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| Quel visage vont montrer Eddy Djedje et les gardonnais pour ce tour de coupe... © Yannick Monsec. |
Le
début d'année 2019 a déjà fait passer l'ESG par tous les états.
L'incertitude tout d'abord, celle d'un coach qui n'a pas forcément
fait ce qu'il voulait pendant la trêve hivernale, et qui a vu son
effectif revenir d'une longue pause avec quelques doutes sur son
niveau physique. La colère ensuite, après la défaite à Horsarrieu
et la mauvaise semaine d'entraînement qui a suivi. Et enfin un
esprit bien plus positif après le match plein livré face à Niort.
Un
succès en forme de premier gros coup d'éclat de l'ESG version
Frédéric Rocco. Depuis, il n'y a pas eu de match de compétition.
Malgré tout, en une semaine et demie, les joueurs ont travaillé, et
plutôt bien, malgré des conditions sortant de l'ordinaire. « La
semaine après Niort a été perturbée, avec l'absence des coaches
pendant une partie. Mais les joueurs ont fait du bon boulot »,
commence l'entraîneur gardonnais.
Et
cette semaine est aussi particulière, avec un match de compétition
proposé dès le jeudi soir. « On fait une bonne semaine dans
l'intensité. On est en train de retrouver des jambes, et la victoire
contre Niort a galvanisé les esprits », explique Frédéric Rocco.
C'est dans ce contexte que Gardonne aborde donc une nouvelle
compétition, la Super Coupe du Sud Ouest. Qui dit nouvelle
compétition dit nouvel état d'esprit.
«
Pendant des années, j'ai essayé de faire de cette coupe un vrai
objectif. Là, je voudrais que ce soit les joueurs qui la prennent en
main », glisse rapidement Frédéric Rocco. Aux joueurs de l'ESG
donc de savoir s'ils veulent ou non écrire leur aventure jusqu'aux
traditionnelles et festives finales de Pomarez, alors que rarement la
Super coupe du Sud Ouest n'a réussi à ce groupe périgordin.
Quel
match ?
Surtout
que cette année, l'adversité proposée dès le premier tour
pourrait être relevée, avec les espoirs Pro A de Pau Orthez au
programme. « Ce sont des équipes qui jouent fort en défense,
beaucoup en première intention, et qui courent beaucoup », commence
le technicien. La suite, c'est l'inconnu. Quel style de basket, quel
effectif, quelle motivation il y aura en face, personne ne le sait.
Une stratégie en partie volontaire.
«
Tactiquement, on n'a pas fait de scooting. L'idée est de voir si
l'on est capable de stopper un adversaire sans connaître ses
intentions au départ, de trouver une réponse défensive à chaque
situation, sans les avoir anticiper. On va regarder notre qualité et
notre réactivité », détaille Frédéric Rocco. Dans son projet de
jeu fondé sur la défense et l'état d'esprit collectif, le coach
attend finalement beaucoup de ce match, véritable répétition avant
de se rendre à Rezé.
Et
jouer un jeudi soir n'est pas forcément dérangeant ni perturbant en
termes de préparation pour le périgordin. « L'entraînement du
jeudi est déjà très intense habituellement, cela ne change pas
grand-chose. On va juste répartir un peu plus les temps de jeu, 48
heures avant un match de championnat avec un long déplacement »,
admet-il. Pour le reste, ses attentes ne changent pas : « Il faut
tester notre dureté mentale et notre capacité à réagir en équipe
».
Si,
comme cela peut se faire aussi en football, la coupe appartient aux
joueurs qui décident d'y écrire leur histoire, ce sera donc aux
gardonnais de savoir comment aborder cette rencontre. Une chose est
certaine : Frédéric Rocco veut sentir l'odeur d'un match officiel
ce jeudi. « On ne reçoit pas tous les jours une équipe comme ça,
un centre de formation de Pro A. C'est une belle affiche, j'espère
qu'il y aura du monde », conclut-il.
Gardonne
(N2) – Espoirs Elan Béarnais (Espoirs Pro A)
Complexe
Fernand Mourgues, coup d'envoi ce jeudi à 20h00.
Arbitres
: Teddy Talineau et Steve-Gaiton Koukou-Te-Ngbandi.
Le
groupe : A.
Adgnot, L. Adgnot (incertain), Czajkowski, Djedje, Gueye,
Kastratovic, Lissalt, Masson, Rabah, Senghor.
Blessé
: Coué
Choix
: Muzungu
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