samedi 8 décembre 2018

La pression monte

Le BPFC se rend à Vertou, une N3, pour son huitième tour de coupe de France, le dernier tour avant l'entrée des L1 lors des 32e de finale.

Gardien numéro 2 de l'équipe, Pierre Laborde-Turon
a la coupe de France comme terrain de jeu.
© Sylvain Desgroppes.
L'enjeu va encore grimper d'un cran ce weekend pour le BPFC, qui se rend à Vertou, club évoluant une division en dessous (N3), dans le cadre du huitième tour de la coupe de France. « Passer ce tour est le plus dur, car il y a beaucoup d'espérances, beaucoup de choses qui peuvent s'ouvrir ensuite. Quel que soit le niveau, le rêve de jouer une Ligue 1 est présent. Donc chacun met tout en œuvre pour atteindre cet objectif, et l'enjeu du match est important », explique Nicolas Le Bellec.
Les tours passent, le 32e de finale se rapproche, la pression monte, et plus que jamais, un nivellement s'opère entre les équipes. Jouer un 32e de finale, traditionnel tour se disputant le premier weekend de janvier et marqué par l'entrée en lice des vingt équipes de Ligue 1, est si attendu que les ingrédients déjà nécessaires en coupe deviennent désormais primordiaux. Même si les bergeracois peuvent s'appuyer aussi sur leur prestation face à Moulins.
Contre une équipe située en haut de tableau dans leur poule, ils ont proposé un contenu de qualité, mais ont dû se contenter du nul. « Depuis le début, et encore plus sur ce match, ce que l'on fait à la maison me plaît. On n'en est pas récompensé, par manque d'efficacité aussi. Mais on est encore monté d'un cran dans l'intensité ce weekend, et il faut montrer les mêmes choses à l'extérieur », précise le coach.
Un 8e tour de coupe de France, à l'extérieur justement, chez une N3, rien de mieux comme test, pour espérer briser cette série noire pour les bergeracois hors de leur camp de base. « Forcément, sur ce match, tout va être accentué. S'il y a un joueur qui se dit que cela se fera naturellement, il n'y aura pas de qualification. Il faut respecter l'adversaire et imposer les choses, en coupe, il n'y a pas de hiérarchie », prévient encore Nicolas Le Bellec.

Gare au piège
Après leur parcours historique jusqu'en huitième de finale lors de la saison 2016-2017, les bergeracois étaient d'ailleurs tombés à ce stade du huitième tour l'an dernier, à Imphy-Decize, équipe de R1. Une partie des joueurs connaît donc les deux scénarios opposés. Quant au coach, il est lui aussi très méfiant : « Pour connaître le secteur, je sais que sur cette zone autour de Nantes, beaucoup de joueurs partent à Vertou. Il y a de la qualité, ce n'est pas un match classique ».
Si les bergeracois ont effectué un parcours sans faute jusque-là, en se qualifiant les quatre fois dans le temps réglementaire, sans jamais être menés (un seul but encaissé, lors de l'entrée en coupe à Brive), les vertaviens ont été très propres aussi. Ils se sont qualifiés les cinq fois à l'extérieur, en prenant un seul but, au tour précédant, validé à l'issue des prolongations. Huitièmes de leur poule en N3, ils ont connu quatre victoires, trois nuls, et quatre défaites (dix buts marqués, dix encaissés).
Mais pour ce match, ils seront prêts à relever le défi. « Quand on joue une équipe d'une division supérieure en coupe, l'idée est de gagner du temps, de chercher à fragiliser l'adversaire », commence Nicolas Le Bellec. « Il faut que l'on puisse répondre à tous les scénarios, que l'on soit intelligent dans notre gestion », ajoute-t-il. À Bergerac de s'approprier le déroulé de ce match et de composer avec un contexte défavorable.
Pour faire jouer son statut, le BPFC va devoir prendre les choses en main. Mais avec beaucoup de réflexion. « Imposer les choses, cela peut se faire de différentes façons. Cela peut être en mettant du rythme, mais aussi en cassant le jeu, en sachant subir volontairement parfois. Il faut mettre de l'intensité dans tout ce que l'on fait, du caractère », estime le coach. Avec un paramètre clé : « L'adversaire va chercher un scénario, c'est notre efficacité qui pourra le changer », conclut-il.

Vertou (N3) – Bergerac (N2)

Stade des Echalonnières (synthétique), coup d'envoi ce samedi à 18h00.

Arbitres : Paul Garo, assisté de Elodie Coppola et Kévin Gueguen.

Le groupe : Badin, Belbachir, Bisson, Bouscarrat, Chevalier, Fachan, Flegeau, Gnaleko, Gomez, Jamaï, Laborde-Turon, Loustallot, Pinto, Sarr, Sene, Zidane.

Blessés : Ducros, North, Ringayen, Romain
Réserve : Baradji, Daïf, Diarra, Pourtuguez, Sindoussoulou, Yenoussi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire