Après
leur victoire en coupe d'Aquitaine, les bergeracoises jouent les
prolongations avec les barrages d'accession pour la D2.
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Après la victoire en coupe, place aux barrages pour le BPFC. © Jean-Marie Gremen. |
Que
d'émotions pour cette fin de saison. En fin récompensées d'un
titre qui a sonné comme une délivrance en coupe d'Aquitaine le
weekend dernier, les féminines du BPFC remettent le couvert ce
dimanche, cette fois dans le cadre des barrages d'accession à la D2.
Une
saison qui se prolonge, ce qui n'était pas forcément prévu. Mais
c'est d'une part la récompense des résultats exceptionnels acquis
sur le terrain. Victorieuses en coupe d'Aquitaine donc, mais aussi
seizièmes de finaliste de la coupe de France, les bergeracoises ont
perdu un seul de leur treize matchs sur la fin de championnat, pour
dix victoires et deux nuls.
Enfin,
cette qualification est une récompense pour le club du président
Christophe Fauvel et du vice-président en charge des féminines Yann
Mazzella. La réserve des Girondins de Bordeaux ne pouvant pas
monter, ni Eysines ni Trélissac, deuxième et troisième, n'avaient
les structures nécessaires pour être admis en D2, ce à quoi le
BPFC a par contre pu répondre positivement.
De
la fatigue
Il
faut donc maintenant se remettre au travail. Chose qui logiquement
n'a pas été facile, alors que la coupe d'Aquitaine, en plus de
marquer une forme d'accomplissement pour un groupe qui avait perdu
les deux dernières finales 2014 et 2015, était censé constituer le
dernier match de la saison.
«
Il y a eu beaucoup d'euphorie, le sentiment du devoir accompli, et
donc un petit relâchement. Il faut vite se remobiliser », précise
le coach Serge Pialat. La remise en route est difficile mentalement,
elle l'est physiquement aussi, dans une longue saison comme l'équipe
n'a pas encore l'habitude d'en jouer.
Déjà
vingt-sept sont dans les jambes, et pour beaucoup des matchs
exigeants, contre le haut de tableau de la poule de DH régionale,
dans les derbys contre Trélissac, où avec les oppositions intenses
contre Poitiers, Limoges, et Orvault en coupe de France. « Il faut
s'adapter à ces matchs supplémentaires à jouer alors que la
fatigue et les petites blessures apparaissent dans le groupe », note
le coach.
Du
costaud
Ce
dernier a déjà quelques idées en tête sur le jeu à proposer. Sur
de nombreux points, la finale contre ASMUR a été utile cette
semaine pour travailler. Un match où les bergeracoises ont connu
trop de déchet technique notamment. « On a souvent perdu le ballon
trop vite à la récupération par de mauvais choix, on a manqué
d'application », avance Serge Pialat.
Partant
de ce principe, la semaine d'entraînement a été aménagée : « On
est revenu sur les bases de notre jeu, sans forcer physiquement. Sur
ce genre de match, c'est surtout le mental qui va compter », ajoute
le technicien. Il faudra être solide pour résister à l'adversaire
proposer. Car l'Avant Garde Caennaise vient armée.
Première
de la ligue Laine-Normandie avec dix huit victoires en dix huit
matchs (pour quatre-vingt-quatorze buts marqués et seulement neuf
encaissés), l'AG Caen a été formatée pour monter dès cette
saison en D2. « Ils sont favoris. Ils ont une grosse attaque, un
milieu solide, une défense centrale quia du métier... C'est une
équipe où presque toutes les joueuses viennent de D2 », juge
l'entraîneur bergeracois.
De
quoi faire peur sur le papier. Mais Bergerac ne va pas se gêner pour
jouer crânement sa chance. La seule condition sera de sortir le
match parfait ou presque. « Il va falloir tenir le ballon, jouer sur
la vitesse dans les couloirs, et être sobre défensivement. Les
erreurs pourraient se payer cash à ce niveau », prévient Serge
Pialat.
Ce
dimanche, à Campréal, les bergeracoises n'ont qu'une mission.
Prendre du plaisir, profiter de l'instant, et pourquoi pas décrocher
un résultat afin de se déplacer remplie d'espoir la semaine
prochaine en Normandie...
Bergerac
– AG Caen
Stade
de Campréal, coup d’envoi dimanche à 15h.
Arbitres
: Arthur Metzger, Khalid Abdennouri et Frédéric Bonzon
Le
groupe : Bela,
Bodain,
M.
Busillet,
S.
Busillet,
Carrié,
Chaboisseau, Chouet,
Claret,
Demarconnay,
Ducros,
Haubrich, Martin,
Morales, Nierichlo, Ribeiro, Sardella.
Les barrages, quel fonctionnement ?
Pour accéder à la D2, chaque ligue propose un représentant. Soit vingt-quatre équipes en concurrence pour six places seulement. Cette année, un premier tour de barrages se joue sur le principe des matchs aller/retour. Match aller à Campréal donc ce dimanche, et retour à Caen le 06 juin.
Les qualifiés joueront ensuite un deuxième tour, toujours en aller/retour. En cas de qualification, Bergerac affronterait soit Orvault, soit Poitiers, avec un match aller à l'extérieur le 12 juin et le retour à Campréal le 19 juin. A l'issue de ce deuxième tour, les six équipes qualifiées montent en D2.
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