La réserve trélissacoise doit retrouver de l'efficacité pour confirmer ses bons contenus. © TFC. |
Lors
des trois dernières journées de championnat, la réserve
trélissacoise n'a pris qu'un point. Ce qui vient quelque peu gâcher
un très bon début de saison en R1. Pour autant, pas de panique au
sein du staff, qui reste satisfait du contenu des matches et cherche
à retrouver une efficacité dans la finition pour que les résultats
reviennent. Il faut dire que la méthode apportée par Gilles Valadié
a vite été intégrée.
Car
cet été, plus que lors des autres mercatos encore, les changements
ont été nombreux au TFC. Comme à chaque fois, les mouvements de
joueurs ont été importants, c'est le propre d'une équipe réserve
avec beaucoup de jeunesse, le club donnant la priorité à la
formation. Mais il a aussi fallu intégrer le changement
d'entraîneur, Frédéric Venou étant remplacé par Gilles Valadié,
Mourad Bennis conservant quant à lui son poste d'adjoint.
«
De nouvelles méthodes et de nouveaux objectifs ont été mis en
place, on a vite mis les choses à plat avec le groupe. On a aussi
fait une grosse préparation, avec six matches amicaux, pour
s'adapter au nouveau système. Le groupe a vite été dans le bain »,
confie Mourad Bennis. Un niveau d'exigence et un travail de fond pour
intégrer le nouveau fonctionnement qui ont permis de mieux démarrer
le championnat que d'habitude.
La
réserve de Trélissac, qui connaît régulièrement des difficultés
au démarrage, logiques avec un groupe aussi jeune, a été plus
performante, et après sa défaite initiale, elle a enchaîné un nul
puis trois victoires. Mais depuis trois journées, avec une défaite
contre Lormont 0-1, un nul contre Cognac 1-1, et une défaite à Isle
JA 1-0, le classement s'est dégradé. « On est sur la même
dynamique depuis le début, mais on n'a perdu en efficacité »,
regrette le coach adjoint.
Des
ambitions
«
On mérite d'égaliser à Lormont mais on touche le poteau en fin de
match, à Isle, on fait une très bonne deuxième période mais on
loupe un penalty... Et on ne prend que des buts sur coups de pied
arrêtés. On n'est pas satisfait des résultats, mais on est
satisfait des performances », continue-t-il. Reste donc à
travailler sur l'animation offensive, pour concrétiser l'ensemble et
se resituer au classement.
Car
malgré son statut d'équipe réserve, Trélissac a des envies de
haut de tableau. « On veut être le plus haut possible dans ce
championnat, sans objectif de montée, mais avec l'envie de jouer
chaque weekend des matches à enjeux, avec une compétitivité
permanente », détaille Mourad Bennis. C'est aussi par ce biais que
la formation peut se poursuivre, dans l'engagement constant et le
mental à avoir.
Des
valeurs qui seront nécessaires ce weekend dans le derby contre
Boulazac. Deux kilomètres à peine séparent les deux terrains, mais
ce sont bien les trélissacois qui recevront pour ce match aller, sur
leur synthétique. L'ESB tentera d'aller y grappiller des points
précieux dans une situation actuellement compliquée au classement,
avec cinq rencontres sans victoires, et un point d'avance seulement
sur l'avant-dernier
«
Ils ont besoin de points, on s'attend à un très bon match de R1,
ils ne sont pas à leur place aujourd'hui », lance le technicien
trélissacois. « Ils sont restés sur leurs principes de l'an
dernier, avec un bloc bas et des attaques rapides, ils sont très
performants là-dessus », complète-t-il. Cela peut expliquer un
paradoxe chez les hommes de Dragan Keserovic, qui ont pris sept
points en quatre déplacements, mais un seul chez eux en quatre
réceptions...
Quoi
qu'il arrive, le TFC, à domicile et dans son objectif de formation,
veut affirmer son identité de jeu. « Il faut rester dans notre
dynamique sur les contenus, garder nos principes, jouer au maximum,
maîtriser le ballon, c'est ce qui nous correspond. Mais c'est aussi
un derby. Il faudra être présent dans les duels, être performant
et rigoureux tactiquement et techniquement », conclut Mourad Bennis.
Trélissac
B (8e, 11 pts) – Boulazac (9e, 8 pts)
Stade
Firmin Daudou (synthétique), coup d'envoi dimanche à 15h00.
Arbitres
: Anthony Gruffaz, assisté de Gilles Ara et Jamal Ammari.
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