La
saison de Limens se sépare en deux moitiés : un très bon départ,
puis une série en cours plus difficile, entraînant une situation
délicate à gérer.
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L'équipe pour cette saison 2016-2017, avec le coach Josselin Chubilleau (debout, 3e en partant de la gauche). © D.R. |
Pour
un promu, et encore plus un promu en ligue, vivre l'expérience de la
première saison peut donner de multiples résultats. A Limens, c'est
l'euphorie de la montée qui a prévalu en début de saison, avec
trois victoires et trois nuls, pour une seule défaite (le derby
contre Mareuil). « On a surfé sur la montée, puis, petit à petit,
on s'est retrouvé à notre niveau. Il nous manque plein de petites
choses pour faire mieux », reconnaît Josselin Chubilleau.
Rien
n'est alarmant pour Limens, qui sur cette mauvaise série, s'est à
chaque fois incliné d'un petit but, dont trois fois sur le score de
1-0 à l'extérieur. Mais il faut faire basculer les matchs : « il
faut retrouver notre état d'esprit, nos valeurs d'unité, comme à
Pays du Dropt la semaine dernière. On est capable d'élever notre
niveau de jeu, il faut maintenir le cap sur plusieurs matchs pour que
les performances reviennent », continue Josselin Chubilleau.
Jouer
serré
Limens,
promu, fait aussi face à des équipes plus expérimentées, ou tout
du moins plus aptes à lutter dans ces divisions de ligue. Il faut
apprendre. « En district, vous avez trois ou quatre équipes qui
mettent des choses en place. En ligue, toutes ont une bonne
connaissance du jeu et des plans bien précis. Les équipes qui
défendent bas le font car elles ont une réelle volonté d'être
solides et de contre-attaquer, les joueurs savent le faire et restent
en place », détaille le coach.
Pour
inverser la tendance actuelle et voir son équipe regagner des
matchs, Josselin Chubilleau attend maintenant que le réalisme
offensif revienne. « Contre Le Bouscat et Pays du Dropt, on fait 1-1
en encaissant des buts sur un coup-franc et un penalty. Le problème
n'est pas défensif mais offensif. Il nous faut trop de situations
pour arriver à marquer. On manque aussi d'un tireur très décisif
sur coups de pied arrêtés », estime le coach.
Un
problème qu'il va falloir vite régler, à huit matchs de la fin du
championnat. Surtout que ce dimanche, c'est le troisième, la réserve
de Libourne, qui se présente à Mensignac. Une équipe au jeu très
ouvert, qui a marqué sur douze de ses quatorze matchs de
championnat. Mais qui a aussi encaissé des buts lors de onze de ses
quatorze sorties.
«
Ils se projettent vite, jouent, ne ferment pas le jeu, mais du coup
ils se découvrent. Cela peut les desservir. A nous de bien rester en
place, et de bien jouer les coups à la récupération, dans leur dos
notamment, pour les mettre en danger », note Josselin Chubilleau. Un
plan de jeu bien précis, qui peut fonctionner, à condition comme
toujours de trouver plus de réalisme.
Une
tactique qui peut laisser penser que Limens jouerait le nul. La
réflexion qu'avance le coach est bien claire : « Au coup
d'envoi, on a un point. On va d'abord chercher à le garder, et on
essaiera de le bonifier si l'on en a l'occasion. A l'adversaire de se
découvrir s'il veut plus », glisse le coach.
Limens
(9e,
15 pts) – Libourne B (3e,
22 pts)
Stade
municipal de Mensignac, coup d'envoi dimanche à 15h30.
Arbitres
: Abdelkader Moustaoui, assisté de Marie-France Pianezzola et
Laurent Delest.
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