Tout
juste promu, Boulazac est déjà deuxième de sa poule de Régional
2. Mais le coach Frédéric Muller reste très prudent quant à la
suite des événements.
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L'équipe de Boulazac pour cette saison 2016-2017, avec le coach Frédéric Muller en bas à gauche. © Boulazac. |
Depuis
de nombreuses années maintenant, Boulazac ne cesse de grimper les
échelons, du football départemental tout d'abord, puis du football
régional. Le club, qui vient d'arriver pour la première fois de son
histoire en Régional 2, continue sur sa dynamique et se retrouve
deuxième après cinq journées.
Humilité
«
Même si on dit ça après être éliminé, cela va permettre
d'éviter les cartons, et laisser des weekends de repos, alors que
l'on travaille dur la semaine », avance Frédéric Muller, qui prend
une part de responsabilité sur ces résultats. Le bon départ en
championnat ne compense pas dans sa tête, malgré une seule défaite
et un nul pour trois victoires. « Le bilan sera satisfaisant si on
gagne ce weekend. Mais si on est accroché à domicile, cela veut
dire que l'on est limite sur nos objectifs », explique-t-il.
En
restant aussi discret sur d'éventuelles ambitions, avec cette idée
de garder les pieds sur terre et de ne pas se laisser emporter par la
dynamique ambiante, Frédéric Muller est aussi dans son rôle de
coach, tout en vigilance, en prudence. « Mon discours se veut
réaliste. L'objectif, c'est le maintien, en toute humilité. On va
faire un maximum de points pour cela avant de voir autre chose »,
précise-t-il encore.
Il
connaît pourtant l'image de son club, en Dordogne comme ailleurs en
ligue et notamment dans sa poule. Depuis quelques années maintenant,
Boulazac est le club à battre, devant le projet connu, ambitieux,
pour un club à la courbe de progression montante. Mais lui a une
autre vision : « On reste moyen pour le niveau. On a le défi
sportif du maintien, et le défi psychologique de garder la tête
froide, un travail difficile, de tous les instants ».
Du
jeu, du jeu, du jeu
Pour
continuer à poursuivre ces défis, Boulazac reçoit ce samedi soir
la réserve du Stade Montois, dont l'équipe fanion évolue en CFA. «
C'est un club formateur, ça joue bien au football, avec un effectif
jeune, ce sont des matchs intéressants à jouer et qui nous
conviennent bien », analyse Frédéric Muller, pour qui l'équipe
est un peu plus en déficit sur le côté « truqueur, menteur,
agressif, pour aller chercher un résultat sur certains matchs ».
Samedi,
sur le bon et grand terrain de Boulazac, c'est du beau jeu que les
spectateurs devraient voir, à Boulazac comme au Stade Montois. « Je
m'attends à un jeu très écolier, avec du travail sur la largeur,
beaucoup de circuits, un jeu bien préparé. L'équipe sera toujours
en place, les faire dézoner sera compliqué », juge le coach
boulazacois.
Sa
philosophie, tourné de plus en plus vers un football offensif, et
son plan de jeu pour la soirée préfigurent ainsi d'un match
spectaculaire : « On va aller les chercher haut, essayer d'être
plus agressif que d'habitude pour les gêner. Quitte à s'exposer à
des contres. Ce n'est pas grave de prendre un but si on en met deux
», conclut-il.
Boulazac
(2e,
10 pts) – Stade Montois B (7e,
7 pts)
Stade
Lucien Dutard, coup d'envoi samedi à 20h00.
Arbitres
: Vanessa Cruchon, assisté de Jérôme Dauga et Jean-Baptiste
Cuvelette
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