Du renfort en vue

Dernier de sa poule après huit défaites en autant de matches en D2 cette saison, le BPPH a renforcé son effectif cet hiver et se prépare déjà pour les play-down.

Pauline Escos-Handy est l'une des deux recrues du BPPH
sur ce mercato, elle qui revient au club un an après avoir arrêté.
© Droits réservés.

Le 10 novembre dernier, c'est par une sévère défaite contre Le Pouzin 26-41 que les bergeracoises ont clôturé leur première partie de championnat, avant une longue trêve en raison de l'Euro de handball, organisé en France et remporté par les filles d'Olivier Krumbholz. Promu en D2, le BPPH vit pour l'instant une saison catastrophique, avec huit revers en huit rencontres, dont six par dix buts d'écart ou plus.

Bergerac était plus fort

Dans une opposition qui n'avait de derby que le nom, Bergerac s'est imposé logiquement malgré un match sans relief et finit fort son année 2018.

Le capitaine bergeracois Fachan et ses coéquipiers
ont bien redressé la barre sur cette fin de phase aller.
© Archives Sylvain Desgroppes.

« C'est une déception sur la manière ce soir. On n'a pas montré grand-chose, on est tombé sur plus fort que nous. On savait à quoi s'attendre, on n'a pas su réagir ni relever la tête, on n'a eu aucun moment fort sur ce match, on a pris vague sur vague et on a subi les événements ». Les mots de Jimmy Burgho, quelques minutes après le coup de sifflet final d'un derby qui aura vu Bergerac s'imposer sans trop de difficulté face à Trélissac (1-0), ne laissent pas l'ombre d'un doute.

La sagesse de l'expérience

Arrivé cet été à Bergerac après un riche parcours l'ayant vu passer notamment par Trélissac, Pape Sarr veut apporter toute son expérience au groupe périgordin.

Arrivé cet été à Bergerac, Pape Sarr veut partager
son expérience avec le groupe et garder des ambitions.
© Sylvain Desgroppes.

Si Pape Sarr s'est fait connaître des amateurs de football périgordin par un passage très remarqué à Trélissac entre 2011 et 2013, avec une saison de CFA qui l'avait vu terminer meilleur buteur de sa poule avec 20 unités (2012-2013), c'est aussi avec ses qualités humaines, son expérience et sa mentalité de partage qu'il évolue aujourd'hui à la pointe de l'attaque bergeracoise. Sans perdre de vue le chemin des filets (quatre buts en championnat, et six en cinq matches de coupe de France).

Un derby aux enjeux multiples

Pour de nombreuses raisons, le derby de ce weekend est un match à haute pression, notamment face à la situation comptable des deux équipes.

Ange Gnaleko a connu de multiples derbies
avec le maillot de Trélissac puis celui du BPFC.
© Sylvain Desgroppes.

Peut-être encore plus que les années précédentes, la saveur de ce derby entre Bergerac et Trélissac sera particulière. Ce match, forcément attendu des observateurs du football périgordin, entre ses deux clubs ''tête d'affiche'', met en effet aux prises deux équipes à la lutte pour le maintien en N2, position inattendue d'un côté comme de l'autre. À égalité de points, seul un but permet à Bergerac de se trouver devant Trélissac, qui est premier relégable.

Retour sur un weekend de ligue

Les antonnais de Frédéric Muller ont chuté face au leader Izon Vayres, et bouclent cette première partie de championnat R2 en bas de tableau.

Le groupe antonnais a encore du mal à trouver
son rythme de croisière en R2.
© ASSAC.

C'est frustré, déçu, et légèrement agacé que le coach Frédéric Muller a quitté le terrain pour le dernier match officiel de 2018 de son équipe. Antonne Le Change s'est incliné à domicile face au leader de la poule, Izon/Vayres. Sur le papier, cela pourrait se comprendre, contre une équipe girondine qui va passer les fêtes de fin d'année avec huit points d'avance sur le deuxième, et neuf victoires et un nul au compteur.

Un match plein

À Villeneuve sur Lot, les gardonnais ont réalisé une prestation de qualité dans tous les secteurs pour terminer de façon heureuse cette phase aller.

Les intérieurs gardonnais, ici Gueye, ont livré
un gros combat pour libérer leurs shooteurs.
© Archives Yannick Monsec.

Dans une meilleure dynamique depuis plusieurs semaines, autant dans les résultats que dans le contenu des matches, Gardonne se déplaçait ce weekend à Villeneuve sur Lot, pour y disputer le dernier match de sa phase aller, le dernier aussi avant la trêve hivernale. L'enjeu était clair sur cette rencontre entre équipes du bas de tableau : gagner pour retrouver une situation plus confortable au classement et envisager de belles perspectives pour la suite du projet.

La victoire du soulagement

En déplacement au Stade Montois, un concurrent direct, le BPFC a signé son premier succès à l'extérieur, et évite de plonger trop bas au classement.

Les bergeracois ont su relever la tête au bon moment
pour prendre une précieuse victoire au Stade Montois.
© Archives Laurent Guine.

Plus que jamais, la pression était de mise du côté du BPFC. En délicatesse depuis de nombreuses semaines au classement, les bergeracois se rendaient au Stade Montois pour un match entre concurrents au maintien en N2. Un enjeu et une pression comme il n'y en avait pas eu depuis de nombreuses années à Bergerac. Un contexte délicat qui aura été bien géré, avec une victoire et l'espoir que la roue tourne enfin dans ce championnat.

Un match à six points

En déplacement au Stade Montois, un adversaire direct, les bergeracois n'ont plus le choix. Le moment est venu de passer un cap dans la lutte pour le maintien.

La défense du BPFC (ici le gardien Loustallot)
va devoir se montrer hermétique face aux montois.
© Boris Rebeyrotte.

Deux compétitions, deux atmosphères. Depuis plusieurs semaines maintenant, les bergeracois passent des réjouissances de la coupe de France à la morosité du championnat. Une situation particulière qui ne fait que se renforcer au rythme des tours de coupe passés. Qualifié pour les 32e de finale pour la deuxième fois en trois ans, avec la réception programmée de Niort, équipe de Ligue 2, le premier weekend de janvier, le BPFC n'a pas le temps de savourer.

Finir en beauté ?

Pour ce dernier match de la phase aller, dernier rendez-vous avant la trêve hivernale aussi, l'ESG espère ramener la victoire de Villeneuve sur Lot.

Lissalt et les gardonnais doivent enchaîner
après leur succès contre Valence/Condom.
© Yannick Monsec.

C'est avec le sourire et un réel soulagement que les gardonnais ont quitté le terrain de Fernand Mourgues le weekend dernier, pour leur dernière réception de la phase aller. Une victoire en prolongations contre Valence-Condom qui n'aura pas enlevé toutes les incertitudes sur la qualité et surtout sur la constance de l'équipe, mais qui a le mérite d'exister. Les gardonnais ont cependant encore des choses à revoir pour atteindre le projet de jeu souhaité.

Le portrait de la semaine

Pour sa troisième saison sur le banc de Rouffignac, Alexandre Da Costa Lacerda évoque l'avancée du projet du club et de son rôle d'entraîneur-joueur.

Alexandre Da Costa Lacerda tient un rôle d'entraîneur-joueur
au sein d'un groupe rouffignacois très jeune.
© ASRP.

Petit à petit, l'oiseau fait son nid. Arrivé en tant que joueur en 2014, Alexandre Da Costa Lacerda fait aujourd'hui figure d'ancien dans le club de Rouffignac, où son rôle est passé de ''simple'' joueur à entraîneur-joueur à partir de 2016. Une première expérience sur un banc de touche senior qui dure, et avec le temps, le sarladais d'origine peaufine le projet rouffignacois, son groupe de joueurs, et ses méthodes.

L'interview de la semaine

Brantôme est lanterne rouge en R3. Les hommes de Franck Puybonnieux vont tenter de prendre leur première victoire à Saint Sulpice et Cameyrac.

Les brantômais sont en grande difficulté
dans un championnat de R3 très exigeant.
© CAB.

Sylvain Desgroppes : Vous attendiez-vous à un début de saison si difficile en régional ?

Franck Puybonnieux : Difficile oui, mais si difficile, non. Mais le classement reflète notre niveau après dix journées. S'il y a de la frustration, c'est par rapport au recrutement, car on n'a pas pu faire ce que l'on voulait cet été. On a de bons joueurs, dans un effectif homogène, mais par rapport aux autres clubs de la division, on n'a pas ces deux ou trois grands joueurs qui font la différence, tirent le groupe vers le haut, tiennent l'équipe dans les temps faibles et concrétisent les temps forts.

Le match à suivre

Pourtant auteur d'un parcours quasiment parfait avec Thenon en R3, Issa Mara reste très mesuré et prudent sur la suite de la compétition.

Thenon, entraîné depuis cet été par Issa Mara (en gris),
réalise un début de saison quasiment parfait.
© FCTLF.

Douze victoires en quatorze matches officiels disputés. C'est le bilan de Thenon depuis le début de saison. Redescendue en R3, l'équipe entraînée depuis cet été par Issa Mara suit un rythme d'enfer. De quoi en surprendre le coach. « Je savais qu'il y avait quelque chose à faire, d'où ma motivation à rejoindre ce projet. Mais je ne m'attendais évidemment pas à un tel début », estime-t-il.

Retour sur un weekend de ligue

Pourtant en mauvaise posture, les thibériens sont allés chercher un précieux match nul à Barbezieux ce weekend, chez le deuxième de la poule.

Les thibériens de Karim Azizou et Toufik Taibouni
n'arrivent pas à passer le cap pour avancer en championnat.
© Droits réservés.

Quand le championnat est parti dans une mauvaise dynamique, il est toujours difficile d'inverser le cours des choses. C'est ce que vivent les thibériens depuis le début de saison en R3 (poule F), eux qui étaient avant-derniers avant le déplacement de ce weekend à Barbezieux. Un match qui s'annonçait difficile en Charente, pour essayer de se sortir d'une mauvaise passe, avec une seule victoire en sept journées.

Bergerac passe au forceps

Parfois accrochés mais efficaces dans les deux surfaces, les bergeracois ont disposé de Vertou pour aller chercher un deuxième 32e de finale en trois ans.

Arrivé cet été, Pape Sarr a trouvé le chemin des filets
à six reprises depuis le début de la coupe de France.
© Archives Sylvain Desgroppes.

C'est aussi cela, la coupe. Il n'y a qu'une seule vérité, qu'un paramètre que l'on retient au coup de sifflet final : la qualification. Ce weekend, le BPFC est allé la chercher chez une N3. À Vertou, dans la banlieue de Nantes, tout n'aura pas été simple, comme attendu lorsque l'on évolue à l'extérieur, chez un adversaire jouant un seul niveau en dessous, et avec tout le contexte de la coupe de France. Un contexte renforcé par l'enjeu de ce huitième tour.

Un petit miracle pour l'ESG

Face à un mal classé, l'ES Gardonne aura eu toutes les peines à prendre le match par le bon bout, mais s'en sort avec une victoire précieuse pour la suite.

Les gardonnais (ici Adgnot) se sont faits
très peur face à Valence-Condom.
© Yannick Monsec.

Que ce fut dur... En recevant Valence-Condom, en mauvaise posture avec trois victoires seulement cette saison, une de moins que Gardonne, les périgordins pouvaient espérer confirmer leur courbe de progression, entamée depuis un mois, et prendre au passage une victoire importante dans la lutte sur la deuxième partie du tableau. Mais la soirée aura été bien plus compliquée à négocier que prévu, le succès final relevant presque du miracle.

L'expérience et l'ambition

Nicolas Flégeau, l'un des joueurs les plus expérimentés du groupe bergeracois, reste ambitieux au sein d'un projet qu'il a rejoint cet été.

Nicolas Flégeau arrive à Bergerac avec une longue expérience,
qui doit avoir son utilité dans un groupe en difficulté pour l'instant.
© Sylvain Desgroppes.

Il est l'une des recrues majeures du mercato estival bergeracois. Nicolas Flégeau est arrivé en Dordogne cet été pour apporter ses qualités de défenseur, sa polyvalence, ses ambitions, et son expérience. Le morbihannais de 33 ans est en effet l'un des joueurs comptant le plus de matches dans les divisions supérieures à la N2 (64 matches de Ligue 2, et 107 de N1). Il a fait de son riche parcours et de ses rencontres avec divers coaches une force pour progresser.

Garder le cap

Pour son dernier match à domicile en 2018, Gardonne doit rester dans sa dynamique actuelle de jeu pour espérer disposer de Valence-Condom.

Les gardonnais (ici Loïc Masson) vont devoir
fournir un match plein face au VCGB pour s'imposer.
© Yannick Monsec.

À Gardonne, un paradoxe existe entre la qualité des contenus proposés, en particulier depuis un mois, et le classement en championnat. Frustrant, parfois difficile à expliquer d'un point de vue extérieur. Mais pour le coach, le raisonnement est tout autre. « Je m'attache à la qualité de jeu, en progression constante depuis plusieurs semaines », observe Frédéric Rocco. Le remaniement effectué en coupant Arabadzhiyski début novembre porte ses fruits.

La pression monte

Le BPFC se rend à Vertou, une N3, pour son huitième tour de coupe de France, le dernier tour avant l'entrée des L1 lors des 32e de finale.

Gardien numéro 2 de l'équipe, Pierre Laborde-Turon
a la coupe de France comme terrain de jeu.
© Sylvain Desgroppes.

L'enjeu va encore grimper d'un cran ce weekend pour le BPFC, qui se rend à Vertou, club évoluant une division en dessous (N3), dans le cadre du huitième tour de la coupe de France. « Passer ce tour est le plus dur, car il y a beaucoup d'espérances, beaucoup de choses qui peuvent s'ouvrir ensuite. Quel que soit le niveau, le rêve de jouer une Ligue 1 est présent. Donc chacun met tout en œuvre pour atteindre cet objectif, et l'enjeu du match est important », explique Nicolas Le Bellec.

Le portrait de la semaine

Arrivé cet été à Montpon en tant que manager général, Christophe Fernandez nourrit de grandes ambitions sur le long terme avec le club.

Christophe Fernandez, arrivé cet été à Montpon,
veut s'inscrire sur le long terme avec ambition.
© Droits réservés.

Sylvain Desgroppes : Quel a été votre parcours dans le football ?

Christophe Fernandez : J'ai fait mes armes à l'ES Blanquefort, chez les jeunes puis en seniors. J'ai passé 90% de ma carrière de joueur dans ce club, où j'ai aussi commencé ma carrière de coach, chez les jeunes, en U15, puis U17, et enfin U19. Je garde en mémoire un beau parcours en coupe Gambardella en 2012, jusqu'en 8e de finale, avec deux centres de formation éliminés alors que l'on était en PH. J'ai aussi été à Arsac Le Pian et au Stade Bordelais, puis trois ans à Caudéran en seniors.

L'interview de la semaine

Le début de saison des nontronnais est idéal en R3, avec une série de huit victoires de rang toutes compétitions confondues, avant le derby à Brantôme.

Les nontronnais espèrent poursuivre leur série
dans le derby du weekend à Brantôme.
© ASNSP.

Sylvain Desgroppes : Quel regard portez-vous sur le début de saison ?

Vincent Thomas : C'est dommage que l'on se soit fait sortir aussi tôt de la coupe de France, surtout à domicile contre une équipe de R2 que l'on voit aujourd'hui en difficulté dans son championnat. Je regrette aussi la défaite, logique sur le match, en ouverture de championnat à Saint André de Cubzac. Mais globalement, les résultats sont bons. La poule est très compliquée, et on est très satisfait de notre rythme. Mais on voit aussi qu'il le faut, avec Mussidan et Barbezieux qui avancent fort.

Le match à suivre

En panne d'efficacité ces dernières semaines, la réserve trélissacoise s'attend à un gros match pour le derby contre le voisin Boulazac.

La réserve trélissacoise doit retrouver de l'efficacité
pour confirmer ses bons contenus.
© TFC.

Lors des trois dernières journées de championnat, la réserve trélissacoise n'a pris qu'un point. Ce qui vient quelque peu gâcher un très bon début de saison en R1. Pour autant, pas de panique au sein du staff, qui reste satisfait du contenu des matches et cherche à retrouver une efficacité dans la finition pour que les résultats reviennent. Il faut dire que la méthode apportée par Gilles Valadié a vite été intégrée.

Retour sur un weekend de ligue

Invaincue, la réserve bergeracoise devrait poursuivre sa montée en régime sur la saison. Elle n'a fait aucun cadeau à Guéret ce weekend.

Les bergeracois de Mathias Bontour
ont disposé de Guéret ce weekend.
© Sylvain Desgroppes.

Après quatre journées, et autant de matches nuls, Karl Ateba demandait du temps pour que son groupe acquière quelques éléments indispensables à la performance. Quatre journées plus tard, le coach bergeracois peut être content des avancées de son groupe, qui a enchaîné deux nuls de plus et deux victoires. Celle de ce weekend contre Guéret permet de se resituer en haut de tableau de R1.

La prise de tête de Gardonne

La situation est compliquée à analyser pour Gardonne en N2, avec des contenus de matches chaque semaine plus satisfaisants, mais du surplace au classement.

Dans une salle comble pour ce beau match à Marmande,
Djedje et les gardonnais ont lutté jusqu'au bout. En vain.
© Yannick Monsec.

C'est avec une nouvelle défaite que les gardonnais sont revenus de leur court déplacement à Marmande ce weekend. Dans un match haletant de bout en bout, avec un beau niveau de basket pratiqué des deux côtés, la balance aura penché en faveur des locaux dans la dernière ligne droite. Une fois encore, la rencontre aura en tout cas été très serrée entre deux clubs très proches au classement comme dans leurs affrontements directs depuis trois ans en N2.

Un BPFC toujours frustré

Malgré un nouveau match très convaincant dans le contenu à domicile, le BPFC ressort avec un seul point et continue à stagner en bas de tableau.

Belbachir, à gauche avec le ballon,
a été très actif dans l'entre-jeu bergeracois.
© Boris Rebeyrotte.

Frustration, impuissance, lassitude. Beaucoup de sentiments se mélangent dans les têtes des joueurs bergeracois après le nouveau match nul de ce weekend. Invaincus à domicile depuis le début du championnat (deux victoires, trois nuls), les périgordins recevaient Moulins, troisième avant le coup d'envoi, avec l'envie de se sortir de leur mauvaise passe au classement. Cette envie aura été visible dans le contenu, mais comme trop souvent, le résultat n'y est pas.

Montrer un autre visage

Plongé à une quinzième place qui n'était pas imaginable il y a quatre mois, le BPFC doit montrer d'autres valeurs dans ce championnat du maintien.

Les bergeracois, ici le défenseur central Ange Gnaleko,
doivent s'imposer à domicile ce samedi soir face à Moulins.
© Sylvain Desgroppes.

« Que l'on doute ou pas, je ne suis pas dans la tête des joueurs, et ce qui m'intéresse, c'est d'avoir sur le terrain l'attitude d'une équipe qui joue le maintien », annonce Nicolas Le Bellec. Le coach du BPFC ne cache pas les choses, alors que le club est actuellement quinzième de sa poule de N2 après douze journées. Loin des ambitions auxquelles il peut prétendre. À trois journées de la trêve hivernale, qui marquera la fin de la phase aller, il faut prendre des points.

Un match à prendre

À Marmande, Gardonne va devoir livrer un match plein pour rivaliser et tenter de prendre une victoire qui amènerait beaucoup de positif pour la suite.

L'an dernier, les gardonnais de Philippe Senghor
s'étaient imposés à Marmande en ouverture de championnat.
© Archives Pascal Lacroix.

« Il va falloir mettre un maximum d'énergie sur les trois matches à venir, car ils vont en grande partie conditionner la phase retour de notre championnat ». La phrase est de Frédéric Rocco, et elle définit tout l'enjeu de la fin de cette phase aller de N2 qui va se jouer avant la trêve hivernale. Pour Gardonne, il s'agit de gagner deux matches au moins pour s'assurer un maintien relativement confortable et éviter de jouer la deuxième partie de saison dans la peur.