Les brantômais sont en grande difficulté dans un championnat de R3 très exigeant. © CAB. |
Sylvain Desgroppes : Vous
attendiez-vous à un début de saison si difficile en régional ?
Franck Puybonnieux : Difficile
oui, mais si difficile, non. Mais le classement reflète notre niveau
après dix journées. S'il y a de la frustration, c'est par rapport
au recrutement, car on n'a pas pu faire ce que l'on voulait cet été.
On a de bons joueurs, dans un effectif homogène, mais par rapport
aux autres clubs de la division, on n'a pas ces deux ou trois grands
joueurs qui font la différence, tirent le groupe vers le haut,
tiennent l'équipe dans les temps faibles et concrétisent les temps
forts.
Comment analysez-vous ces résultats ?
On
peut faire ce que l'on veut, il y a certaines limites, on l'a vu
contre Nontron. Sur les phases de transition, il y a cependant des
progrès. On gère mieux les pertes de balle, il y a une prise de
conscience pour se replacer plus vite. Mais à l'inverse, à la
récupération, on a encore du mal à conserver le ballon assez
longtemps et à mettre en danger notre adversaire. C'est toujours la
même chose, il n'y a pas ces un ou deux grands joueurs pour créer
quelque chose.
Quel
est votre travail dans cette période où vous restez sur sept
matches sans marquer ?
On
a perdu deux attaquants, l'un par décision en interne en début de
saison, l'autre pour blessure. Donc cela se rajoute au reste et
explique cette série. On a changé de système tactique également.
En amateur, on fait le constat des joueurs que l'on a, et on adapte
le système. J'ai beaucoup de profils défensifs et axiaux, pas
d'attaquants ni de joueurs de couloirs, donc on a arrêté notre
4-4-2. Mais on a toujours les mêmes problèmes pour marquer.
Quelle
importance a ce match à Saint Sulpice et Cameyrac ?
C'est
un rendez-vous capital. On est encore en vie pour le maintien, par
rapport aux résultats dans la poule et aux adversaires qu'il nous
reste à jouer sur la phase aller (Saint Sulpice et Thiviers, les
deux équipes les plus proches au classement, NDLR). J'estime que
l'on a 20 % de chances de se maintenir. Une victoire permettrait de
passer des fêtes moins douloureuses, on passerait devant notre
adversaire, cela nous ferait un bien énorme avant de repartir au
travail.
Dans
quel état d'esprit abordez-vous le déplacement de ce weekend ?
C'est
une équipe qui monte, avec les mêmes difficultés que nous. De ce
que l'on a pu avoir comme renseignements, ils sont très irréguliers
dans leurs performances. Il faut que l'on ait un état d'esprit
conquérant, que l'on soit positif. C'est un match jouable, il faut
que l'on soit bon, dans l'action. Il va falloir essayer de mettre le
pied sur le ballon pour éviter d'avoir ce creux que l'on connaît à
l'heure de jeu. Et marquer ce but que l'on attend pour se lâcher.
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