A
deux semaines de la reprise du championnat, le coach de l'ES Gardonne
dresse un premier état des lieux de l'évolution de son équipe.
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Le groupe gardonnais a beaucoup changé et enchaîne matchs et entraînements pour trouver ses marques. © Mathieu Behague. |
Trois
semaines se sont écoulées depuis la reprise des entraînements de
l'ES Gardonne le 07 août dernier, et il en reste encore deux avant
le début du championnat. Une période par conséquent intéressante
pour faire le point avec le coach Christian Ortega sur le travail
mené jusque-là, et les principaux points de progression sur
lesquels se concentrer encore.
Car
cette période estivale représente plusieurs défis. Au-delà des
fondamentaux d'ordre physique et technique, Gardonne doit aussi se
pencher sur le collectif, et sur la tactique, les systèmes à mettre
en place, avec un fond de jeu évoluant forcément. Encore plus avec
un effectif comptant quatre nouveaux joueurs sur dix, et même six
nouveaux joueurs parmi les douze du groupe élargi dont dispose le
coach lors des entraînements.
«
On sent un groupe très impliqué, les anciens joueurs comme les
nouveaux ont envie de jouer ensemble, de s'investir, il y a beaucoup
de bonne volonté, l'évolution est constructive », se réjouit le
coach. Une bonne ambiance de travail qui lui permet d'être plus
efficace, sur une durée totale de cinq semaines avec laquelle il a
peu l'habitude de composer.
Alors,
après une première semaine de préparation très orientée sur le
travail physique, la deuxième a permis « d'alterner le travail
collectif et le physique ». Ont suivi trois matchs amicaux, un en
fin de deuxième semaine, puis deux la semaine dernière. « On a
fait cinq semaines, là où j'en fais six ou sept en principe. Mais
pour compenser, on a augmenté les charges de travail, l'intensité,
et le groupe l'encaisse bien », précise Christian Ortega.
Attendre
le déclic
C'est
l'un des points de satisfaction à l'heure actuelle. « Les troupes
sont bien physiquement. Et le groupe a vraiment un très bon état
d'esprit, une vraie envie de réussir ensemble », note le coach. Il
reste donc deux semaines, avec un match amical le jeudi 31 août à
Villeneuve sur Lot (N3) et au total sept séances d'entraînements,
pour avancer sur le reste, et notamment les aspects tactiques.
Car
les trois premiers matchs amicaux ont bien mis en évidence le
déficit de l'équipe sur ce domaine. « Il faut trouver une alchimie
autour de cette envie des joueurs. On sent que l'on est dans une
phase de réflexion, les joueurs ont envie de bien faire mais ils
hésitent souvent trop », remarque Christian Ortega.
Ce
qui génère un nombre de pertes de balle important. Un point
forcément dommageable, quand le jeu de passes était la grande force
de l'ESG l'an passé. Mais un déficit logique aussi. Avec les
changements de joueurs, il faut trouver des automatismes. Si certains
systèmes sont encore présents cette année, Christian Ortega en
ajoute d'autres aussi.
La
physionomie de l'équipe ayant évolué, avec plus de physique, de
puissance et de taille à l'intérieur, forcément, Gardonne, tout en
gardant l'esprit global de jeu du coach, va adapter ses systèmes à
ses joueurs. « De nouvelles formes de jeu se mettent en place, mais
on est encore en chantier. Le jeu de passes est trop approximatif, il
faut trouver du liant entre les joueurs », admet le technicien
gardonnais.
Les
explications, logiques, doivent être suivies d'effets pour que l'ESG
soit prêt à livrer son premier combat le 09 septembre prochain à
Marmande contre le BBM. « En voulant bien faire, les joueurs perdent
en naturel, ils hésitent... Il faut que l'on retrouve de la
fluidité, qu'un déclic arrive pour que l'on soit plus en confiance
et que l'on exploite tout notre potentiel », conclut Christian
Ortega.
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