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Alizée Deschildre fait partie des joueuses qui devraient trouver plus de temps de jeu. © Archives Claude Chastenet. |
La
coupe de France, une parenthèse, un répit, un weekend pour se
sortir de la morosité du championnat. C'est avec cet état d'esprit
que le BPPH entre dans cette compétition cette saison, après avoir
été exempt des premiers tours, grâce à son statut d'équipe de
D2. Pour le staff bergeracois, en place depuis deux semaines, c'est
l'occasion de dresser un premier état des lieux après deux journées
de championnat, mais aussi de faire tourner l'effectif.
«
Il y a forcément un gros point négatif, c'est que l'on n'a toujours
pas gagné. Mais contre Celles sur Belle, il y a eu une prise de
conscience défensive, et à La Rochelle, on marque vingt-neuf buts,
record cette saison », commence Michel Cassier. Deux données qui
résonnent comme des notes d'espoir. Même si le coach le sait, «
maintenant, seule la victoire va compter ». Ce bilan posé, le staff
a pu se concentrer sur un autre objectif pour ce weekend de coupe.
Les
difficultés en championnat ont en effet vu les objectifs fixés dans
cette compétition changer. « Au départ, l'envie était d'essayer
de passer un ou deux tours, pour faire venir un club de D1 à Aragon
et offrir une belle affiche à Bergerac. Mais les blessures de
joueuses cadres et les défaites en championnat changent la donne »,
avoue Michel Cassier. C'est ainsi dans une toute autre optique que le
BPPH se déplace à Bègles, club de N1, actuel troisième de sa
poule.
Gestion
de l'effectif
Face
aux impératifs en championnat, avec la réception du Pouzin,
Bergerac va gérer son effectif, et faire tourner, pour préserver
certains cadres. « L'idée est de donner du temps de jeu aux plus
jeunes de l'équipe, et de tester aussi des joueuses de la N3 et des
– de 18 ans que je veux voir évoluer (Exposito, Granger, Ouhdif,
Trajan, NDLR) », explique le coach. Sans abandonner la rencontre,
Bergerac veut en profiter pour donner plus de responsabilités à
d'autres joueuses.
Le
défi sera de taille face à une équipe béglaise que les
bergeracoises connaissent très bien, pour avoir été dans la même
poule pendant de nombreuses saisons, et les avoir aussi fréquemment
affrontées en coupe de France. L'an dernier, Bègles avait manqué
la montée en D2 en finissant à égalité de points avec Bergerac,
mais derrière au goal-average... Nul doute que les girondines auront
envie de ''se venger'' suite à ce final défavorable pour elles.
«
Elles auront à cœur de battre Bergerac. Pour elles, ce match est
intéressant, c'est l'occasion de se tester pour voir où elles en
sont », commence Michel Cassier. Le CAB, toujours entraîné par
Lucile Bruxelles, a une certaine identité de jeu, que le technicien
bergeracois connaît : « Même si c'est une équipe un peu
renouvelée, la philosophie reste la même, avec des qualités sur la
défense et les montées de balle ».
Cette
rencontre, qui reste un derby, sera ainsi l'occasion d'évaluer le
potentiel en conditions de match de nombreuses joueuses, encore peu
observées à ce niveau et avec cette intensité par Michel Cassier.
« Sur le plan technique, j'excuserais beaucoup de choses, notamment
par le manque d'habitudes collectives. Mais sur le travail mental,
les attitudes, l'envie, l'investissement défensif, je serais
intransigeant », annonce le coach.
Bègles
(N1) – Bergerac (D2)
Gymnase
Duhourquet,
coup d'envoi dimanche à 16h00.
Arbitres
: Kévin Ravaud et Ludovic Ravaud.
Le groupe :
Deschildre,
Dupont, Exposito, Fayemendy, Granger, Hegesippe, Hodosi, Ialomiteanu,
Ididder, Kuridza,
Laudu,
Ouhdif, Trajan, Zanelli.
Blessées
: Castagna, Dabo, Kangah, Titou
Repos
: Michel
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