Après
une longue préparation de sept semaines, le Bergerac Périgord
Pourpre Handball commence ce soir sa saison à Cannes. Un seul
objectif : monter en D2.
A Cannes, les bergeracoises veulent commencer leur championnat de la meilleure des manières. © Sylvain Desgroppes. |
C'est
le grand saut. Sept semaines se sont écoulées depuis la première
séance collective le mardi 1er août. Sept semaines de travail
intense pour en arriver, enfin, à cette première journée de
championnat, dans une saison remplie d'ambitions. « Le groupe est
impatient d'en découdre. Certes, il y a eu ce match de coupe de
France (victoire 39-17 à Floirac/Cenon, club de N3, NDLR), mais on
attend tous ce gros test match », avoue Pascal Carfantan.
C'est
donc au coach arrivé cet été en Périgord qu'a été confiée la
mission de monter en D2. Ce qui sera peut-être un peu plus facile
cette année, sur le papier en tous cas, puisque les deux premiers de
chaque poule de N1 seront promus (contre un seul habituellement).
Encore faut-il assumer cet objectif et ce statut au sein de la poule
1 de N1.
«
Assumer, c'est imposer son jeu, c'est montrer à toutes les équipes,
notamment les concurrents directs, que battre Bergerac sera toujours
difficile, c'est mettre la pression sur les autres en permanence »,
dévoile Pascal Carfantan. Ce qui signifie aussi que le B2P devra
trouver plus de constance, ce qui a manqué l'an passé.
La
régularité doit être double, à la fois dans la capacité à
reproduire des performances de haute volée tous les weekends, et
dans la pression constante à mettre à son vis-à-vis au cours d'un
match. Cette problématique n'a pas échappé au coach : « Bergerac
avait cette difficulté l'an passé, en creusant un écart puis en le
reperdant. Si on mène de +8 à la pause, il faut gagner le match de
+12 ».
Un
gros morceau
Cependant,
au-delà de tous ces constats, un autre sujet préoccupe le
technicien au moment d'aborder cette première journée. Il est
d'ordre physique... « On a bien commencé la préparation. Mais des
soucis physiques chez certaines joueuses, qu'elles traînent depuis
longtemps, ont empêché de bien finir. C'est le cas pour Souad
Titou, Rita Saraïva, Marion Fayemendy, qui n'arrivent pas dans les
meilleures conditions. Et Pauline Handy s'est blessée aussi »,
souffle Pascal Carfantan.
De
quoi s'inquiéter quant à la bonne santé de la base arrière
bergeracoise pour affronter Cannes, l'un des gros morceaux, déjà,
dans cette poule. L'attention de Pascal Carfantan se porte en
particulier sur Jelena Popovic. L'internationale serbe (90
sélections), possède une solide expérience au haut niveau
(vice-championne du monde 2013, championne de France 2013...). A 33
ans, l'arrière droite sera un vrai danger.
Mais
ce n'est pas le seul. « Je pense que c'est la meilleure joueuse du
championnat. Elle donne le tempo, peut marquer, distribuer. Autour,
il y a un groupe équilibré, plusieurs gauchères, deux bonnes
gardiennes, le danger vient de partout », prévient Pascal
Carfantan. Bergerac fait donc face à l'un des principaux prétendants
au haut du tableau pour le technicien, avec Pays d'Aix ou Bordes.
Mais
pour ce premier match de la saison, le club a des armes à faire
valoir évidemment. Notamment son collectif, plus huilé étant donné
le faible nombre de mouvements. Tout pourrait se jouer sur la
défense, un point que le coach a particulièrement travaillé au
cours de cet été. Défendre fort, avec ambition, volonté, et
derrière enchaîner sur du jeu rapide, telle est l'idée.
Vérification ce soir pour le grand départ.
Cannes
– Bergerac
Palais
des victoires, coup d’envoi à 20h30.
Arbitres
: Franck Plazanet et Alexis Vallet.
Le
groupe :
Boudjellal,
Chbira,
Deschildre,
Dupont,
Fayemendy,
Hodosi,
Ialomiteanu,
Kangah, Michel, Saraïva,
Svetlova, Titou.
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