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Les sarladais doivent se ressaisir pour éviter toute désillusion. © FCSM. |
«
On regarde plus derrière nous que devant ». Ces mots sont ceux du
coach du FC Sarlat-Marcillac Olivier Liblanc, lucide face à la
situation de son équipe, et inquiet de la mauvaise dynamique
actuelle dans laquelle elle est engluée. Cela fait quatre mois
bientôt que les sarladais n'ont pas connu la victoire.
Pourtant,
tout avait bien commencé. Après deux descentes consécutives, la
reconstruction progressive de l'effectif semblait porter ses fruits.
Les jeunes recrutés à l'été 2016 possédaient un an d'expérience
en plus, et étaient rejoints par plusieurs autres jeunes joueurs
sortant des U18 du club, champions de l'inter-district Dordogne
Lot-et-Garonne. De quoi travailler pour le coach.
La
chute...
Le
départ est prometteur, avec quatre victoires, pour un nul et deux
défaites. Fin novembre, après cette quatrième victoire obtenue à
Ambarès en sept journées, le FCSM est cinquième. « On fait un bon
départ, j'ai été agréablement surpris de commencer aussi bien. On
était descendu d'une division, et on était à un niveau qui nous
correspondait plus », avance Olivier Liblanc.
Mais
depuis, plus rien... Seulement deux points de pris. Deux nuls, pour
sept défaites, dont six par un but d'écart. « Les matchs passent
et je ne sais plus quoi penser... Il nous manque quelque chose, de
l'expérience, de la maturité », estime le coach. Mais le problème,
au fil des semaines, devient de plus en plus profond.
La
preuve lors des deux dernières rencontres. Contre Saint André de
Cubzac, Sarlat mène 1-0, face à un adversaire réduit à dix après
vingt minutes, mais se fait finalement rejoindre sur penalty... À
Médoc Océan la semaine dernière, les périgordins mènent
également à la pause, peuvent tuer le match, mais manquent le coche
et s'inclinent au final 2-1... « Quand on mène, on est fébrile, et
si l'adversaire égalise, on l'est encore plus », reconnaît Olivier
Liblanc.
Le
problème est donc avant tout mental. « Le groupe est atteint
psychologiquement, et a du mal à finir les matchs... », ajoute le
coach. Pourtant, à côté, tactiquement et techniquement, des bases
sont présentes. « On produit du jeu, on se procure de nombreuses
occasions, mais le gros point noir est notre efficacité offensive »,
admet le technicien.
Match
à pression
Les
sarladais ont en effet la plus mauvaise attaque de la poule avec
Ambarès, le club contre qui ils comptent leur dernière victoire. Le
club aussi qu'ils vont recevoir ce samedi. La rencontre s'annonce
serrée, alors que les girondins comptent un point d'avance. « Ils
sont assez irréguliers dans leurs résultats... Mais c'est une
équipe qui reste solide défensivement, regroupée autour d'un bloc
compact, et qui procède par contres », analyse Olivier Liblanc.
Mais
le club du Périgord Noir n'a plus le choix, il faut trouver les
solutions pour prendre les trois points, alors que tout s'est
resserré en bas de tableau, les six derniers se tenant en trois
unités. « Il nous faut impérativement une victoire pour
sortir de cette zone... Notre objectif devient le maintien avant tout
», lance encore le coach.
À
domicile, les choses ne sont pourtant pas simples pour Sarlat, qui
n'a gagné qu'un seul de ses huit matchs cette saison... Mais les
idées fondamentales du jeu ne vont pas changer. « On va aller les
chercher très haut, car on se doit de faire la différence. On va
faire du jeu, passer sur les côtés, et il faut enfin être
efficace. Puis s'organiser pour mieux gérer », dévoile le coach
sarladais.
À
six journées de la fin, le temps est compté pour Sarlat, qui doit
absolument éviter la dernière place, synonyme de relégation en
district... La mobilisation est générale, et il faut explorer
toutes les solutions. « On va se réunir et discuter avant
l'entraînement ce vendredi, que chacun exprime son ressenti. On a
besoin de ça », conclut Olivier Liblanc.
Sarlat (9e, 15 pts) – Ambarès (7e, 16 pts)
Plaine
des jeux de La Canéda, coup d'envoi samedi à 20h00.
Arbitres
: Khalid Abdennouri, assisté de Christophe Besson et Hervé Autière.
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