Ce
samedi s'ouvrent les qualifications de l'Engie Open du Périgord,
tournoi international féminin doté de 25000$.
Battue l'an passé en finale, l'espagnole Olga Saez Larra a progressé de plus de cent places depuis et sera à surveiller. © Eube-captennis. |
En
cette fin du mois de juin, comme tous les ans depuis 1996 maintenant,
Périgueux va vibrer au son des balles de tennis et des coups de
raquette. En effet, ce samedi s'ouvre sur les terrains du CAP tennis
une nouvelle édition de l'Engie Open du Périgord, tournoi
international féminin sur terre battue réunissant des joueuses
classées à la WTA.
Il
s'agit de l'un des tournois les plus importants en France, où l'on trouve
au sommet de la hiérarchie l'incontournable Roland Garros, ainsi que
le tournoi de Strasbourg. Tous les autres grands tournois sont des
ITF. Les plus importants sont les cinq dotés de 100000 $, puis les
cinq de 60000 $. Juste derrière se trouvent Périgueux, qui comme quatre autres tournois français est doté de 25000 $, montant
équivalent au total des gains distribués.
Ce
niveau est suffisant pour proposer un plateau toujours relevé. Ce
sera encore le cas cette année, avec une ancienne vainqueur, mais
aussi le retour de la finaliste de l'an passé, et au total huit
joueuses classées dans le top 300 mondial. Le tableau final est de 32 joueuses. Dix-huit sont qualifiées directement,
via leur classement WTA.
Ce
samedi et ce dimanche, deux tours de qualifications se déroulent
pour délivrer huit tickets supplémentaires. Trente-et-une
joueuses
se sont inscrites pour ces qualifications, qui se dérouleront en
deux tours. Le reste, ce sont les wild-card, celles de la FFT et
celle du directeur du tournoi Bernard Darqué.
Si
le plateau proposé reste le même en terme de niveau, il va
cependant évoluer quant aux joueuses présentes. De nombreuses
habituées de ces dernières années, françaises comme étrangères,
sont en effet mobilisées sur un des autres tournois 25000 $ se
disputant en même temps dans le monde.
Cette
fois donc, peu de sud-américaines. Les argentines, habituellement
très présentes (entre cinq et six joueuses chaque année) ne seront
pas là. Parmi les têtes de série, une seule française, Sherazad
Reix (n°6, 283e), qui sera accompagnée de deux européennes :
l'italienne Camilla Rosatello qui a atteint récemment son meilleur
classement en carrière, et l'espagnole Olga Saez Larra, tête de
série numéro 1, finaliste l'an passé, et qui a gagné en mai son
premier tournoi 25000 $ (à Lleida, sur terre battue).
Les
autres pays représentés dans le top 8 seront les Etats-Unis, avec
Usue Maitane Arconada, aux portes du top 200 à 18 ans, le Mexique,
avec Victoria Rodriguez, demi-finaliste l'an passé et numéro 1
mexicaine, le Brésil avec Teliana Pereira, victorieuse à Périgueux
en 2013, et le Japon avec deux joueuses. Dans le tableau principal
figureront aussi la Belgique, la Lettonie, ou encore la Roumanie. S'y
l'on y rajoute les qualifications, ce sont quinze pays différents
qui seront représentés à Périgueux.
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