Les
bergeracoises affrontent une équipe de D2 pour la première fois,
avec l'envie de se tester et l'espoir que la magie de la coupe de
France opère.
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Après sa victoire aux tirs aux buts à Trélissac au tour précédent, c'est un autre défi qui se présente pour Bergerac face à une D2. © Sylvain Desgroppes. |
Seizièmes
de finaliste l'an passé dans cette même coupe de France,
victorieuses de la coupe d'Aquitaine, proche d'une grosse performance
pour l'accession en D2 contre Caen, les féminines du BPFC vont
inscrire quoi qu'il arrive ce dimanche une ligne de plus à leur
histoire. Pour la première fois, elles se préparent à affronter
une équipe de D2, La Roche sur Yon.
Malgré
tout, pour ce dernier, le match peut représenter une étape
importante de plus dans la construction du pôle féminin. « C'est
la deuxième année consécutive que l'on participe au tour fédéral,
et quel que soit le résultat, c'est un repère. C'est aussi
l'occasion de mettre en avant les féminines, encore plus si l'on
parvient à passer », explique-t-il.
C'est
aussi et surtout une marche de plus, qui va dans le sens des
ambitions nourries par le BPFC de jouer au minimum les barrages,
voire de monter en D2. De ce point de vue là, la saison est bien
lancée. Les bergeracoises sont en effet leaders de leur championnat
à la fin des matchs aller, avec sept victoires et deux nuls. «
Entre le parcours de l'an dernier et notre départ en championnat, on
sent maintenant un vrai changement. On nous prend au sérieux, on est
attendu », estime Thierry Duponteil.
Ces
gros matchs disputés, en coupe de France contre Poitiers, Limoges,
Orvault, en barrages avec la double confrontation contre Caen, sont
aussi une base de travail pour Bergerac. « On a accumulé de
l'expérience sur ces matchs où le rythme est différent. On sait ce
que l'on peut faire et ne pas faire dans la préparation, dans la
gestion d'avant-match, et dans la gestion du match aussi, où l'on
sait que l'on a une vraie capacité de réaction », complète le
coach adjoint.
Encore
progresser
Fort
de ces certitudes, et d'un jeu solide, bien organisé, mis en place
l'an dernier, le duo d'entraîneur précise sa méthode cette saison.
« On est beaucoup plus exigent sur l'application dans les gestes
techniques, sur la vitesse à mettre dans le jeu, dans les phases de
transition, sur la tonicité, le mouvement permanent à donner au jeu
», détaille un technicien conscient des progrès à mettre en œuvre
pour voir plus haut avec ce groupe travailleur, au potentiel encore
supérieur. Autour, les dispositifs varient, s'orientant
majoritairement sur le 4-2-3-1 ou le 4-3-3.
La
force de l'équipe se concentrant sur la capacité des trois joueuses
au milieu du terrain de poser le jeu, de récupérer, de donner le
rythme. Et de se projeter vers l'avant. Même si sur le point de
l'efficacité offensive, Thierry Duponteil le reconnaît, tout n'est
pas encore parfait. « On doit travailler offensivement, avoir plus
de réalisme. On se crée beaucoup d'occasions, mais c'est parfois
frustrant de ne pas marquer », explique-t-il.
Cela
pourrait l'être dautant plus ce dimanche. Car face à la D2 de La
Roche sur Yon, Bergerac aura probablement moins d'occasion que
d'habitude. Et la capacité à être efficace, à tuer son adversaire
à la moindre opportunité sera un facteur clé de la rencontre. Car
pour le reste, avec son statut de favori, La Roche sur Yon devrait
venir avec l'intention d'imposer son jeu.
Actuellement
sixième sur douze de leur poule, les vendéennes ont la deuxième
place en ligne de mire à trois points, elles qui viennent de battre
le leader Lille, jusqu'alors invaincu, et qui ont un match en retard
à jouer contre le dernier Boulogne. Surtout, la Roche sur Yon reste
sur trois victoires consécutives en championnat.
«
On se doute qu'ils vont vouloir s'installer et avoir la main-mise sur
le match. A nous de mettre de la folie et une vraie combativité pour
les faire déjouer. Cela reste la coupe de France et sa magie, on ne
peut rien prévoir », conclut Thierry Duponteil. Une qualification,
qui serait tout de même un exploit, serait une preuve de plus de la
capacité du groupe bergeracois à franchir les étapes, toujours
plus haut.
Bergerac (DH) – La Roche
sur Yon (D2)
Stade synthétique du Pont
Roux, coup d’envoi dimanche à 14h30.
Arbitres : Azzouz Touzani, assisté
de Xavier Mortassagne et Quentin Delannes.
Le
groupe (sous réserve) : Bela,
Bernard, Bodain,
Busillet,
Camus,
Carrié,
Cerdan, Chaboisseau, Chouet,
Claret,
Demarconnay,
Goubie, Leveque,
Martin,
Morales, Nierichlo, Simon-Chautems.
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