Senghor, au centre du jeu

Arrivé à Gardonne en 2012, joueur expérimenté, collectif, fin connaisseur du jeu, Philippe Senghor est un élément incontournable de l'ESG.

Philippe Senghor est un élément
incontournable de l'effectif gardonnais.
© Yannick Monsec.

Il y a des histoires qui ne pourraient s'inventer, des scénarios de films qui ne pourraient s'écrire. Le sport collectif en fourmille, et celle qui lie Philippe Senghor à l'ES Gardonne Basket fait partie de ses aventures qui méritent d'être racontées. Les années passent, et le joueur arrivé en 2012 reste dans le projet comme un élément incontournable, quel que soit le niveau, les coéquipiers, le coach sur le banc de touche.

De nouveaux objectifs

Après deux défaites pour lancer ses playdown, le BPPH ne peut plus trop espérer, mais s'est fixé de nouveaux objectifs pour aller de l'avant.

Les bergeracoises espèrent enfin franchir un cap
et prendre une victoire cette saison...
© Claude Chastenet.

L'écart était trop élevé, le retard au classement trop important pour espérer se maintenir dans des playdown qui ne pardonnent rien, en particulier avec ce système conservant les résultats acquis dans la première phase. Bergerac partait ainsi dernier, avec huit points de retard sur le quatrième et premier non relégable. En perdant ses deux premiers matches, les périgordines ont vu leurs derniers espoirs s'envoler.

Gardonne face à un roc

C'est la meilleure défense de la poule que s'apprête à recevoir Gardonne, à qui il manque encore une victoire pour valider le maintien en N2.

Frédéric Rocco reste focalisé sur l'exigence de la compétition,
avec le défi relevé que représente la réception de Pays des Olonnes.
© Yannick Monsec.

On a quitté les gardonnais euphoriques après leur victoire à l'arraché, après deux prolongations, face à Montsoué-Montgaillard. À peine le temps de savourer et de récupérer, et les voilà de retour une semaine après, sur leur même terrain de Fernand Mourgues, avec un défi encore plus relevé face à Pays des Olonnes. S'il ne peut y avoir aucune certitude autour de ce match, l'avenir se dessine tout de même avec un peu plus de sérénité.

Retour sur un weekend de ligue

Même s'ils ne sont pas encore totalement décrochés, les montignacois commencent à voir leurs espoirs de maintien s'amenuiser en régional 3.

Olivier Chardelin, le coach de l'ES Montignac,
voit les espoirs de maintien de son équipe se réduire...
© Droits réservés.

Promus en régional après une saison de D1 terminée à la première place l'an dernier, les montignacois s'attendaient à vivre un exercice difficile. Le coach Olivier Chardelin, humble et lucide sur les capacités de son groupe et notamment son manque d'expérience à ce niveau de compétition, ne le cachait pas. Il aurait peut-être aimé se tromper. En effet, l'ESM est dans une position délicate, et sa défaite ce weekend n'arrange pas la situation.

Un ESG renversant

Alors qu'ils semblaient sans repère, les gardonnais sont allés au bout d'eux-mêmes pour s'imposer après deux prolongations contre Montgaillard.

Djedje et les gardonnais ont livré
un combat de tous les instants.
© Yannick Monsec.

Difficile d'imaginer un scénario plus prenant, plus oppressant, et plus fort émotionnellement que celui qu'ont proposé les gardonnais ce weekend devant leur public. Pourtant en perte de vitesse lors de ses dernières sorties, avec des cadres blessés et tout juste de retour, l'ESG a arraché la victoire après deux prolongations face à la solide équipe de Montgaillard. Un succès spectaculaire obtenu après une prestation complète, notamment en défense.

Les scénarios se répètent

Encore une fois, Bergerac a tendu le bâton pour se faire battre à l'extérieur et n'a pas su faire fructifier sa bonne série pour se détacher du bas de tableau.

Après quatre matches sans défaite, Fachan et les bergeracois
ont rechuté à Saint Pryvé et restent bloqués en bas de tableau.
© Archives Claude Chastenet.

Ce weekend, le déplacement à Saint Pryvé Saint Hilaire pouvait être l'occasion pour le BPFC de marquer le franchissement d'un cap cette saison. Pour briser la malédiction qui semble s'abattre sur cette équipe hors de ses bases, et en profiter pour prendre, peut-être pour la première fois depuis le début du championnat, un peu d'air sur la zone de relégation. L'opération a malheureusement été manquée dans les grandes largeurs.

Un Gardonne sans repère

Après deux revers compliqués puis une semaine sans compétition, un certain flou règne autour de Gardonne, à six journées de la fin...

Kastratovic, absent lors des deux derniers matches,
fait partie de ses joueurs cadres de retour dans l'effectif.
© Yannick Monsec.

Tout aurait pu être si simple... En perdant totalement le fil de leur basket à domicile contre le Val d'Albret, les gardonnais se sont grandement compliqué une fin de saison qui aurait pu s'avérer bien plus paisible en cas de succès. Ils seraient aujourd'hui huitièmes et compteraient trois victoires d'avance sur la zone de relégation. À six journées de la fin, le maintien aurait été quasiment officiel.

Le BPFC doit garder le rythme

Alors que la lutte fait toujours aussi rage en bas de tableau, le BPFC doit absolument prolonger sa série d'invincibilité pour espérer s'en sortir...

Le BPFC espère conserver sa bonne dynamique après son succès
dans les derniers instants contre Le Puy sur un but de Gomez.
© Claude Chastenet.

On peut rester sur quatre matches sans défaite, présenter le troisième meilleur bilan de la poule sur les neuf derniers matches, et pourtant rester dans une situation délicate quant à la relégation. C'est ce que vit le BPFC en ce moment, avec deux victoires et deux nuls consécutifs, deux défaites seulement sur les neuf dernières journées (dix-sept points de pris sur vingt-sept), mais une marge de trois points seulement sur Romorantin, le premier relégable.

Le portrait de la semaine

Alors que les clubs ont disputé les deux tiers du championnat, le bilan des périgordins reste compliqué, en particulier en régional 3.

Les montignacois sont encore relégables
mais peuvent garder espoir de se maintenir en régional.
© Droits réservés.

Ce weekend se dispute la seizième journée des championnats régionaux. L'occasion de dresser un bilan aux deux tiers du championnat sur les seize clubs périgordins, après que le début d'année 2019 ait pu permettre de rattraper la majeure partie des retards de calendrier. Globalement, les comptes sont équilibrés, avec 87 victoires, 67 matches nuls, et 84 défaites. Mais dans le détail, les situations sont très contrastées.

L'interview de la semaine

Malgré des résultats en demi-teinte dans sa poule B de R1, Gilles Valadié défend sa philosophie de jeu avec la jeune réserve de Trélissac.

Le jeune groupe de Trélissac B doit rester
concentré sur la fin de saison.
© Droits réservés.

Sylvain Desgroppes : Avec le recul, comment regardez-vous vos résultats ?

Gilles Valadié : On a bien démarré, et ce n'était pas une surprise, car on a vu dès le départ les qualités du groupe, réceptif sur les principes de jeu offensif que je demandais. La suite a été plus compliquée. Mais on avait toujours la possession et on dominait nos matches, c'est la réussite qui manquait, donc on ne s'est pas alarmé au départ. Par contre, en janvier et en février, avec un manque d'effectif, la qualité de jeu a baissé, on a subi les événements et on s'est retrouvé dans une spirale négative, avec un manque de confiance.

Le match à suivre

Auteur d'une saison proche de la perfection, Thenon joue une finale à domicile pour la montée en R2 face à son dauphin Panazol.

Les thenonnais vont disputer un match capital
dans l'optique de la montée en R2.
© Droits réservés.

On peut avoir gagné vingt-deux matches officiels sur vingt-cinq disputés, avoir pris quarante-trois points sur quarante-huit possibles en championnat, mais toujours être sous pression pour la montée. C'est le cas de Thenon dans la poule E de R3, qui est à la lutte avec Panazol pour l'accession. Justement, la réception des haut-viennois ce weekend est une affiche à ne pas rater, un tournant de la saison.

Toujours pas de victoire

Une fois encore, les bergeracoises ont montré qu'elles progressaient dans le jeu. Mais cela aura été insuffisant pour s'imposer face à un autre mal classé.

Dabo et les bergeracoises continuent de tourner
autour de la victoire sans passer le cap.
© Archives Claude Chastenet.

Les weekends se suivent et se ressemblent malheureusement pour le BPPH. Certes, l'équipe est en progrès depuis plusieurs semaines. Le collectif est mieux en place, le handball proposé est plus attrayant, plus maîtrisé aussi. Mais les résultats restent les mêmes. Toujours pas de victoire pour une équipe qui en est proche depuis trois rencontres mais finit par céder dans les derniers instants, comme ce samedi à Noisy-le-Grand.

Une victoire inespérée

Malmené pendant soixante-dix minutes, Bergerac s'est tout de même imposé à la dernière seconde, avec un Loustallot héroïque dans les buts.

Les bergeracois, ici Leymonie arrivé cet hiver, ont été solides
défensivement avant d'exploiter un ultime contre pour gagner.
© Claude Chastenet.

Après son match nul à rebondissements le weekend précédent contre Sète, le troisième (2-2), Bergerac recevait cette fois Le Puy, deuxième de la poule. Une marche encore au-dessus en termes de qualité et de collectif. Les enjeux étaient forts pour les deux équipes, Bergerac ne pouvant se permettre de laisser filer des points à domicile dans sa lutte pour le maintien, Le Puy étant pour sa part engagé dans un duel pour la montée avec Blois notamment.

S'inscrire dans une série

Pour vraiment sortir de la zone dangereuse au classement, Bergerac ne peut plus se contenter de ne pas perdre. Il faut enclencher une série.

Les bergeracois, ici Sène, buteur lors de ses deux derniers matches
à Campréal, devront être solides et efficaces à la fois.
© Claude Chastenet.

La saison du BPFC est décidément compliquée en N2, et elle risque de l'être jusqu'au bout. Victime de son mauvais départ, avec une seule victoire lors des dix premières journées, et une avant-dernière place à la clé, Bergerac est bien mieux depuis, présentant le troisième meilleur bilan de la poule sur les huit dernières journées, juste derrière le leader Blois et Romorantin, en pleine renaissance. Mais dans un classement très serré, cela ne suffit pas pour se mettre à l'abri.

Le BBPH dos au mur

Dès ce deuxième match de play-down, les bergeracoises n'ont plus le choix. Elles doivent s'imposer pour garder espoir d'aller chercher quelque chose.

Après une première partie de saison à oublier, le BPPH
(ici Handy, arrivée cet hiver) espère une première victoire.
© Claude Chastenet.

La phase de play-down aurait pu commencer de la meilleure des manières le weekend dernier à domicile. Face au leader de la poule et au favori pour la première place, Sambre Avesnois, le BPPH a proposé un match plein, un handball en net progrès, mais s'est malheureusement incliné d'un but. Il reste maintenant sept matches, sept finales, et chaque weekend la pression sera intense sur les périgordines, qui n'ont plus le droit à l'erreur.

Retour sur un weekend de ligue

Après sa déconvenue à Casseneuil, Montpon a parfaitement réagi face à Nérac pour rester à l'affût en haut de tableau et garder sa dynamique.

Les montponnais alternent entre les bonnes performances,
quelques déconvenues, et plusieurs exploits en coupe cette saison.
© Droits réservés.

Il est décidément bien difficile de qualifier la saison du Montpon/Ménesplet FC. Entre les beaux parcours dans les différentes coupes, le haut de tableau de R3 dans lequel le club se situe depuis le début en championnat, mais aussi un manque de régularité qui empêche aujourd'hui cette équipe d'inquiéter le leader Le Bouscat, l'analyse des performances du MMFC est très compliquée.

En attendant mieux

Face à des sétois opportunistes, le BPFC a manqué de réalisme en début de match et surtout de régularité pour obtenir mieux qu'un match nul.

Les bergeracois de Bisson, passeur sur le premier but,
ont concédé un nouveau nul samedi.
© Archives Claude Chastenet.

Après les deux défaites ayant suivi l'élimination en coupe de France, le BPFC avait retrouvé une certaine confiance en s'imposant contre Colomiers et en allant chercher le nul aux Herbiers. Après un weekend de repos, il s'agissait de confirmer ce début de série face à une équipe de Sète en pleine confiance elle aussi, sur trois victoires consécutives. Malgré une première période de très bonne facture qui aurait dû lancer l'équipe vers le succès, des moments de fébrilité auront coûté la victoire.

Sans illusion

Mal en point, chez le leader, et avec un effectif très amoindri, l'ESG n'a jamais pu espérer la victoire samedi soir face à des landais sûrs de leur force.

Les jeunes de Gardonne ont eu du temps de jeu, à l'image
de Muzungu, 16 ans, pour ses premières minutes en N2.
© Yannick Monsec.

La mission gardonnaise s'annonçait très périlleuse samedi soir. Dans le cadre de la vingtième journée, l'ESG se rendait en effet chez le leader de la poule, Dax, battu seulement deux fois en championnat jusque-là (à l'extérieur, lors de la phase aller). Le contexte n'était en plus pas favorable, avec les doutes des deux dernières prestations défensives. Sans oublier un effectif décimé, sans Kastratovic ni Czajkowski, et sans les jeunes Masson et Coué.

Quelques détails manquent

En lançant leur play-down contre probablement la meilleure équipe de la poule, le BPPH a montré de belles capacités mais a tout de même dû s'incliner.

Les bergeracoises, ici la gardienne Kangah,
ont lutté jusqu'au bout mais ont encore dû s'incliner...
© Claude Chastenet.

Difficile pour le Bergerac Périgord Pourpre Handball de savoir sur quel pied danser samedi soir après un match plein face à Sambre Avesnois, malheureusement conclu par une défaite. Sur de nombreux aspects, face à ce qui se fait de mieux dans cette poule de play-down, les périgordines ont montré une réelle progression dans le jeu et ont manqué de justesse de prendre leur première victoire de la saison.

Vers un nouveau départ ?

Alors que les play-down débutent ce weekend, le BPPH espère montrer à son public que tous les espoirs ne sont pas perdus pour le maintien...

A l'image du retour de Fayemendy, le BPPH
va retrouver un effectif plus conséquent.
© Claude Chastenet.

Voilà plus d'un mois que le staff bergeracois de Michel Cassier travaille avec le groupe pour se préparer physiquement, mentalement, et tactiquement à une phase de play-down qui décidera des quatre équipes reléguées en N1. Le travail a commencé en effet bien avant la fin de la première phase de championnat, terminée il y a trois semaines. Depuis, il s'est encore intensifié, afin d'être prêt au combat, alors que la mission du maintien semble complexe.

C'est la dernière ligne droite

Toujours en balance dans leur poule de N2, les bergeracois abordent les dix dernières journées bien conscients qu'il faudra faire plus pour se sauver.

Les bergeracois, ici Flegeau (de retour de suspension),
doivent se montrer intraitables à domicile.
© Sylvain Desgroppes.

Dix matches à disputer en douze semaines, voilà le programme intense à venir pour le BPFC comme pour toutes les équipes de N2 au moment d'aborder le dernier tiers du championnat, celui où tout se joue. La première partie de saison donne le ton, la deuxième peut permettre de se positionner dans la poule, mais c'est bien dans les dix derniers matches que l'enjeu et la pression montent, et que chaque point vaut encore plus cher.

Des choses à se prouver

Si le déplacement à Dax s'annonce très compliqué pour l'ESG, l'objectif est aussi de montrer un autre visage pour préparer la fin de saison.

Frédéric Rocco attend de son groupe une réaction
dans le collectif et l'intensité défensive.
© Yannick Monsec.

Les gardonnais jouent décidément à se faire peur. Alors que les deux derniers mois étaient porteurs de promesses face à la progression du jeu, à la compréhension de la direction tactique et technique prônée par Frédéric Rocco depuis le début de la saison, tout aura volé en éclats au moment même où l'ESG pouvait définitivement valider le passage d'un cap et s'assurer une fin de saison beaucoup plus tranquille.

Le portrait de la semaine

Arrivé cet été seulement à Nontron, Sopheap Om n'a pas mis longtemps à s'imposer au sein d'un jeune effectif dont il est l'un des principaux cadres.

Sopheap Om s'est rapidement
imposé à Nontron.
© ASNSP.

Humainement, techniquement, et jusqu'au rôle de capitaine, tout semblait réuni pour que l'histoire entre l'AS Nontron/Saint Pardoux et Sopheap Om fonctionne. Le club a trouvé en ce joueur beaucoup de ce qui lui manquait pour compléter la construction de son équipe, quand le joueur a parfaitement trouvé sa place dans cette équipe pour garder l'envie d'évoluer en régional et de rester compétitif.

L'interview de la semaine

Revenue à deux points du leader, la réserve bergeracoise dirigée par Karl Ateba reste prudente et consciencieuse au moment d'aborder son derby à Boulazac.

Karl Ateba fait abstraction du classement et se concentre
sur la progression individuelle et collective de son équipe.
© Archives Sylvain Desgroppes.

Sylvain Desgroppes : Comment avez-vous vécu votre longue série d'invincibilité en début de saison ?

Karl Ateba : Sur toute la première partie de la saison, on n'a jamais parlé de série. Je savais qu'il faudrait un temps d'adaptation pour le jeune groupe que j'avais, donc l'idée a été de travailler sur la constance de nos performances chaque semaine, de progresser collectivement, et de s'armer mentalement pour rivaliser à ce niveau. Il n'y a pas eu de logique de série, seulement l'envie de faire les efforts, de mieux traduire encore nos bons contenus dans les résultats.

Le match à suivre

Les prigontins de Cyril Holod semblent avoir trouvé leur rythme de croisière, mais la réception de la réserve du Stade Bordelais sera compliquée.

Le Prigonrieux de Cyril Holod a redressé la barre
ces dernières semaines, dans son objectif de maintien.
© Archives PFC.

Trois victoires, deux nuls, pour une seule défaite lors des six derniers matches, avec une série en cours en 2019 d'un nul en janvier puis deux victoires. C'est le récent bilan de Prigonrieux, beaucoup mieux dans sa poule de R2 depuis le début du mois de décembre. Cela aura permis de se resituer alors que le danger rôdait après un départ compliqué pour cette équipe promue et rajeunie cet été (une victoire, pour deux nuls et quatre défaites).

Retour sur un weekend de ligue

En battant Nontron pour la deuxième fois en deux semaines, Mussidan s'est complètement replacé dans la course à la montée.

Les mussidanais, ici Jonathan Bretout auteur du but de la victoire,
sont lancés dans une course à trois pour la montée en R2.
© Archives Sylvain Desgroppes.

La confrontation de ce weekend entre Mussidan et Nontron n'était en rien anodine. Ce derby périgordin opposait en effet deux équipes premières à égalité dans la poule F de R3. Deux équipes qui s'étaient affrontées seulement deux semaines avant pour la manche aller en retard. Mussidan en avait profité pour mettre fin à une série de neuf succès de rang des nontronnais en championnat.

Un ESG sans défense

Moins solides mentalement, moins constants, parfois dominés dans l'envie, Gardonne s'est logiquement incliné ce weekend et va jouer à se faire peur.

Les gardonnais n'ont jamais trouvé la
solution dans leur propre salle...
© Archives Yannick Monsec.

Tout était réuni pour faire de ce match à domicile une belle fête. En meilleure forme depuis la reprise, avec un basket de plus en plus complet, l'ESG Gardonne pouvait quasiment valider son maintien en N2 devant son public. En recevant le Val d'Albret, douzième et premier relégable, les périgordins auraient pris le large en cas de succès, se rassurant encore sur leur niveau de jeu, pour regarder avec sérénité la fin de saison et commencer à préparer la suite.

« On peut regarder devant »

Lentement mais sûrement, la philosophie de Frédéric Rocco est acquise par l'ESG, qui peut avancer dans la construction de son basket.

Les gardonnais de Philippe Senghor
peuvent faire un grand pas vers le maintien.
© Yannick Monsec.

Et si l'ES Gardonne se trouvait au meilleur de sa saison ? À la fois dans la forme physique, l'épanouissement collectif, la compréhension tactique du basket souhaité par Frédéric Rocco, le mental et l'état d'esprit, les gardonnais se trouvent peut-être à leur meilleur niveau au meilleur moment, alors que se présente l'occasion d'assurer quasiment définitivement le maintien en N2 ce weekend face au Val d'Albret.

Le portrait de la semaine

L'histoire de Gilles Valadié avec le football est riche, et se caractérise par une réelle fidélité au rôle d'éducateur et au club de Trélissac.

Il allait avoir 27 ans lorsqu'il a débarqué à Trélissac, à l'été 1995, et 24 ans plus tard, en dehors de quelques rares années passées dans un club voisin, il n'a jamais quitté son TFC. Gilles Valadié a connu de multiples rôles, de joueur à éducateur et aujourd'hui entraîneur de Trélissac, et de multiples périodes qui ont amené jusqu'à la construction du projet de formation actuel.

L'interview de la semaine

Capitaine de Montignac cette saison, Kévin Flamet, l'un des plus anciens du vestiaire, croit pleinement aux chances de son club de se maintenir.

Les montignacois du capitaine Kévin Flamet
ne sont pas décidés à rendre les armes.
© Droits réservés.

Sylvain Desgroppes : Cette saison, Montignac a fait le grand saut en R3. Comment l'avez-vous vécu ?

Kévin Flamet : On a eu du mal à se faire à cette marche immense qu'il a fallu franchir. Mais, en restant optimiste comme je le suis toujours, cette marche n'est pas insurmontable non plus. Le groupe est jeune, je fais partie des plus vieux à 26 ans. La jeunesse a des avantages et des inconvénients, il faut s'adapter, et cette première partie a permis d'apprendre. Je suis sûr que l'on peut faire quelque chose sur la deuxième partie, on peut s'en sortir.

Le match à suivre

Au cœur d'une saison compliquée depuis le départ, Thiviers joue un match décisif ce weekend contre un concurrent direct pour le maintien.

Les thibériens disputent un match important
pour leur maintien en régional.
© Droits réservés.

Ce dimanche, Thiviers, premier non-relégable, reçoit son adversaire le plus dangereux, Saint Sulpice et Cameyrac, onzième et à égalité de points. Cela situe l'importance de ce match pour les thibériens de Karim Azizou et son adjoint Toufik Taibouni. S'ils sont dans une situation si compliquée, les thibériens le doivent notamment à leur départ manqué, comme le prouve leur bilan à la trêve hivernale : une seule victoire, pour trois nuls et quatre défaites.