Nouveau
weekend, nouveau derby en coupe de France entre les deux clubs
périgordins, mais cette fois chez les féminines. Encore une
fois...
Les duels entre Bergerac et Trélissac sont toujours serrés. © Archives Sylvain Desgroppes. |
Bergerac
et Trélissac, deux clubs qui se connaissent par cœur. Entre les
équipes seniors et les jeunes, les derbys sont nombreux dans la
saison. La semaine dernière, l'un d'eux concernait les deux équipes
de N2 qui s'affrontaient lors du sixième et dernier tour régional
de coupe de France. Ce dimanche, c'est au tour des féminines.
Deux
équipes qui ont l'habitude de se jouer. Elles qui sont dans une
poule unique en Régional 1 se font face deux fois par an en
championnat. Mais elles sont aussi très souvent opposées en coupe.
En 2015-2016, c'était en quarts de finale de coupe d'Aquitaine. L'an
dernier, c'était au troisième tour de la coupe de France, le
dernier tour régional, puis en demi-finale de coupe d'Aquitaine.
Et
cette saison donc, en attendant une toujours possible opposition en
coupe régionale, c'est déjà dans cette compétition nationale que
le tirage au sort les met en face, encore à Trélissac, comme les
trois fois précédentes. Trois matchs qui se sont terminés par des
séances de tirs au but, et que Bergerac a gagné à chaque fois.
«
Le tirage est frustrant, on rejoue à chaque fois cette équipe, on
aurait aimé découvrir d'autres clubs avec l'agrandissement en
Nouvelle-Aquitaine », remarque Christophe Pecastaings, le coach
trélissacois. Un avis que partage son homologue bergeracois Serge
Pialat : « On se connaît par cœur, on se joue trois ou quatre fois
par an. Même si c'est un derby, cela perd un peu de sa saveur »,
continue-t-il.
Malgré
tout, le mot est bien prononcé, et qu'on le veuille ou non, c'est
bien de derby dont on parle ce dimanche. Et ces matchs-là sont
toujours serrés, comme l'ont donc montré les dernières
confrontations directes. Même si le mois dernier, Bergerac est venu
s'imposer 4-0 à Trélissac lors de la première journée de
championnat.
L'émotionnel
de la coupe
«
On a mis les ingrédients nécessaires pour se rendre le match plus
facile ce jour-là. Mais une victoire va toujours se chercher, il n'y
a jamais de match facile et on ne peut pas tenir compte de ce
résultat lors d'une première journée de championnat », prévient
Serge Pialat, qui s'attend encore à un match difficile dans la
banlieue périgourdine.
Si
Bergerac va évidemment jouer pour gagner, alors que les ambitions
sont de jouer toutes les compétitions au maximum des possibilités,
à Trélissac, l'approche est différente, après un début de
championnat délicat (quatre revers en quatre journées). « La coupe
va nous permettre de changer d'air. On est en progrès ces derniers
temps, on veut continuer dans cette voie », précise le coach.
Le
dicton est bien connu dans le monde du football, ''sur un match, tout
est possible''. C'est avec cette idée bien en tête que chacun des
deux clubs aborde la rencontre. L'un pour y croire et renverser la
hiérarchie, Christophe Pecastaings se décrivant comme « le Petit
Poucet, face à une équipe plus expérimentée ». L'autre
pour garder un maximum de vigilance. « Notre erreur serait de croire
que le match va être facile », précise Serge Pialat.
La
coupe de France introduit toujours une incertitude supplémentaire,
son lot de surprises à chaque tour. « Les tours de coupe engendrent
toujours un côté émotionnel, car tout se joue sur un match. On va
voir comment on aborde cet aspect-là, sans se mettre la pression,
mais avec l'envie de montrer nos progrès », conclut de son côté
Christophe Pecastaings.
«
Ce sont des matchs couperet, l'adrénaline est maximale. Beaucoup de
choses se jouent sur l'envie et la détermination, il faut se mettre
à la hauteur de l'événement, mes joueuses apprécient ce format », ajoute Serge Pialat. Le décor est
planté pour ce nouveau derby entre les deux clubs. Qui ne sera de
toute façon pas le dernier de la saison...
Trélissac (R1) –
Bergerac (R1)
Stade Firmin Daudou, coup
d’envoi dimanche à 15h00.
Arbitres : José Da Silva, assisté
d'Anne Sophie Tinder et Anna Rodrigues Mendes
Le
groupe de Trélissac : Akduz, Archer, De Sousa, Dion, Fagué,
Hillairet, Homedes, Mallet, Marcon, Pujol, Ramdani, Simon, Sudrie,
Texier, Thommasson.
Le
groupe de Bergerac : Camus, Carrié, Cerdan, Chaboisseau, Claret,
Drouault, Goubie, Lebled, Leveque, Martin, Masdupuy, Nierichlo,
Soares, Zaïda.
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