L'interview de la semaine

Dans une mauvaise passe, la réserve trélissacoise se lance dans une opération maintien pour cette dernière ligne droite, comme l'explique le coach Frédéric Venou.

Le coach Frédéric Venou.
© D.R.

Sylvain Desgroppes : Septième après treize journées, vous avez gagné un seul match depuis...

En janvier, avec cette septième place acquise en gagnant un match intéressant à Arcachon, on était dans notre objectif, on pouvait penser que l'on était bien, mais derrière on a eu du mal à enchaîner (une seule victoire pour cinq défaites sur les six matchs, NDLR). On se disait que certaines choses étaient comprises, et finalement on est retombé dans nos travers, comme souvent cette saison où l'on avance de deux pas, puis on recule d'un...

Que vous manque-t-il ?

L'équipe est jeune, cela explique certaines choses, le groupe change souvent, c'est le lot d'une réserve, et on a moins de renforts du groupe CFA que les autres saisons, alors que l'on sait que l'on en a besoin. Il nous manque de l'efficacité offensive, c'est le cas sur les deux derniers matchs (perdus 1-0 contre Lormont et à Libourne), où il ne se passe pas grand chose dans la finition. A un moment donné, on finit toujours par s'exposer à une petite erreur, ce que l'on paie cash en plus en ce moment.

Quel est votre discours en ce moment ?

On est dans la formation avec cette équipe. Mais dans la construction du projet, il est important que l'on se maintienne en R1. Il faut donc changer de philosophie dans cette dernière ligne droite, et se concentrer sur les résultats. La priorité est d'abord d'atteindre l'objectif collectif du maintien. Cela implique quelques changements. On est parfois trop gentil, il faut faire preuve de plus d'agressivité, on joue, mais cela ne peut pas suffire. Il reste sept matchs, ce sont sept matchs de coupe.

Comment voyez-vous la situation dans la poule ?

Jusqu'à la septième place, on est tous concerné par le maintien (Biarritz, septième, a quatre points d'avance sur Bergerac B, 13e, et trois sur Trélissac B, 11e, NDLR). On reçoit quatre fois, des équipes à la lutte avec nous, et on se déplace trois fois dont une à Bergerac, aussi un concurrent. On a notre destin entre nos mains, on va jouer des matchs au couteau, des vrais matchs de R1 où le groupe va devoir se révéler. Cette série commence par la réception du SA Mérignac, on leur passe devant si on les bat.

Quelle est votre approche de ce match ?

Le match aller gagné 4-1 sur leur terrain est un de nos matchs référence, on doit s'en rappeler, et je m'appuie souvent dessus. Ils sont aujourd'hui sur une bonne dynamique, mais comme nous, ils sont concernés par le maintien, revanchards, ils manquent de régularité et tout peut aller très vite dans cette poule. Il va falloir mettre de l'agressivité, aussi bien à la récupération que dans la zone de finition, avoir un esprit collectif surdéveloppé, et faire en sorte que les qualités individuelles se révèlent au service du collectif.