A
31 ans, Abdel Jamaï apporte expérience et sérénité au groupe
bergeracois, ce qui en fait un élément indispensable pour Fabien
Pujo.
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Abdel Jamaï est la caution expérience, le guide dans le milieu de terrain bergeracois. © Laurent Guine. |
Sylvain Desgroppes : Comment
gérez-vous l'alternance coupe et championnat ?
Abdel Jamaï : On
a perdu notre dernier match de championnat 3-0 à Fontenay. Donc ce
match de coupe de France est aussi un moyen de reprendre de la
confiance pour peut-être réaliser l'exploit et se remobiliser pour
le championnat qui reste notre objectif principal. Après, la coupe
représente aussi du bonus pour l'image de la ville, du
département...
Avoir dix jours de préparation était-il la meilleure chose ?
On
a eu dix jours pour bien se concentrer et se préparer, cela laisse
le temps de bien percevoir cet événement. On sait que cela ne sera
pas facile. Le coach est aussi très compétent pour mobiliser des
outils comme la vidéo, on a eu le temps de travailler, de se
motiver, pour arriver à ce match remonté comme des pendules.
Comment
avez-vous géré cette période ?
Pour
nous, comme toujours, c'est le travail en premier. On essaie de
rester sur les fondamentaux, le travail, l'humilité, la
communication entre les joueurs, car on veut vite réagir derrière
la défaite de Fontenay et que l'on encaisse trop de buts sur les
premiers matchs de 2017. On doit retrouver une solidité défensive,
de bonnes bases, ce qui a fait notre force jusque-là.
Quelle
est votre aventure personnelle avec la coupe de France ?
Ma
meilleure performance reste un quart de finale avec Cannes lors de la
saison 2013-2014. On avait battu Troyes, alors en ligue 2, puis Saint
Etienne et Montpellier (avant de perdre contre Guingamp, Ligue 1,
NDLR). Ce sont des souvenirs qui marquent un joueur à vie, c'est une
aventure, une occasion de croiser le haut niveau...
En
quoi votre expérience est importante ?
Cette
aventure en coupe, ce sont des expériences, des anecdotes qui
reviennent. Ce sont de beaux parcours comme on en vit un en ce
moment. J'essaie de retransmettre tout cela naturellement. J'essaie
déjà d'être performant et exemplaire sur le terrain. Après,
j'échange pendant ou après les entraînements selon les joueurs.
Vous
avez un rôle de cadre important dans cette période.
Ce
rôle est venu petit à petit, avec l'expérience que j'ai pu
accumuler. Je l'avais déjà à Pau, où j'étais capitaine de
l'équipe (le joueur a évolué en CFA à Pau ces deux dernières
saisons, NDLR). Je continue ici à Bergerac même si je n'ai pas le
brassard, c'est quelque chose qui est naturel chez moi de transmettre
et de partager.
Sentez-vous
la pression monter ?
On
voit que tout le groupe est concerné. Certains joueurs étaient là
à Doazit par exemple lorsque l'on se qualifie en prolongations au 6e
tour, d'autres sont là aujourd'hui, c'est tout le groupe qui est
mobilisé sur cette compétition. On s'est qualifié à l'arrachée
parfois contre des équipes plus petites, maintenant on se retrouve
le petit poucet.
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