Après
une première partie de saison réussie en R3, Prigonrieux doit
confirmer. Cyril Holod dresse le bilan et évoque la reprise du
championnat ce weekend.
Prigonrieux entame sa deuxième partie de saison avec toujours autant d'ambitions. © PFC. |
Sylvain Desgroppes : Vous
aviez affiché des ambitions élevées dès le début de saison,
n'est-ce pas une pression ?
Cyril Holod : Pendant
deux ans, on a préparé nos joueurs à évoluer dans un esprit de
compétition, à travers les matchs, à travers la compétition qui
existe dans un groupe pour gagner sa place... On les a donc préparé
aussi à cette pression inhérente à la compétition et à nos
ambitions. On a décidé ensemble d'afficher notre envie de monter.
Malgré l'impact que cela induit dans les têtes, on répond bien
pour l'instant, on est dans une forme de continuité.
Quel bilan tirez-vous de la première partie de saison ?
On
a atteint un niveau historique en coupe de France, on a été éliminé
contre un gros club de R1 en coupe régionale, mais on ne s'est
jamais démobilisé en championnat en parallèle. Cette trêve nous
fait du bien, car si on a répondu présent dans toutes les
compétitions, cela a entraîné des suspensions, mais surtout de
nombreuses blessures. Le deuxième constat est que lorsque tout
marche bien, on se retrouve avec des joueurs qui veulent tous jouer.
Le coaching est parfois difficile pour faire comprendre que l'on veut
faire tourner.
Quelle
est votre position par rapport au championnat ?
Pour
l'instant on est invaincu, mais on est bien conscient que des
défaites, on en aura dans la saison. Ce qui m'importe, c'est plutôt
la régularité dans la performance et dans le contenu de nos matchs.
Quant à notre objectif, il reste orienté dans cet esprit de
compétition, et on garde l'envie d'aller chercher l'une des deux
premières places de la poule, comme dans le schéma valable les
années précédentes pour monter. Parmi les zones où progresser se
trouve la maîtrise du jeu adverse et des temps faibles. Il faut que
l'on soit plus serein pour laisser passer un temps faible avant de
repartir de l'avant. On doit également progresser mentalement.
Vous
reprenez par un derby périgordin chez une équipe en forme
également, Sarlat.
Sarlat
est une équipe qui a été pas mal remaniée cet été, qui a un
effectif a priori composé de jeunes joueurs, avec un coach qui est
resté en place et semble avoir redressé la barre. C'est une équipe
qui peut manquer de régularité dans les résultats depuis le début
de saison, mais qui est là, quatrième, à trois points de nous.
C'est un match à prendre au sérieux, comme tous les autres, et
encore plus avec ce contexte de reprise de la compétition.
Comment
abordez-vous cette rencontre ?
Sur
le rythme athlétique et physique, je n'ai pas trop d'inquiétude,
car on a coupé les entraînements seulement du 23 au 27 décembre.
Mais sur le rythme de jeu, cela peut pêcher, car rien ne remplace la
compétition. Si le système de jeu ne va pas changer, on va par
contre être un peu plus prudent et attentif, surtout au démarrage,
et on verra si l'on se sent bien pour se lâcher offensivement au fur
et à mesure de la rencontre. Il faudra aussi de la concentration, de
la rigueur, les détails vont beaucoup compter, encore plus dans ce
contexte de reprise.
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