Le
coach de Pays de Montaigne Gurçon Jean-Christophe Vilches revient
sur les difficultés de son équipe en R4, au moment d'attaquer la
phase retour.
PMG est engagé dans une saison bien difficile... © Justine Lozano. |
Sylvain Desgroppes : Comment avez-vous vécu la première partie de la saison ?
Jean-Christophe Vilches : Avec
les recrues que l'on avait réalisé, avec la dynamique de la montée,
je pensais avoir un effectif suffisant en nombre pour aller chercher
l'objectif de maintien. Mais au fil du temps, les résultats n'aidant
pas non plus, les joueurs qui ont joué le jeu jusqu'en octobre ont
commencé à avoir plus de mal... Des choix dus aux problèmes de
mutés dans l'effectif et qui ne sont pas accepté parfois (PMG est
limité à quatre mutés sur la feuille de match, NDLR), des recrues
qui ont lâché, un peu moins de présence aux entraînements, aux
matchs... Ce sont des choses qui misent bout à bout mettent à mal
la vie du groupe.
Comment vous positionnez-vous aujourd'hui ?
En
tant que coach, je regrette de ne pas pouvoir travailler
correctement. Le mardi, on n'est pas assez de joueurs pour faire
quelque chose d'intéressant. Et le vendredi, en ce moment, on
s'entraîne en salle, mais du coup il y a beaucoup de monde et il est
difficile aussi de travailler pour le weekend. L'objectif de
maintien, on veut bien y croire encore, puisque l'on est seulement à
mi-saison. Mais de mon côté, en accord avec les dirigeants, j'ai
surtout envie de voir match après match désormais. Je veux que l'on
montre d'autres valeurs, de l'envie, de la fierté.
Comment
cela va-t-il se traduire dans vos choix ?
Je
vais solliciter les joueurs qui ne seront peut-être pas forcément
les meilleurs à leurs postes dans le club, mais des joueurs qui
auront le bon état d'esprit, les valeurs que je porte. Au-delà même
du discours sur le maintien, il faut bosser avec les joueurs qui en
ont envie. Je veux finir la saison avec des gars sur qui on peut
compter aujourd'hui, et sur qui on pourra compter demain aussi, des
gars qui s'investissent pour le club, qui se mobilisent. Je veux
redonner de l'allant à ceux qui veulent faire quelque chose de vrai.
Vous
abordez un match compliqué avec la réception de Mussidan,
deuxième...
C'est
une belle équipe de la poule, avec de vrais joueurs, capables de
tenir un rôle, de faire le dos rond quand il s'agit de défendre, et
d'exploiter les ballons de but quand ils se présentent. Ce qu'ils
proposent est consistant, tactiquement en place, avec une dimension
physique aussi. On se connaît bien avec leur coach Frantz Bluck, et
je sais que ça bosse bien. Ils méritent leur place. À nous de
retrouver l'envie, le plaisir, l'état d'esprit. Et par le collectif,
à nous d'essayer d'aller chercher un résultat.
Quelle
approche avez-vous de ce match ?
Il
y a deux mots que je retiens, la rigueur défensive, et l'efficacité
offensive. Si on ne veut pas faire les efforts défensifs notamment,
impossible de faire un résultat contre une équipe comme Mussidan.
Si on ne marque pas, le minimum est de rester solide et de ne pas
lâcher pour ne pas prendre de but. Il va falloir se préparer à
défendre, face à une équipe qui sait s'imposer physiquement, qui
est très bien en place, et qui est capable de venir nous chercher
haut pour nous faire mal d'entrée. À nous de tenir bon, et
d'essayer de les amener à douter.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire