Ce
sont les deux réserves périgordines de CFA, celles de Bergerac et
Trélissac, qui défendent les couleurs du département au plus haut
niveau régional.
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Les deux réserves périgordines défendent les couleurs du département en CFA mais aussi au plus haut niveau régional. © BPFC. |
Comme
chaque saison, le Régional 1, ex-DH, est une nouvelle fois dense, et
à dix journées de la fin, tout reste jouable, dans la course à
l'unique et précieuse place pour l'accession en CFA2, comme dans la
lutte pour le maintien, où quatre équipes devraient retourner en R2
à la fin de cette édition 2016-2017.
Sur
la bonne voie
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Le groupe trélissacois, avec le coach Frédéric Venou et son adjoint Mourad Bennis autour du président. © TFC. |
Habituée
à évoluer au plus haut niveau régional, la réserve trélissacoise
est en bonne voie dans cet objectif de maintien. Dixième et
premier non-relégable la saison dernière, le club évolue
cependant dans les mêmes eaux depuis le début de saison, jamais en
danger, mais jamais en sécurité.
La
raison : un manque de continuité dans les résultats. Après un bon
départ (un nul, une victoire), l'équipe coachée par Frédéric
Venou et son adjoint Mourad Bennis a enchaîné quatre défaites,
encaissant au moins trois buts à chaque fois... Le groupe s'est
ensuite repris et a réalisé une bonne série, avec trois victoires,
trois nuls, et une seule défaite en trois mois.
Après
deux défaites sèches en février sur le score de 3-0, la réaction
attendue a eu lieu dans un match important contre Orthez, avec une
victoire permettant de remonter à la huitième place, trois points
devant le premier relégable. « On est mieux au classement, mais on
a le sentiment de pouvoir faire beaucoup mieux. Les résultats le
montrent, on manque de régularité », souffle cependant Mourad
Bennis.
Les
deux entraîneurs trélissacois sont exigeants avec leur groupe, qui
a comme chaque année été renouvelé l'été dernier, avec
l'arrivée de nombreux jeunes issus de la formation. « On construit
le groupe avec un maximum de U19 qui sortent de la formation. A côté,
on essaie de garder une ossature de joueurs plus expérimentés pour
nous aider dans la formation, la pédagogie et l'expérience à
apporter aux plus jeunes », détaille le coach adjoint.
Dans
le projet global construit par le TFC, qui veut alimenter les seniors
par la formation interne, sans oublier les rapports à entretenir au
sein du PCT24, le maintien en R1 est primordial. Au regard de la
physionomie de cette poule de R1, qui se compose de nombreuses
équipes habituées au haut niveau, cette mission n'est pas simple.
«
Il y a cinq ou six équipes habituées à jouer le haut de tableau,
avec des joueurs expérimentés, qui oscillent entre CFA2 et DH. Et
il y a le reste. Dans ce mini-championnat, notre envie et de finir en
haut, c'est-à-dire à la septième place de la poule », lâche
Mourad Bennis. A dix journées de la fin, et étant donnée la
densité actuelle, la course s'annonce encore longue.
Trélissac,
qui attend encore l'homologation de sa victoire du weekend dernier
contre Orthez (une réserve a été portée), pourrait remonter à
égalité avec Biarritz. Mais entre les biarrots, qui occupent
justement cette septième place, et Estuaire Haute Gironde,
avant-dernier, il n'y a que cinq points d'écart, huit avec le
dernier Bergerac B.
Y
croire encore
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La réserve bergeracoise, où Karl Ateba a remplacé Richard Maquin après un début de saison manqué. © BPFC. |
La
réserve de Bergerac, promue à ce niveau, est en effet en mauvaise
posture pour l'instant. Elle occupe la dernière place de la poule
depuis la première journée de championnat, et une défaite sur
tapis vert. Après six journées (un nul, cinq défaites), c'est Karl
Ateba, alors entraîneur des U15, qui a été appelé pour remplacer
Richard Maquin.
L'année
2016 s'est terminée par deux nuls et deux défaites pour le nouveau
coach. Mais 2017 se présente sous de bien meilleurs auspices,
puisque pour la première fois de sa saison, l'équipe a enchaîné
une série de résultats positifs : deux victoires, trois nuls, pour
une seule défaite. « On est mieux dans nos résultats, mais on est
toujours dernier. Le combat est loin d'être fini, il faut encore
travailler, on ne pourra pas se relâcher jusqu'à la fin », précise
le coach.
Si
le BPFC présente pour la première fois une équipe réserve à ce
plus haut niveau régional de la ligue d'Aquitaine, la découverte
s'est avérée très vite délicate. « Toutes les équipes ont le niveau, on
observe une vraie homogénéité dans la qualité des joueurs, c'est
une ligue très relevée, plus que ne peut l'être celle du Centre
Ouest que j'ai connu avec Feytiat », fait remarquer Karl Ateba.
Bergerac
devrait pourtant tenir à ce niveau, avec des joueurs descendant de
CFA, d'anciens joueurs du groupe CFA2 d'il y a deux saisons... Mais
au-delà de toutes les considérations techniques ou tactiques, le
mental tient une place primordiale en R1, ce que le coach bergeracois
n'a de cesse de mettre en avant auprès de son groupe.
«
J'ai cherché à installer un système de jeu clair, avec quelques
consignes offensives et défensives. On est dans l'urgence, donc il
faut faire simple. Après, c'est dans la mentalité, l'intensité,
les impacts, le rythme élevé que tout se joue », précise encore
le coach. La R1 est avant tout une mentalité, une vraie marche à
franchir en terme de sérieux, d'investissement, que l'on vienne du
niveau inférieur ou supérieur.
Le
maintien en passera forcément par là. Si la situation reste encore
très délicate, Karl Ateba veut y croire. Les dernières bonnes
performances entretiennent l'espoir. « On va regarder match après
match, en gardant la même exigence. Le travail commence à payer, ce
sont les performances qui nous amèneront les résultats nécessaires
pour rester en R1 », conclut-il.
Cinq
points séparent le BPFC du premier non-relégable. A dix journées
de la fin, il faudra probablement emmagasiner encore quinze à vingt
points de plus pour se maintenir. Soit six victoires...
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