Pauline Escos-Handy est l'une des deux recrues du BPPH sur ce mercato, elle qui revient au club un an après avoir arrêté. © Droits réservés. |
Le
10 novembre dernier, c'est par une sévère défaite contre Le Pouzin
26-41 que les bergeracoises ont clôturé leur première partie de
championnat, avant une longue trêve en raison de l'Euro de handball,
organisé en France et remporté par les filles d'Olivier Krumbholz.
Promu en D2, le BPPH vit pour l'instant une saison catastrophique,
avec huit revers en huit rencontres, dont six par dix buts d'écart
ou plus.
Juste
avant la sixième journée, c'est le coach de la montée, Pascal
Carfantan, qui quittait ses fonctions. Depuis, Michel Cassier est aux
commandes, mais les résultats n'ont pas changé. L'heure est venue
de renforcer l'effectif. Sans ambition de résultats particuliers
pour les six matches restants, mais avec pour objectif d'aller
chercher le maintien lors de la phase de play-down qui commencera fin
février.
La
première recrue est Chadya Kablouti, qui peut évoluer ailière ou
arrière droite. La gauchère de 24 ans arrive d'Angoulême (N1),
après un passage de trois ans à La Rochelle en D2 (2013-2016). «
On a appris qu'elle cherchait un club, et son profil nous
intéressait. On avait besoin d'une gauchère pour une rotation sur
notre secteur droit », commence Michel Cassier. Le coach a réussi à
attirer la joueuse, auteure de onze buts en six matches cette saison.
«
Elle a des qualités de course, un bon tir, elle défend fort et va
amener de la vitesse au jeu », décrit le technicien. Ce dernier
peut aussi compter sur un autre renfort, bien connu des périgordins.
Il s'agit en effet du retour au club de Pauline Handy. Cette dernière
avait arrêté en raison de ses études, et revient donc au club
après un premier passage entre décembre 2014 et septembre 2017.
Elle était restée à disposition de l'équipe réserve sur la fin
de la saison dernière.
«
C'est une joueuse que j'apprécie, qui a accepté de faire l'effort
malgré ses études, alors que l'on est en difficulté. C'est la
preuve de son état d'esprit. Elle va amener de la sécurité en
poste 3 en défense, elle a du métier, sait tenir le ballon et
distribuer », explique le coach au sujet de l'arrière droite de 25
ans, qui peut évoluer aussi demi-centre. Deux renforts intéressants
auxquels se rajoute le retour à la compétition de la gardienne
Gladys Kangah, après son opération mi-octobre.
Au
rayon des mauvaises nouvelles cependant, l'infirmerie. La gardienne
Mihaela Ialomiteanu est victime d'une entorse du genou. De plus,
Souad Titou va devoir quitter les terrains jusqu'à la fin de saison
ou presque, puisqu'elle sera absente quatre mois en raison d'une
blessure aux ligaments croisés. C'est de sa meilleure buteuse l'an
dernier (7,5 buts par match en N1) et cette saison (6,8 buts par
match, quand Bergerac en inscrit en moyenne 21,4) dont le BPPH est
privé.
Malgré
tout, les filles de Michel Cassier pourront compter sur deux joueuses
qui viennent avec le moral regonflé à bloc, suite à leur
participation à la dernière CAN au Congo. Il s'agit de Loubna
Ididder avec le Maroc, et d'Aïssatou Dabo avec le Sénégal, qui est
allé jusqu'en finale. « C'est bien pour elles, elles reviennent
pleines de santé, c'est une expérience positive dans les têtes »,
souffle le technicien. La reprise sera intense avec deux séances par
jour les 02, 03, et 04 janvier.
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