Relégué
en R2, Sarlat se reconstruit autour d'Olivier Liblanc, coach depuis
cet été, qui a la mission d'assurer le maintien du club cette
saison.
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Olivier Liblanc. © D.R. |
Sylvain Desgroppes : Malgré
un départ compliqué, vous aviez bien redressé la barre après
trois mois.
Olivier Liblanc : L'effectif
de cette saison a été renouvelé aux trois quarts après notre
descente, donc le départ n'était pas facile. Il me fallait du temps
pour connaître les joueurs, et pour que de leur côté, ils prennent
des automatismes et s'adaptent au régional, niveau que beaucoup
découvraient. Puis un petit facteur réussite est venu se rajouter,
permettant de prendre quelques victoires et de mieux se remettre fin
novembre (une victoire et trois défaites avant d'équilibrer la
balance à quatre victoires pour quatre défaites après huit
journées, NDLR).
Que vous manque-t-il depuis le mois de décembre et la défaite contre Boulazac ?
On
perd 3-0 dans le derby, un score sévère, juste avant la trêve. Et
depuis la trêve justement, on a perdu deux autres matchs et fait
trois nuls. Certains sont encourageants, mais laissent aussi des
regrets. Je pense notamment au match nul 1-1 à Saint Emilion, où
l'on se fait égaliser au bout du temps additionnel alors que l'on
est à onze contre dix... Ce qui pêche depuis quelques temps, c'est
notre réalisme offensif, on manque de justesse technique dans la
finition.
Quel
est votre discours en ce moment ?
Le
groupe est jeune, il faut beaucoup être sur le créneau de
l'encouragement. Il faut parler avec les joueurs, leur dire de ne pas
baisser les bras, ressortir des points positifs pour avancer. Le
message que je cherche à faire passer est aussi de dire que l'on
peut traverser des périodes difficiles dans le football mais que
cela peut changer, il faut travailler pour que la réussite tourne.
La
période qui arrive ne va-t-elle pas être décisive ?
Le
mois de mars va en effet être décisif, avec les trois matchs que
l'on aura à jouer. On commence par Morlaas, qui est juste une place
devant nous, mais qui compte quatre points d'avance. Il faut recoller
de suite au groupe de quatre équipes juste devant nous, on va jouer
des matchs à six points qu'il faudra gagner pour s'éloigner de la
zone de relégation. On va avoir quatre matchs d'affilée à domicile
pour cela.
Comment
abordez-vous ce match contre Morlaas ?
On
s'était imposé 2-1 au match aller contre cette équipe, qui nous
avait posé beaucoup de problèmes avec son 3-5-2 et son style de jeu
très athlétique. Le match n'avait vraiment pas été facile.
Depuis, les choses ont changé, et maintenant, ce sont eux qui sont
devant nous et ont engrangé de la confiance sur leurs derniers
résultats (série en cours de cinq victoires et trois nuls, NDLR).
Il va falloir bloquer leurs couloirs, et se projeter vite vers
l'avant dans leur dos, en espérant faire preuve de plus de réalisme
que sur les derniers matchs.
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