Loin
de ses ambitions initiales, Antonne se doit de s'imposer chez
l'avant-dernier de la poule pour assurer le plus vite possible son
maintien.
L'équipe d'Antonne version 2016-2017, avec le coach Arnaud Dutruch (en bas à dr.) et son adjoint Frédéric Delair (en bas à g.). © Julien Lagrange. |
Que
la saison peut paraître longue pour Antonne. Le club, promu en
Régional 3 cette saison, pouvait avoir quelques ambitions au regard
de la qualité de son effectif. Le coach Arnaud Dutruch pouvait
comptait sur un groupe complet. Mais depuis le début de la saison,
le manque criant de continuité dans les résultats n'aura jamais
permis de s'installer dans la première moitié de tableau.
Mais
depuis, trois matchs ont suivi sans victoire. « C'est difficile à
expliquer, dautant plus que sur certains matchs, le contenu est bon.
Il y a un manque de réussite offensive. On est également trop
facile à déstabiliser. C'est plus dans la tête que dans les pieds
que tout cela se passe », estime Frédéric Delair.
Pour
l'ancien trélissacois, adjoint d'Arnaud Dutruch, l'inconstance de
l'équipe n'est donc pas intrinsèquement due à son niveau. « D'un
dimanche à l'autre, on ne sait pas quel visage on va montrer. Le
groupe vit bien, mais dès qu'il y a une difficulté, un terrain
moins bon pour une équipe joueuse comme la notre, deux ou trois
faits de jeu..., une frustration apparaît vite », développe-t-il.
De
la confiance
Pour
remédier à ce problème, il faut en résoudre un autre, celui de
l'efficacité offensive. C'est le choix des coachs, et il peut se
comprendre. Si Antonne devient plus tueur, cela pourrait éviter
justement que certains scénarios délicats à gérer se déroulent.
Cette philosophie se voit lors des entraînements.
Frédéric Delair. © D.R. |
«
Notre travail se fait toujours à base de jeux et de conservation. En
ce moment, on ponctue ce travail par de la finition, la recherche de
relations entre les joueurs, la confiance des attaquants », continue
Frédéric Delair. Ce dernier espère bien voir le travail payer ce
weekend, avec un déplacement important à Macau.
Chez
l'avant-dernier de la poule, les périgordins ont en effet la volonté
de mettre fin à cette série de trois matchs sans succès. Une série
sur laquelle ils n'ont inscrit qu'un seul but... A l'extérieur,
paradoxalement, Antonne est plus à l'aise, avec déjà dix points de
pris en sept matchs (pour huit points en huit matchs à la maison).
Une
statistique renforcée par celle de Macau à domicile. Le club
girondin est en effet en grande difficulté sur son terrain, avec un
seul nul pour sept défaites en championnat cette saison. « Cela
peut rajouter une corde à notre arc, ils doutent peut-être chez
eux, psychologiquement ils ont forcément cela en tête. Ce sont des
informations que l'on donne avec parcimonie à notre groupe, même si
on évite de trop parler de l'adversaire. Le résultat dépend
surtout de nous », précise le coach adjoint.
A
l'aller, Macau était venu signer son premier succès de la saison à
Antonne, s'imposant 3-1. Il y a donc un peu de revanche dans l'air,
même si dans le jeu, cela ne devrait rien changer. « On ne sait pas
faire autre chose que de demander à notre groupe de bien jouer au
foot. On ne va pas déroger à notre ligne de conduite, on va
chercher à avoir la possession, à bien alterner entre attaques
placées et attaques rapides », explique Frédéric Delair.
En
cas de victoire, Antonne éliminerait quasiment définitivement un
adversaire pour le maintien, prenant dix points d'avance sur Macau à
six matchs de la fin.
Macau
(11e,
11 pts) – Antonne (7e,
18 pts)
Stade
Petit Prêtre de Macau, coup d'envoi dimanche à 15h30.
Arbitres
: Christophe Chalvidan, assisté de Laurent Aubert et Pascale
Demoulin.
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