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Le Prigonrieux de Cyril Holod a redressé la barre ces dernières semaines, dans son objectif de maintien. © Archives PFC. |
Trois
victoires, deux nuls, pour une seule défaite lors des six derniers
matches, avec une série en cours en 2019 d'un nul en janvier puis
deux victoires. C'est le récent bilan de Prigonrieux, beaucoup mieux
dans sa poule de R2 depuis le début du mois de décembre. Cela aura
permis de se resituer alors que le danger rôdait après un départ
compliqué pour cette équipe promue et rajeunie cet été (une
victoire, pour deux nuls et quatre défaites).
«
Comme toujours, je fais des préparations physiques estivales
au-dessus du niveau auquel on joue, avec l'idée de rester présent
sur la longueur », commence Cyril Holod. Ce n'est pas le seul
facteur expliquant la progression des résultats selon le coach. «
Sur l'aspect le plus intéressant, le plan technico-tactique,
l'apprentissage se fait, avec beaucoup de communication. On avance »,
ajoute-t-il.
Si
Prigonrieux a eu des difficultés sur le début de saison, c'est
aussi parce que le mental n'a pas toujours été au rendez-vous,
notamment dans l'acceptation d'évoluer à cet échelon. « Les
joueurs s'excusaient presque d'être en R2. Il a fallu travailler
mentalement pour comprendre que l'on avait une légitimité et qu'il
fallait montrer ce que l'on était capable de faire », note Cyril
Holod. La confiance aidant, les résultats sont revenus.
Rigoureux
et offensifs
Mais
si le PFC va mieux, c'est aussi parce que le groupe a appris, et a
acquis progressivement les exigences de la R2. « On a compris qu'il
y avait un aspect tactique très important. Il fallait que l'on
acquière une assise, une rigueur défensive. Tout en étant capable,
une fois en place, d'exploiter notre football et de se lâcher
offensivement », décrit le technicien, qui attend maintenant que
son groupe progresse dans la maîtrise technique dans la zone de
finition.
Fort
de ces deux victoires contre Bordeaux Coqs Rouges puis à Bègles le
weekend dernier, deux équipes du milieu de tableau, Prigonrieux a
pris maintenant une marge de sécurité sur les trois derniers.
Soyaux est à huit points, Ruelle et Angoulême Leroy à dix points.
Mais la méfiance reste de mise, avec un calendrier compliqué à
venir, puisque les quatre prochaines rencontres seront toutes contre
des équipes du top 5.
Cela
commence donc par les jeunes réservistes du Stade Bordelais, dont
l'équipe fanion évolue en N2. « De toute façon, chaque match est
un défi dans cette poule. Je m'en réfère toujours à Ruelle, une
équipe de joueurs de ballon, plaisante à regarder, et qui ne mérite
absolument pas sa place », explique Cyril Holod. Hors de question de
se cacher donc, bien au contraire. Il faut affirmer son identité de
jeu et garder le cap, quel que soit l'adversaire.
«
On risque d'être en difficulté techniquement contre eux, donc on
aura peut-être une assise un peu plus défensive. Mais une fois les
principes de base respectés dans la rigueur, l'aspect compétition,
la volonté de ne rien donner à l'adversaire, on peut ensuite se
lâcher et jouer notre chance au maximum », lance le coach
périgourdin. Son équipe n'a de toute façon rien à perdre. Une
victoire serait un mini-exploit et un pas de plus vers l'objectif du
maintien.
Prigonrieux
(9e, 16 pts) – Stade Bordelais B (2e, 32 pts)
Stade
municipal, coup d'envoi samedi à 19h00.
Arbitres
: Thibaut Hervieux, assisté de Dempsey Anwar et Nurullah Yalciner.
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