Malgré
un début compliqué en championnat, Alexandre Da Costa Lacerda se
veut rassurant et demande du temps et de la patience.
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Alexandre Da Costa Lacerda vit sa 2e saison sur le banc. |
À
Rouffignac/Plazac, on commence à avoir quelques habitudes en ligue.
Le club en est à sa troisième saison en R4. Après une huitième
place lors de son année post-district, puis une septième place la
saison dernière, c'est dans la continuité que le club est reparti
cette année, avec un Alexandre Da Costa Lacerda signant pour un
deuxième exercice consécutif sur le banc de touche.
De
quoi travailler plus sereinement et avec plus de repères aussi lors
de cette période estivale. Mais sans s'emballer non plus, comme le
précise le coach : « Le club se construit doucement, on travaille
en restant prudent dans ce que l'on fait. Ce que l'on veut, c'est
donner une stabilité et une vision de long terme au club ».
Sportivement,
les premiers matchs laissent de bons espoirs cette année. Rouffignac
va jusqu'au troisième tour de coupe de France, avec une élimination
seulement après prolongations à Prigonrieux, club de R3. Puis,
après un bon match nul à l'extérieur pour lancer le championnat
s'enchaîne une victoire sans trembler lors de l'entrée en coupe
régionale.
Mais
tout se dérègle ensuite. À domicile en championnat, Rouffignac s'incline face à
Targon. « On revient à 1-1, on a alors deux balles pour passer
devant, mais on les manque, et au final on s'incline sur une erreur
qui fait mal, et notre gardien se fait en plus exclure », explique
Alexandre Da Costa Lacerda. L'absence du portier rouffignacois s'est
fait sentir les deux matchs suivants, avec une lourde défaite en
coupe régionale contre Mussidan, puis une autre à Limens en
championnat.
Redresser
la barre
Le
bilan, qui est d'un seul point après trois journées, pourrait être inquiétant.
Mais le coach se veut rassurant. « Les garçons sont conscients de
la situation. Il n'y a pas de raison de paniquer, on n'avait pas
toutes les armes sur cette période avec le gardien suspendu et des
cadres absents. Il faut être patient, la saison sera longue »,
juge-t-il.
Cet
été, le coach a réajusté son effectif. Deux joueurs cadres de son
équipe sont partis, mais en contrepartie de nombreuses recrues ont
été signées, pour améliorer l'effectif quantitativement, avec
également la promotion de joueurs de la réserve. « L'équipe est
plus jeune, et manque encore un peu d'expérience. Il faut prendre
nos repères », estime-t-il.
Mais
le championnat, lui, n'attend pas, les adversaires non plus. Avec la
suppression l'an prochain de la R4, la marge d'erreur est en plus
relativement réduite, puisque ce sont quatre à cinq équipes qui
descendront par poule. De retour à domicile ce weekend, pour
affronter Coteaux Libournais, les rouffignacois vont devoir prendre
des points.
Mais
une fois encore, le coach reste positif. « On n'a aucune pression.
Tout d'abord, il faut arrêter cette statistique qui veut que l'on
prenne un but en première période. Mais après, il faut juste que
l'on soit bien concentré, appliqué dans les consignes. On va
continuer dans notre style de jeu, construire nos actions, c'est
notre façon de faire », affirme-t-il.
Un
choix qui n'est pas guidé par un excès de confiance, mais plutôt
par une analyse des forces et faiblesses de son équipe, et une
confiance placée dans ses joueurs. « Si on perdait alors que
l'équipe était au complet, que l'on se retrouvait complètement
dominé, je serais inquiet. Mais ce n'est pas le cas. Il faut que
l'on gomme quelques erreurs individuelles qui coûtent cher, et que
les joueurs cadres rentrent pour donner un meilleur équilibre au
collectif », conclut-il.
Rouffignac/Plazac
(10e,
1 pt) – Coteaux Libournais (5e,
6 pt)
Stade
municipal, coup d'envoi samedi à 20h00.
Arbitres
: Kader Haddou, assisté de Pascal Grand et Jérémy Esclavard.
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