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Gnaleko, ancien trélissacois et parmi les cadres du BPFC, revient sur la saison du club et sur ce derby pour le maintien. © Claude Chastenet. |
Sylvain Desgroppes : Comment
avez-vous vécu l'intersaison mouvementée au club ?
Ange Gnaleko : On
savait qu'avec le départ de Fabien Pujo, cela allait bouger. Moi, il
me restait un an de contrat, je voulais l'honorer jusqu'au bout,
surtout que le coach m'a contacté et que son discours m'a plu de
suite. Mais on a vu que l'équipe a évolué, et que le jeu a changé
aussi. Il y a eu un retour à zéro, chacun a dû gagner sa place,
que l'on soit un joueur resté au club ou une recrue.
Au moment de vous lancer dans cet exercice 2018-2019, quel était l'état d'esprit ?
On
est tous ambitieux, compétiteurs, et sans prétention, on espérait
jouer le haut du tableau. Même si de son côté, dès la
préparation, le coach a été prudent en parlant des huit victoires
à obtenir pour être plus serein. On avait un groupe plus restreint
en quantité, avec des jeunes pour compléter, mais il y avait de
grosses qualités individuelles. La mayonnaise n'a pas pris...
Dès
le départ, la saison a été compliquée, avec une quinzième place
après dix journées...
Il
y avait eu un renouveau, qui a été difficile à assimiler pour tout
le monde. Le coach avait besoin de beaucoup chercher et tenter des
choses afin de trouver le bon équilibre. Mais le discours n'a jamais
été alarmiste, même si l'on n'était pas dans les clous. Le
problème est que l'on n'a jamais su trouver les bonnes solutions
pour se resituer au classement.
Comment
expliquez-vous cette incapacité à vous sortir du bas de tableau ?
C'est
le gros mystère encore aujourd'hui. Les dirigeants, les joueurs, et
même nos adversaires, on se demande tous comment on peut être à
cette position et avoir ces résultats avec les qualités du groupe.
Parfois, dans le football, tout ne peut pas s'expliquer. C'est usant
mentalement, c'est vraiment fatigant de voir qu'à chaque fois, on
n'est incapable d'enchaîner après un bon résultat.
Dans
ce contexte, comment abordez-vous le match à Trélissac, un
adversaire direct ?
Malgré
tout, on aborde sereinement ce déplacement, on ne va pas là-bas
pour fermer le jeu et attendre, on va continuer dans notre idée de
football. À l'extérieur, on n'a gagné que deux matches, contre les
deux derniers, donc j'aurais envie cette fois de faire quelque chose
et d'avoir une vraie référence avec un match complet et maîtrisé.
Qu'attendez-vous
de Trélissac, club dans lequel vous avez joué entre 2015 et 2017 ?
C'est
une équipe imprévisible, qui va parfois obtenir des résultats
surprenants, comme à Sète le weekend dernier. C'est en plus un
match où ils doivent sauver leur peau dans ce championnat. Ce n'est
jamais facile de les jouer chez eux, physiquement ils répondent
présents, avec un gros bloc, un collectif bien huilé qui sait
manier son adversaire et le piéger, et des joueurs offensifs
rapides.
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