Nicolas Le Bellec va donner au BPFC un nouveau style de jeu. © Sylvain Desgroppes. |
Sylvain Desgroppes : Comment
vous situez-vous dans ce nouveau projet ?
Nicolas Le Bellec : Je
connaissais les hommes dans ce club, pour y avoir été souvent
confronté avec les équipes que j'ai coaché. On avait appris à se
connaître. Ce sont des gens qui font confiance et laissent
travailler. On a le sentiment d'un club qui avance. Je suis très
heureux d'être dans ce projet. Il y a des choses à faire, mais
justement, j'aime ces challenges, je suis heureux de participer à
cette aventure et de contribuer au développement du club, d'y
apporter une petite touche et d'y laisser une trace.
Quel bilan global faites-vous du BPFC ?
On
a un groupe de joueurs de qualité. Maintenant, il faut améliorer
les infrastructures et tout ce qu'il y a autour de l'équipe. C'est
capital, et cela se fera au quotidien. Si on veut avoir des ambitions
et viser plus haut, il faut que tout ce qu'il y a autour permette
d'être compétitif. Il faut plus de ressources humaines par exemple,
développer les infrastructures à disposition, avoir un cadre de
travail agréable est important. Il faut développer des liens, que
tout le monde soit associé à ce projet bergeracois.
Comment
jugez-vous votre groupe ?
Les
garçons sont réceptifs, ils adhèrent au discours. Ce qui me plaît,
et c'est ce que l'on aime quand on est coach, c'est que ce que l'on
veut mettre en place et que l'on travaille à l'entraînement, on le
retrouve dans les matches. Les joueurs savaient ensuite qu'il y
aurait du recrutement, notamment avec les blessures de North et
Romain (deux des premières recrues, NDLR). L'idée est d'étoffer
encore le groupe. Mais on ne précipite pas les choses, on cible bien
les profils, mon envie est de profiter de toutes les ressources
internes d'abord.
Quel
est votre projet de jeu ?
Dès
le premier jour de reprise, j'ai expliqué le projet de vie que
j'attendais. Le reste, autour du projet de jeu sportif, se passe à
travers de nombreux exercices, pour mettre en application des
principes forts que j'ai ciblé et identifié avec le groupe. J'ai
une idée générale, mon rôle est de faire adhérer les joueurs à
celle-ci, qu'ils croient au projet, et qu'ils s'accaparent les
choses. Il y a un cadre de jeu, et beaucoup de liberté à
l'intérieur pour eux.
Quelles
sont les adaptations possibles ?
On
joue en 4-2-3-1, mais on est capable de modifier ce système. Comme
je donne de la liberté aux joueurs, j'aime aussi m'en laisser et
avoir la possibilité d'utiliser différents systèmes tactiques, en
sachant que le cadre restera toujours le même. Mais un match se
découpe en plusieurs temps, et l'idéal est d'avoir la capacité de
changer plusieurs fois de systèmes en cours de jeu. Il s'agit de
culture de jeu, d'intelligence tactique. Il faut aussi des joueurs
polyvalents. La polyvalence est une richesse, elle permet de faire
les choses avec plus de liberté dans un groupe réduit.
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