La
jeune réserve trélissacoise est en difficulté dans son championnat
R1, comme souvent en début de saison, mais le coach Frédéric Venou
reste optimiste.
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Les jeunes trélissacois n'ont pas encore complètement franchi le cap du monde senior. © TFC. |
Sylvain Desgroppes : Comment
expliquez-vous un nouveau début de saison difficile ?
Frédéric Venou : Chaque
année, cela se répète, effectivement, nos débuts sont difficiles
en championnat (Trélissac n'a jamais été au-dessus de la neuvième
place cette saison, NDLR), mais c'est aussi parce que cela se répète
que l'on n'est pas inquiet. L'effectif n'est jamais le même, le
groupe se rajeunit beaucoup, il y a un laps de temps nécessaire pour
que les jeunes prennent conscience que même s'ils sortent des U19 DH
voire Nationaux, le monde senior représente encore autre chose.
Malgré la victoire contre Marmande 5-0, les résultats n'ont pas suivi...
Il
faut plus de temps que cela pour passer réellement un cap.
L'effectif de la N2 a aussi été décimé par les blessures et les
suspensions, on n'a rarement pu compter sur des renforts. Sébastien
Demacon était par contre avec nous contre Marmande, et il a été
très décisif. Globalement, dans le jeu, on est cohérent, mais il
manque l'efficacité offensive. Il faut vraiment que l'on arrive à
marquer pour se rendre les matchs différents, on martèle ce message
deuis un mois et demi.
Comment
travaillez-vous ?
On
travaille beaucoup sur le réalisme offensif, pour avancer autour de
notre contenu satisfaisant et du nombre d'occasions important que
l'on se crée. On cherche à améliorer non seulement le dernier
geste, mais aussi les relations offensives et la dernière passe.
Mais on ne travaille pas uniquement cela non plus, c'est intégré
dans nos séances où l'on met en place des bases de jeu générales
et facilement assimilables par le groupe, quels que soient les
joueurs que l'on a ensuite selon les weekends.
Vous
restez sur une nouvelle victoire 5-0 en championnat, un déclic ?
J'ai
appris à ne pas trop me projeter vers la suite. C'est notre deuxième
victoire, cela montre que l'on est capable de faire de bonnes choses
dans ce championnat. Mais il faut que le collectif montre surtout ses
capacités dans la continuité. C'est toujours ce qui est le plus
difficile avec un groupe de jeunes joueurs. Il faut que l'on garde
notre état d'esprit, que l'on soit plus régulier, et que l'on
n'oublie pas notre socle commun sur le mental, la tactique, la
technique, et l'athlétique.
Comment
abordez-vous la réception d'Orthez ?
C'est
un match comme les autres pour nous. On attend de voir sur le terrain
si l'on peut reproduire le match réalisé à Arin Luzien. La
constance dans la performance est peut-être l'axe de progression le
plus important. Orthez est une équipe qui avait été très joueuse
au retour l'an dernier, on s'attend à un bon match. On essaie aussi
d'avancer sur l'appréhension des matchs, à domicile notamment. Sans
aller jusqu'à refuser le jeu, qui est notre base de réflexion, il
faut savoir s'adapter, apprendre à jouer différemment parfois.
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