Sébastien
Bouscarrat est l'homme providentiel en coupe cette saison, avec sept
buts marqués sur les quatorze de son équipe lors des cinq tours
disputés.
![]() |
Sébastien Bouscarrat est un élément important du groupe, avec ses 7 buts inscrits lors des cinq tours de coupe de France. © Laurent Guine. |
Sylvain Desgroppes : Comment
vous sentez-vous à Bergerac, un an et demi après votre arrivée ?
Sébastien Bouscarrat : Je
connaissais pas mal de joueurs de Rodez ou des Girondins de Bordeaux
qui étaient ici, donc je me suis vite intégré. Le projet présenté
m'avait de suite intéressé. Et ici comme dans les autres clubs que
j'ai connu, j'ai la chance de trouver un club qui me fait penser un
peu à une famille, c'est ce qui me plaît.
L'équipe
ne cesse de grandir, quel est votre rôle dans ce collectif ?
Le
club a un projet de monter rapidement en National, évolue bien, et
cherche à améliorer chaque détail pour atteindre ses objectifs.
Pour ma part, j'ai un peu de recul après une dizaine d'années dans
ces divisions, et j'essaie d'apporter mon expérience, ma maturité
aux plus jeunes, en les écoutant lorsqu'ils sont en difficulté, en
les accompagnant.
Qu'est-ce
que le parcours en coupe de France apporte au groupe ?
L'an
passé, on avait vite été éliminé. Cette année, on a un groupe
plus conséquent, ce qui nous a permis de jouer sur les deux tableaux
jusqu'à la trêve en restant performant, en championnat comme en
coupe. De plus, cela permet de garder une bonne dynamique dans le
groupe, avec plus de temps de jeu pour ceux qui en ont moins en
championnat, donc aussi de la concurrence.
En
quoi la coupe de France résonne différemment du championnat ?
La
coupe de France, c'est forcément un engouement supplémentaire. Et
être en 32e de finale, cela représente plus de médiatisation, on
commence à attirer les regards, c'est aussi une occasion de se faire
connaître pour les joueurs. Mais à côté de tout ça, il faut
essayer de rester concentré, sans s'éparpiller, et sans
s'enflammer.
Personnellement,
vous êtes en réussite sur cette compétition !
L'an
dernier et encore l'année d'avant, j'étais blessé à cette même
période en automne. On a eu des échanges avec le coach cet été
pour bien gérer mon temps de jeu. J'ai moins joué en championnat,
et j'ai pu être sur le pont pour les matchs de coupe, ce qui m'a
réussi avec sept buts marqués (en cinq matchs et 380 minutes
seulement, NDLR). Même si les équipes étaient de niveau inférieur,
il est toujours difficile de scorer, donc c'est bon pour la
confiance.
Vous
jouez contre une CFA2, cela change-t-il la donne ?
Quels
que soient le match ou l'adversaire, jouer un 32e de finale de coupe
de France, et avec en plus la chance de recevoir, c'est forcément
bien. Même si c'est une CFA2, on sait qu'il y aura des joueurs de
grande qualité en face de nous. Plus on avance, plus les matchs sont
serrés, il n'y a pas de petites équipes à ce niveau là de la
compétition.
Que
faudra-t-il faire pour continuer à rêver ?
Pour
se qualifier, il faudra sortir un gros match dans les duels, la
tactique, etc. Il va falloir être très sérieux, rigoureux dans le
plan de jeu fixé. C'est un match à élimination directe, ça passe
ou ça casse, il faut forcément aller au bout de soi-même, se
sortir les tripes encore plus que d'habitude. Pour eux comme pour
nous, aller en seizième de finale serait historique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire