Après
un début de saison encourageant en R3, Sarlat connaît plus de
difficultés depuis deux mois. Le coach Olivier Liblanc revient sur
la période actuelle.
Sarlat doit retrouver une meilleure spirale de résultats pour conserver sa place dans la première moitié de tableau. © FCSM. |
Sylvain Desgroppes : Comment
jugez-vous votre début de saison, avec quatre victoires, un nul, et
deux défaites.
Olivier Liblanc : On
a plutôt réalisé un bon début de saison, avec un groupe de jeunes
joueurs en progrès. On a malheureusement connu des
contre-performances et des défaites à domicile, mais on a aussi
pris des points à l'extérieur (Sarlat a gagné lors de ses trois
premiers déplacements, NDLR), ce qui a permis d'équilibrer
l'ensemble pour se maintenir en permanence en haut de tableau. On a
essayé le 4-2-3-1 au départ, puis le 3-5-2, qui a nécessité un
nouveau travail tactique. Mais sur ce premier tiers de saison,
j'étais confiant.
Comment expliquer le coup de moins bien depuis (un nul et quatre défaites) ?
Défensivement,
on n'est pas toujours bien en place, on peut se faire contrer, et à
chaque erreur que l'on commet on se fait sanctionner. Peut-être que
l'on est aussi un peu trop porté vers l'avant, en sachant que l'on
manque de réalisme. Depuis quelque temps, on a remarqué que l'on
avait du mal à finir nos matchs, on a eu des discussions dans le
groupe senior, équipes A et B confondues, pour mieux travailler. Nos
jeunes doivent retrouver confiance, et cela passera par le travail,
l'entraînement, et les performances le weekend.
Dans
quel état d'esprit êtes-vous en ce moment ?
Après
une fin d'année difficile, on connaît de nets progrès en 2018.
Malgré les deux derbys perdus 1-0 contre Antonne et à La Catte,
malgré le mois de janvier délicat où l'on n'a pas pu travailler
correctement, on a insisté avec le système en 3-5-2, et on commence
à trouver des schémas de jeu intéressants, de bonnes combinaisons.
Il manque juste le petit brin de réussite supplémentaire pour
trouver des résultats. Mais je fais confiance aux jeunes, on va
continuer à travailler et progresser avec eux, aussi pour préparer
les années suivantes.
Comment
abordez-vous le déplacement chez la réserve de Libourne, le leader
?
On
est encore sixième, au milieu de la poule, et il reste du temps. On
se met dans un mode combattant en ce moment. On se rend chez une
équipe présente dans le haut de tableau depuis le début de la
saison, une réserve de Nationale 3, on s'attend forcément à un
gros match (Libourne compte huit victoires, pour seulement deux nuls
et une défaite, NDLR). On y va pour défendre le point du nul que
l'on a au coup d'envoi. On se retrouve un peu dans l'état d'esprit
d'un match de coupe, avec le petit qui va chez le gros.
À
quel type de match vous attendez-vous ?
On
sait qu'ils vont vouloir tenir le ballon, maîtriser le déroulé du
match, comme savent le faire ces équipes girondines avec une
certaine maîtrise technique. De notre côté, on va s'appuyer sur
notre 3-5-2, qui donne une grande importance à l'utilisation des
couloirs, que ce soit dans le travail défensif ou dans l'apport
offensif. Il faudra beaucoup de communication pour tenir un bloc
serré, limiter les espaces entre les lignes, bien coulisser par
rapport au ballon, les contenir, puis vite exploser vers l'avant pour
les contrer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire