Les
boulazacois jouaient une finale de championnat ce weekend. Ils ne
l'ont pas loupé, avec la victoire et donc une montée historique en
DHR.
«
Le discours était simple. Il fallait faire un résultat chez nous,
devant notre public, tout donner sur ce match si intéressant à
vivre quand on est footballeur ». Les mots de Frédéric Muller,
sont simples, efficaces. Obtenir au minimum un nul contre le
troisième Izon/Vayres, et c'est la montée.
Ses
joueurs ont visiblement bien reçu le message, et vont réaliser une
entame de match parfaite. A peine sept minutes de jeu, et déjà,
Julien Raynaud marque sur coup-franc. Au quart d'heure de jeu, sur un
débordement d'Arthur Beylard, Rémi Duranthon double la mise de la
tête.
Les
plans de jeu du coach sont parfaitement appliqués. « On avait
travaillé tactiquement pour les gêner sur leurs quatre milieux. On
a pu récupérer haut, et profiter de la vitesse de nos hommes de
couloir comme on le souhaitait », souligne le technicien.
Cinq
minutes après, Beylard déborde encore, et sert cette fois Raynaud
en retrait, qui y va de son doublé (3-0, 20e). Et pour clore le
spectacle de cette première période parfaite ou presque, Daboir y
va seul cette fois pour un quatrième but à la demi-heure de jeu.
«
Il fallait rester concentré. A 4-0, on sent que le match est pour
nous, mais il faut rester calme et cohérent à la mi-temps »,
développe le technicien local. Ces hommes l'écoutent parfaitement.
La preuve avec Calbou, buteur à l'heure de jeu, puis avec Beylard,
qui clôt son match plein par un dernier but, pour un score sans
appel de 6-0.
«
On a su garder le même état d'esprit. Il y avait quatre cents personnes,
c'était un match historique, et on a fait une belle fête »,
continue un coach satisfait du weekend. Et il a de quoi. Arrivé cet
été à la tête d'une équipe qui venait juste de monter, il signe
une montée de plus pour un club toujours ambitieux.
Même
si tout n'aura pas été aussi simple au cours de la saison que lors
de ce dernier match. Arrivé de Thenon à l'été 2015, il a fallu du
temps pour le coach pour mettre en place ses méthodes. « Il y a eu
quelques difficultés, avec le recrutement que je n'avais pas fais
personnellement, une limite à quatre mutés, une petite erreur en
décidant d'arrêter un des entraînements dans l'organisation de nos semaines »,
explique-t-il.
Mais
une fois le coup de moins bien passé, la fin de saison a été
presque parfaite. Et maintenant, place à la DHR. Avec des objectifs
probablement ambitieux, encore. Même si pour Frédéric Muller, «
on aura besoin de renforts. Les objectifs viendront au fur et à
mesure, mais pour l'instant, je suis vraiment heureux
pour le club, pour tous les spectateurs qui nous ont suivi toute la
saison ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire