Le portrait de la semaine

Après trois saisons de construction du projet en R3, Prigonrieux, promu cet été en R2, connaît quelques difficultés avec un effectif rajeuni.

Cyril Holod, arrivé à Prigonrieux en 2014,
continue d'avancer avec un effectif rajeuni.
© Droits réservés.

Cyril Holod est présent au Prigonrieux Football Club depuis l'été 2014, et il est devenu entraîneur principal du club la saison suivante. Progressivement, un projet s'est construit, un projet de club, un projet de formation, un projet de jeu en senior aussi, incarné par l'équipe fanion en régional. Mais le passage en R2 semble pour l'instant délicat à digérer pour l'effectif prigontin, entraînant ainsi quelques modifications.

L'interview de la semaine

Malgré le très bon début de saison de son équipe, le coach de Mussidan Frantz Bluck reste prudent sur la suite de la saison en R3.

Le Mussidan de Frantz Bluck, debout premier en partant de la gauche,
a parfaitement débuté sa saison mais doit encore avancer.
© Sylvain Desgroppes.

Sylvain Desgroppes : Comment vous positionnez-vous sur les résultats de votre équipe ?

Frantz Bluck : Ce sont des résultats très positifs et dans la continuité de ce que l'on a fait l'année dernière. Il y a eu ce bon parcours en coupe de France avec le très bon match contre Libourne malgré la défaite, et on est invaincu en championnat. Mais jusqu'au dernier match, on avait à chaque fois gagné par un seul but d'écart. Lors de la dernière journée justement, on a gagné plus largement mais le match a tourné sur des faits de jeu. Globalement, ça se joue à des détails qui tournent en notre faveur, il faut en profiter.

Le match à suivre

Malgré de vrais progrès dans le jeu, les sarladais se retrouvent encore cette saison dans une situation délicate en R3 après un tiers du championnat.

Les sarladais sont en manque de réussite
depuis le début de saison...
© Droits réservés.

Maintenu de justesse en régional l'an passé, Sarlat Marcillac est encore à l'ouvrage cette saison pour éviter une descente en district... Malgré le scénario à rebondissements du précédent exercice, avec une fin heureuse, le mauvais cycle ne semble pas encore s'être interrompu. Dans cette situation, le coach Olivier Liblanc doit tout faire pour maintenir le cap et continuer d'avancer avec son jeune groupe.

Retour sur un weekend de ligue

Le match nul concédé par les boulazacois face à Lormont ne leur permet pas de se sortir du bas de tableau, mais laisse entrevoir quelques espoirs.

Les boulazacois de Dragan Keserovic restent englués
en bas de tableau en R1 sur ce début de saison.
© Archives ESB.

Ce samedi, le challenge était important à relever pour Boulazac. Dans un contexte délicat, avec une dixième place, une série de trois défaites de rang en championnat, un bilan de trois défaites en trois réceptions depuis le début de la saison de R1, les hommes de Dragan Keserovic se devaient de redresser la barre. Tout en prenant en considération la situation, le coach nuance de son côté le tableau.

Le BPFC en panne à l'extérieur

Septième déplacement, et toujours aucune victoire pour le BPFC hors de ses bases. L'occasion de confirmer le premier bon cycle de la saison a été perdue.

Les bergeracois, ici Badin,
n'arrivent pas à se lâcher offensivement...
© Archives Sylvain Desgroppes.

Ce samedi, à Blois, le BPFC ne jouait pas qu'une simple rencontre de championnat. Pour les hommes de Nicolas Le Bellec, cette douzième journée était l'occasion de vaincre le signe indien à l'extérieur, de marquer le premier cycle positif dans les résultats depuis le début de saison, et de commencer à sortir la tête de l'eau au classement. Mais la défaite 1-0 concédée à Blois plonge au contraire le club dans une situation délicate.

L'ESG sur la bonne voie

Face à Pornic, l'ES Gardonne a montré des choses très intéressantes sur la volonté collective, le jeu d'attaque et l'intensité défensive pour la suite de la saison.

Les gardonnais, ici Lissalt, ont réalisé
un match complet ce samedi.
© Yannick Monsec.

Il la fallait, cette victoire. De retour à domicile, cinq semaines après son dernier match à Fernand Mourgues, Gardonne se devait de mettre fin à une série de trois défaites de rang. Objectif de la soirée : montrer plus de constance et aller au bout des choses dans le plan de jeu et les quelques promesses entrevues contre les favoris de la poule, dont le match précédant à Olonnes. En y alliant cette fois le résultat pour enfin regarder vers l'avant.

Il faut se lâcher

Après un début de saison en demi-teinte, entre belles promesses, contre-performances, et résultats en berne, Gardonne doit faire plus.

A l'image de son capitaine Rabah,
Gardonne doit trouver son rythme.
© Pascal Lacroix.

« On a quatre matches pour décider de notre avenir en N2 ». Frédéric Rocco a fixé ses objectifs pour les dernières journées avant la trêve hivernale. Le coach gardonnais attend beaucoup de son groupe, en termes de qualité de jeu, d'état d'esprit, d'investissement, et de résultats. Il faut dire que le début de saison est relativement insatisfaisant pour une équipe reconstruite cet été, et qui avait réalisé une préparation intéressante.

Rester sur la bonne voie

Face aux Girondins de Bordeaux, Bergerac avait mis fin à une mauvaise série. Le succès à la Brède l'a confirmé, il faut poursuivre cette dynamique.

Flegeau et la défense bergeracoise
doivent se montrer plus solides à l'extérieur.
© Sylvain Desgroppes.

Le BPFC est à la croisée des chemins. Tout est loin d'être parfait, et la position au classement le prouve, la pression de la zone rouge est encore là. Mais les progrès observés lors des deux derniers matches, contre la réserve des Girondins de Bordeaux puis à La Brède en coupe de France, permettent d'entrevoir la sortie du tunnel. Cependant, il ne faut pas se tromper. Le travail à faire est encore important, et le coach est là pour le rappeler.

Le portrait de la semaine

Promu en régional, Brantôme connaît des débuts compliqués. État des lieux des exigences de la R3 et des manques actuels de l'équipe.

L'effectif qui a fait la montée l'an dernier en R3
est à l'ouvrage cette saison, à un niveau exigeant.
© Droits réservés.

Dans un championnat de R3 très exigeant et à plusieurs vitesses en raison de la réforme de l'été dernier mélangeant des clubs promus de district avec des clubs de R4, mais aussi des clubs expérimentés de R3 voire descendant de R2, Brantôme se retrouve, comme la plupart des équipes provenant de D1, en difficulté. Les festivités du mois de mai dernier, célébrant la remontée en régional, vingt et un an après, sont loin...

L'interview de la semaine

En difficulté sur ce début de championnat en R2, Khalid El Kihel, le coach de La Catte, continue de travailler pour faire progresser son groupe.

Khalid El Kihel, debout, troisième en partant de la gauche,
travaille sur quelques évolutions tactiques avec son groupe.
© US La Catte.

Sylvain Desgroppes : Comment expliquez-vous votre début de saison ?

Khalid El Kihel : En coupe de France comme en coupe de Nouvelle-Aquitaine, on s'est fait éliminer par des équipes de R1, les deux fois sur le score de 4-3, alors que l'on se retrouvait en infériorité numérique et que l'on menait au score. Quant au championnat, je pense que l'on a un problème d'acclimatation. La préparation a été dure, on est passé à un rythme de trois séances par semaine qui est nouveau pour les joueurs, on accuse le coup. On fait de bonnes choses avec le ballon, mais on a du mal à durer sur le match, surtout au niveau de la concentration.

Le match à suivre

Actuellement bien placé dans sa poule de R3, Limens JSA a encore besoin de progresser dans de nombreux domaines pour exploiter son potentiel.

Limens JSA doit maintenant confirmer
son bon début de championnat.
© Droits réservés.

Après un bon début de saison, Limens JSA a du mal à confirmer depuis un mois et demi. Dans un championnat de R3 très exigeant et à plusieurs vitesses, chaque weekend peut devenir une épreuve. Malgré quelques déceptions, la situation reste très intéressante pour les hommes de Josselin Chubilleau et Grégory Cario, présents dans la première moitié de tableau, et encore en course en coupe de Dordogne.

Le BPFC se qualifie haut la main

Grâce à une prestation très aboutie, le BPFC n'a pas laissé le suspense se prolonger à La Brède (R1), jouant son jeu jusqu'au bout pour une large victoire.

Le capitaine bergeracois Damien Fachan
a inscrit les deux premiers buts de son équipe.
© Christophe Gameiro.

La route continue pour le Bergerac Périgord FC en coupe de France, qui n'a jamais eu l'occasion de trembler face à la Brède (R1), pour aller chercher sa qualification pour le huitième tour. C'est la troisième fois consécutive que le club périgordin atteint au moins ce stade de la compétition, après le huitième de finale en 2016-2017, et une défaite justement à ce huitième tour l'an passé à Imphy-Decize. La preuve, quel que soit le tirage, d'une forme de continuité.

« Aider le club à évoluer »

Deuxième gardien du BPFC, Pierre Laborde-Turon revient sur son parcours, son choix de rejoindre le club cet été, son rôle, et sa place particulière en coupe.

Pierre Laborde-Turon a rejoint le BPFC cet été,
où il évolue en numéro 2 cette saison.
© Sylvain Desgroppes.

Enfant du sud-ouest, Pierre Laborde-Turon va regoûter aux joies de la compétition ce weekend, avec le septième tour de coupe de France au programme pour le BPFC. Le bordelais de naissance, qui a rejoint Bergerac cet été, a un parcours et surtout une vision du football peu commune. Travailleur, humble, il n'hésite pas à se remettre en question et à analyser finement les situations qui se proposent à lui depuis le début de sa carrière, pour en tirer profit.

Faire avancer le projet

Après le soulagement de la victoire contre la réserve des Girondins de Bordeaux, Bergerac se replonge dans la coupe de France avec un match piège...

Lors de la saison 2016-2017, le BPFC s'était hissé jusqu'en
huitième de finale, notamment avec huit buts de Bouscarrat.
© Archives Laurent Guine.

Que le temps a été long pour le BPFC. Après huit journées de championnat sans connaître la victoire, les bergeracois ont enfin brisé ce cycle le weekend dernier, à domicile, en s'imposant logiquement contre la jeune réserve des Girondins de Bordeaux. Au cœur de cette série noire de résultats, les trois tours de coupe de France passés ont été des bouffées d'oxygène. Et c'est justement à cette compétition que les hommes de Nicolas Le Bellec retournent.

Retour sur un weekend de ligue

Après un début de saison intéressant, Rouffignac est dans une période plus délicate en R3, comme l'a encore prouvé le nul à Limoges Landouge...

Après sa belle aventure en coupe de France,
Rouffignac a du mal à enchaîner en championnat.
© ASRP.

Une qualification pour le cinquième tour de la coupe de France, une défaite inaugurale à domicile en championnat immédiatement suivie d'une réaction par trois points obtenus à l'extérieur, le début de saison de Rouffignac était plutôt réussi. Les sourires sont moins de sortie depuis le début du mois d'octobre, les hommes d'Alexandre Da Costa n'ayant plus connu les joies de la victoire.

Le paradoxe gardonnais

Malgré sa défaite, l'ES Gardonne a montré un visage diamétralement opposé ce weekend par rapport à sa sortie à Montgaillard. De quoi espérer ?

Les gardonnais, ici Masson, ont relevé la tête à Olonnes,
insuffisant pour s'imposer mais encourageant.
© Archives Yannick Monsec.

On ne sait décidément pas sur quel pied danser avec les gardonnais cette saison. Parfois totalement absents dans des matches qui semblent abordables, parfois très performants dans les matches les plus compliqués à négocier, les hommes de Frédéric Rocco soufflent le chaud et le froid depuis deux mois et demi de compétition. Les promesses et les belles perspectives sont bien là, mais la concrétisation dans les résultats a du mal à prendre forme.

Un réel soulagement

Après huit matches sans victoire, le BPFC se retrouvait dos au mur. La victoire contre la réserve des Girondins de Bordeaux permet de sortir de la zone rouge.

Passeur décisif, Evan Chevalier a été très actif
dans l'entre-jeu bergeracois.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Certaines victoires font plus de bien que d'autres. Après huit journées de championnat sans connaître les joies du succès (dernière victoire le 18 août contre Andrézieux), le Bergerac Périgord FC est allé chercher trois points mérités contre une réserve des Girondins de Bordeaux peu entreprenante, en dehors du dernier quart d'heure de la rencontre. La victoire aura mis longtemps à se dessiner et ne permet cependant pas encore d'ôter tous les doutes.

Nouvelle désillusion

Malgré quelques espoirs, notamment en début de deuxième période, c'est avec une nouvelle lourde défaite que les bergeracoises attaquent une longue trêve...

Hegesippe a multiplié les arrêts pendant quarante minutes.
© Claude Chastenet.

Le discours se veut dynamique, positif, mais les actes et les résultats ne sont malheureusement toujours pas au rendez-vous pour le BPPH. Après une phase aller qui a vu l'équipe promue cette saison en D2 s'incliner sept fois en autant de rencontres, le premier match retour était l'occasion de se rassurer et de retrouver le moral. Arrivé sur le banc la veille de la sixième journée, le staff se voulait optimiste avant le match.

Un match à enjeux

Avant-dernier avec une seule victoire après un tiers de championnat, Bergerac se retrouve dos au mur au moment de recevoir un adversaire direct.

En plein doute, les bergeracois, ici Pinto,
vont devoir réagir dès ce weekend.
© Archives Laurent Guine.

Il y a des moments pour parler de contenu, de progression, et il y a des moments pour revenir à des fondamentaux. Actuellement avant-dernier de N2, avec une seule victoire, et une série de huit rencontres sans succès en championnat, Bergerac est dans l'urgence. Une urgence comptable évidemment. Une urgence dans la prise conscience que doit avoir le groupe au sujet de ce qu'il va être nécessaire de réaliser comme effort pour se sortir de ce mauvais pas.

Le BPPH ne perd pas espoir

Malgré sa situation cauchemardesque au classement, Bergerac a toujours espoir d'aller gagner quelques matches avant la deuxième phase.

Absente depuis la 5e journée, Dabo est de retour,
tout comme Titou, blessée depuis la 4e journée.
© Claude Chastenet.

« Si on veut exister, relever la tête ne va pas suffire, il va maintenant falloir faire des résultats ». Michel Cassier, coach du BPPH, ne perd pas espoir de voir son équipe hausser son niveau de jeu dans cette poule, pour accrocher sur la phase retour qui commence ce samedi quelques victoires, et espérer ce qui serait presque ''un miracle'' lors de la prochaine phase de play-down, en allant chercher le maintien.

L'ESG doit relever la tête

Après la désillusion vécue à Montgaillard, Gardonne se doit de réagir, et de montrer un tout autre visage sur le plan collectif.

Antoine Adgnot et les gardonnais doivent retrouver
leur envie ce weekend à Pays des Olonnes.
© Yannick Monsec.

Ce fut une soirée comme personne n'aime en vivre. Déception, incompréhension sont les mots qui restent, une semaine après la lourde défaite concédée à Montgaillard. Dans les Landes, Gardonne n'a jamais été en capacité de rivaliser avec un adversaire qui n'a pas eu à forcer son basket pour s'imposer. Aucune analyse technique n'est alors utile devant un tel non-match. La seule chose à faire est de vite passer à la suite.

Le portrait de la semaine

La belle aventure de Montignac s'écrit cette saison en ligue, où le ''petit'' club périgordin prend progressivement ses marques à cet échelon exigeant.

Les montignacois prennent petit à petit
la mesure de ce championnat de régional 3.
© Droits réservés.

« La saison dernière a été une année extraordinaire, comme on n'en connaîtra peut-être plus dans notre vie, et on va se battre aujourd'hui pour rester à ce niveau ». En quelques mots, et en faisant appel à ses émotions, le coprésident de Montignac Robert Flamet a résumé ce que vit le club aujourd'hui en R3. Pour la première fois de son histoire, l'ESM évolue au niveau régional, un pas de géant pour une petite structure.

L'interview de la semaine

Alors qu'Antonne est monté en R2, les nombreux changements de l'été nécessitent pour le coach Frédéric Muller de redéfinir le projet sportif.

Autour de Frédéric Muller, premier en partant de la droite,
les antonnais ont travaillé depuis cet été pour former un groupe solide.

Sylvain Desgroppes : Comment avez-vous géré les changements de l'été ?

Frédéric Muller : Il a fallu d'abord trouver un groupe de joueurs ayant le bon état d'esprit, les mêmes valeurs, de solidarité, de travail, des joueurs besogneux, convaincus par le projet et qui vont se fondre dans le collectif. Sur le plan humain, la gestion que l'on a eue a été très positive. Mais la rotation importante opérée dans la préparation a créé des couacs, on a perdu du temps dans la recherche d'une vraie cohérence au sein du groupe de la R2. On avance en ce moment, autour de joueurs qui sont des guerriers, qui sont prêts à se vider, qui mettent de l'impact.

Le match à suivre

Après quelques premiers pas timorés, Nontron semble avoir trouvé son rythme de croisière, et peut nourrir quelques ambitions dans sa poule de R3.

Nontron/Saint Pardoux a quelques ambitions
pour cette saison 2018-2019 en régional 3.
© ASNSP.

Nontron/Saint Pardoux est en forme en ce début de saison. Quoi de plus logique, autour d'un projet cohérent, d'une continuité dans les structures du club, et d'une dynamique de résultats positive. Désormais en R3, les nontronnais, toujours entraînés par Vincent Thomas, montrent depuis deux mois un vrai potentiel, qui justifie quelques ambitions annoncées dès le départ de la saison.

Retour sur un weekend de ligue

Les résultats positifs s'enchaînent pour Montpon, bien lancé dans son championnat de R3, avec un projet à moyen terme très ambitieux.

Les montponnais sont dans une dynamique positive
sur ce début de saison 2018-2019.
© MMFC.

Depuis cet été, il s'en est passé des choses, du côté de Montpon. Sur le plan humain comme sur le plan sportif, le contexte a évolué. Autant de défis à relever pour lancer cette saison de R3 de la meilleure des façons, et tenir les ambitions du club à court et moyen terme. En effet, avec l'arrivée d'un nouveau coach, Christophe Fernandez, Montpon/Ménesplet a mis en place un projet sportif élevé.

Du positif malgré tout

En coupe de France, le BPPH s'est incliné dès son entrée à Bègles (N1), mais a montré des choses intéressantes avec un effectif mixte entre D2 et N3.

A l'image de son arrière Kuridza, très peu utilisée,
Bergerac a fait tourner son effectif ce weekend en coupe.
© Archives Claude Chastenet.

Pour la première fois de la saison, le BPPH mettait de côté ce weekend la morosité du championnat de D2, où les filles désormais entraînées par Michel Cassier n'ont pas gagné une seule rencontre sur la phase aller de poule, pour se concentrer sur une toute autre compétition, la coupe de France. Au programme de ce 32e de finale, un déplacement chez le voisin de Bègles, club de N1. Deux équipes qui se connaissent parfaitement.

Le BPFC n'y est toujours pas

Les scénarios se suivent chaque semaine et tournent toujours en défaveur des bergeracois, qui sont dans la mauvaise pente et vont devoir se ressaisir.

Les bergeracois sont actuellement dans l'incapacité
de renverser les scénarios qui s'écrivent chaque weekend.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Malgré le surplace actuel au classement, et l'incapacité à gagner en championnat depuis la deuxième journée (seule victoire du BPFC, à domicile contre Andrézieux sur le score de 2-0 le 18 août dernier), Bergerac pouvait s'appuyer sur son parcours en coupe de France et quelques prestations intéressantes, y compris en championnat avec deux nuls au Puy et contre Saint Pryvé, pour espérer réaliser un joli coup à Saint Étienne.

Une défaite sans explication

Après quelques résultats positifs ces dernières semaines, Gardonne n'a pas existé ce weekend dans les Landes, touchant le fond de façon incompréhensible...

Les gardonnais, ici Senghor contre Dax,
ont montré le pire ce weekend...
© Archives Yannick Monsec.

Il y a des soirs comme samedi où chercher à expliquer les choses n'est pas utile. En déplacement à Montsoué Montgaillard, Gardonne s'attendait certes à un match difficile. Mais dans la dynamique actuelle et les progrès démontrés, l'espoir était là. Pourtant, inexistants du début à la fin, les périgordins se sont lourdement inclinés. Passer plusieurs jours à analyser tactiquement le match ne servirait à rien. Il faut vite oublier et passer à la suite.

Un ESG peu sûr de lui

Malgré les points positifs de ces dernières semaines, les soucis d'effectif entretiennent une incertitude permanente autour des gardonnais.

A l'image de Djedje à l'intérieur, les gardonnais
vont devoir livrer un gros combat dans les Landes.
© Yannick Monsec.

Frédéric Rocco ne sait plus sur quel pied danser avec son équipe de Gardonne. Depuis sa prise de fonction cet été, il s'est passé beaucoup de choses. Une préparation intéressante tout d'abord, puis des déceptions sur le début du championnat. Les semaines précédant la trêve ont ensuite permis de ressortir des points positifs. Avant de replonger dans les incertitudes sur le niveau actuel du collectif périgordin.

Le BPFC doit faire plus

Alors que le parcours en coupe peut aider dans la cohésion collective, le BPFC doit faire plus et mieux pour enfin avancer en championnat.

La défense bergeracoise va être mise à l'épreuve
face aux qualités offensives de Saint Etienne.
© Sylvain Desgroppes.

« Il faut que collectivement, quelque chose se passe. Oui, il y a de la volonté, mais cela ne suffit pas », lance Nicolas Le Bellec. En poste depuis cet été, le coach bergeracois continue de travailler pour former un vrai groupe, à l'image de son projet, dans l'identité technique de jeu, mais aussi dans l'identité mentale qu'il veut donner à ses joueurs. Cela prend plus de temps que prévu peut-être, mais un déclic est toujours espéré pour enfin passer à la vitesse supérieure.

Bergerac sans pression en coupe

Alors que le BPPH n'a rien connu d'autre que la défaite sur la phase aller de son championnat, la coupe de France est l'occasion de faire tourner.

Alizée Deschildre fait partie des joueuses
qui devraient trouver plus de temps de jeu.
© Archives Claude Chastenet.

La coupe de France, une parenthèse, un répit, un weekend pour se sortir de la morosité du championnat. C'est avec cet état d'esprit que le BPPH entre dans cette compétition cette saison, après avoir été exempt des premiers tours, grâce à son statut d'équipe de D2. Pour le staff bergeracois, en place depuis deux semaines, c'est l'occasion de dresser un premier état des lieux après deux journées de championnat, mais aussi de faire tourner l'effectif.

Le portrait de la semaine

Achraf Chbira connaît un nouveau départ à Mussidan en R3, où il est très apprécié pour ses qualités humaines autant que footballistiques.

Achraf Chbira est l'un des piliers du collectif mussidanais,
quelques mois seulement après son arrivée.
© Sylvain Desgroppes.

De la D1 marocaine à Mussidan, Achraf Chbira en aura connu, des aventures. En fil rouge, une vraie passion pour le football, pour celui qui a commencé dès le plus jeune âge. C'est en effet à cinq ans que le joueur fait ses débuts avec un ballon, au Wydad Casablanca, club phare au Maroc. Suivront des passages en D1, des sélections nationales en jeunes, une pige en Écosse, avant la France, dans les échelons nationaux puis régionaux.

L'interview de la semaine

Auteurs d'un très bon début de saison en R3, les thenonnais d'Issa Mara se déplacent à Panazol avec la possibilité de réaliser une belle opération dans leur poule.

Thenon réalise un début de saison parfait en R3,
avec cinq victoires en cinq matches et un seul but encaissé.
© Droits réservés.

Sylvain Desgroppes : Thenon a connu beaucoup de changements cet été, comment les avez-vous gérés ?

Issa Mara : J'ai rejoint cette équipe (entraînée l'an dernier par Karim Azizou, NDLR) qui descendait de R2, et dont les effectifs ont beaucoup bougé. Il y a eu l'arrivée de plusieurs jeunes recrues de qualité, et j'ai souhaité aussi garder des cadres importants déjà au club. L'objectif a été de former une équipe, d'établir un projet, de trouver un état d'esprit commun pour que le groupe prenne forme. On sent aujourd'hui une bonne complicité entre les joueurs.

Le match à suivre

Après un début de saison poussif en R3, les thibériens espèrent enfin être sur la bonne voie. Le potentiel est là, reste à l'exploiter pleinement.

L'effectif thibérien est en net regain de forme
après un début de saison en demi-teinte...
© Droits réservés.

L'heure n'est pas encore aux premiers bilans à Thiviers, alors que seulement quatre journées de championnat ont été jouées. Mais après neuf matches officiels, toutes compétitions confondues, quelques grandes lignes peuvent déjà se dégager. Après un début de saison délicat, les thibériens sont en progrès, et espèrent le confirmer à domicile ce weekend contre La Couronne. Si la saison a eu du mal à démarrer, c'est en raison des changements de cet été.