Cependant, le dernier match à Garonne avait laissé quelques promesses dans l'état d'esprit. Encore fallait-il le confirmer, à la maison cette fois, en associant au contenu le résultat.

Bergerac reste sur place

Toujours pas de succès pour le BPFC, qui a concédé le nul au Puy, dans un match fermé, où le point positif reste l'herméticité de la défense.

Les bergeracois, ici Gnaleko, ont retrouvé leur solidité,
mais pas leur efficacité, stagnant en bas de tableau de N2.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Le retour au championnat pour le BPFC n'aura pas été synonyme de changement de dynamique. Après cinq journées consécutives sans succès, la qualification à Brive en coupe de France la semaine dernière aurait pu, et aurait dû, servir de respiration. Le retour au quotidien du championnat ce samedi au Puy a cependant montré aux bergeracois que le chemin est encore long...

Le BPPH n'a pas les armes

Après quatre matches, le constat est sans appel. En l'état actuel des choses, le BPPH ne joue pas dans la même cour que ses adversaires en D2.

Comme l'an dernier, Titou et le BPPH n'ont pas trouvé
la solution pour s'imposer contre Cannes.
© Archives Claude Chastenet.

Après trois défaites en autant de journées pour lancer leur saison, les bergeracoises recevaient ce samedi Cannes, pour un match au combien important, face à des maralpines présentant le même bilan de début de saison. Malheureusement, les quinze jours sans compétition n'auront pas permis de mieux se régler. De la première à la dernière minute, l'écart au score n'aura cessé de s'agrandir, pour des visiteuses supérieures dans tous les domaines. Les soucis ne manquent pas au BPPH...

Bergerac favori du derby

Une fois encore, les féminines de Trélissac et Bergerac s'affrontent en coupe de France, avec un avantage pour les visiteuses. 

TFC - BPFC, cette affiche s'est déjà tenue l'année dernière
lors de ce même 2e tour de la coupe de France...
© Archives Sylvain Desgroppes.

Les saisons se suivent et se ressemblent pour les féminines de Bergerac et Trélissac. Entre ces deux équipes habituées des joutes de R1, les derbys se multiplient, au gré de tirage au sort proposant systématiquement les mêmes affiches... C'est en effet la troisième année de suite que le derby de la Dordogne se tient dès le début de la coupe de France. Les deux équipes se sont aussi affrontées en championnat évidemment, ainsi qu'en quart ou demi-finale de coupe régionale chaque saison.

Capitaine et emblème

Sabrina Michel est plus qu'une simple joueuse du BPPH. Capitaine, si précieuse pour la vie du groupe, c'est la caution locale de cette équipe en D2.

Sabrina Michel, en senior depuis plus de dix ans
au BPPH, est la capitaine depuis la saison dernière.

Humilité, franchise, lucidité font partie des qualités si précieuses que développe Sabrina Michel en tant que capitaine du BPPH. Celle qui entame sa quatorzième saison sous le maillot bergeracois a été intronisée à ce poste depuis l'été 2017. Une décision du groupe, que le coach déjà en place, Pascal Carfantan, a facilement accepté. Comme une évidence, pour cette joueuse de 28 ans, cadre de cet effectif.

Un match capital

Après un début de saison difficile, les bergeracoises disputent un match très important pour la suite de leur championnat ce weekend, face à Cannes...

Deschildre et les bergeracoises doivent
vite se mettre au niveau de la D2...
© Archives Claude Chastenet.

Il est de coutume de dire que certains matches valent un peu plus que d'autres. C'est particulièrement le cas ce samedi pour les féminines du BPPH. En recevant Cannes, dernier à égalité, le challenge est de taille, et la victoire est quasiment obligatoire. Malheur à l'équipe qui sortira perdante de cette confrontation directe, alors que les deux devraient très probablement se retrouver en playdown en 2019.

Il faut se rebeller

En difficulté, Bergerac va devoir relever un défi de plus au Puy. Le contenu ne suffit pas, il faut une réaction collective pour sortir de cette mauvaise passe.

Gêné par les blessures depuis la fin de la préparation,
l'attaquant Terence Pinto est de retour dans le groupe.
© Archives Laurent Guine.

Cinq matches de championnat sans victoire, et une treizième place au classement après sept journées, à égalité avec l'avant-dernier. Comptablement, le bilan du BPFC ne peut être satisfaisant sur ce début de saison. Alors que paradoxalement, en phase de préparation et lors des premiers matches officiels, les avancées de l'équipe dans le nouveau projet de jeu et la qualité des contenus proposés laissaient présager de belles choses.

Gardonne doit se lancer

Sur la voie du progrès malgré la défaite à Garonne, l'ESG doit absolument confirmer et fournir une prestation de qualité assortie de la victoire face à Agen.

Les gardonnais doivent montrer leurs progrès
dans le plan de jeu du coach Frédéric Rocco.
© Sylvain Desgroppes.

Gagner. C'est le cap que doit maintenant franchir Gardonne pour ne pas se retrouver dans une situation compliquée en championnat. Victorieux d'Horsarrieu en ouverture de la saison, les périgordins se sont inclinés lors des trois rencontres qui ont suivi. Les contenus et les scénarios des matches ont été différents, mais la finalité est la même. Pour cette cinquième journée et pour leur retour à la maison, les gardonnais doivent donc s'imposer.

Le portrait de la semaine

Après un été mouvementé, Antonne doit construire un nouveau projet de club, tout en faisant face aux exigences sportives de la R2...

Le coach Frédéric Muller, à droite, participe avec un collectif
de dirigeants à la reconstruction du club antonnais.
© ASSAC.

Le football est un sport, un club de football est une aventure humaine. Cet été, Antonne est monté sportivement d'une division, pour atteindre le Régional 2, niveau historique. Mais cet été, Antonne a aussi connu quelques bouleversements dans la structure de son club, de son association, avec un changement de présidence. Après une intersaison aussi mouvementée, place à la construction.

L'interview de la semaine

Dans sa troisième saison sur le banc rouffignacois (R3), Alexandre Da Costa Lacerda installe progressivement ses méthodes et son projet de jeu.

Notamment auteurs d'une grosse performance à Boussac (R2),
les rouffignacois avancent dans leur projet avec leur coach.
© ASRP.

Sylvain Desgroppes : Comment avance votre projet avec l'ASRP ?

Alexandre Da Costa Lacerda : J'avais repris l'équipe tardivement en 2016 (pour une première expérience d'entraîneur, NDLR), un peu en dernière solution après le départ du coach. On savait qu'il y aurait un an ou deux un peu difficile, avec un effectif à construire car il était restreint, et que le club avait besoin de stabilité après son arrivée en régional à l'été 2015. On est parti sur un pari de long terme, car je veux construire avec Rouffignac. Cela signifie par exemple que l'on a cherché à orienter le recrutement sur de jeunes joueurs.

Le match à suivre

Promu en régional, Brantôme connaît quelques difficultés en ce début de saison. Franck Puybonnieux s'y attendait, et espère des progrès rapides.

L'équipe montée à l'issue de la saison 2017-2018
doit maintenant travailler pour essayer de se maintenir.
© Archives Club Athlétique Brantomais.

L'aventure de Brantôme, c'est l'aventure de tous les clubs de district promus cet été à l'échelon régional, en plein milieu de la réforme des championnats. En supprimant la R4, le trou qui s'est créé est énorme pour ces clubs, qui, à peine sorti de leurs championnats départementaux, se retrouvent mélangés parfois à des clubs encore en R2 il y a quelques mois.

La qualification en poche

En déplacement à Brive pour son entrée en coupe de France, le BPFC a assuré l'essentiel avec la qualification, tout en se rassurant dans le jeu.

Le groupe bergeracois a bien réagi ce weekend en coupe,
et doit maintenant confirmer en championnat.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Dans une période délicate en championnat, le BPFC espérait retrouver le sourire avec cette parenthèse qu'offrait la coupe de France ce weekend. Après sept journées consécutives en N2, pour une seule victoire, et une série de cinq matches sans succès plongeant les bergeracois à la treizième place, à égalité avec l'avant-dernier, l'occasion était belle en effet de reprendre confiance avec le quatrième tour de la coupe de France, synonyme d'entrée des N2.

Du mieux malgré la défaite

Dans un match très difficile à négocier à Garonne, l'ESG s'est inclinée, mais a montré la réaction attendue dans l'état d'esprit. Reste à le transformer dans les résultats.

Les gardonnais ont montré des progrès dans le jeu,
notamment sur le plan défensif.
© Archives Sylvain Desgroppes.

En ce début de saison, au-delà du résultat, le staff technique de l'ESG attendait une réaction de son groupe, dans un contexte de grande adversité autour de ce déplacement à Meilhan. Si Gardonne s'est malheureusement incliné face au GAB, dans le contenu et l'état d'esprit, il y aura eu du mieux. De quoi ressortir avec certaines satisfactions de ce match, et avec des éléments sur lesquels s'appuyer pour travailler et progresser.