Le pôle féminin du BPFC
continue de se structurer, avec patience, autour d'une équipe senior
en DH et d'une école de foot sans cesse plus importante.
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L'équipe A, en DH, est entraînée par Serge Pialat. © Jean-Marie Gremen. |
Au Bergerac Périgord FC,
le football se conjugue aussi au féminin. Née il y a seulement
quatre ans, la section féminine n'a de cesse de grandir et de se
structurer. Un simple regard sur l'équipe fanion le prouve. Au
départ en PH, lors de la saison 2012-2013, l'équipe a acquis sa
montée dès la première année.
La DH comme leader
Arrivé lors de l'été
2015, le coach de la A Serge Pialat revient sur cette saison intense,
qui avait pourtant démarré par trois nuls et deux défaites en
championnat. « Un déclic s'est créé dans le groupe, qui a pris
conscience de ses qualités et de ce qu'il pouvait faire. L'amalgame
a très bien pris entre toutes les joueuses, et cet état d'esprit et
cette ambiance ont permis d'enchaîner les résultats jusqu'au bout
», résume le coach.
Comme ses joueuses,
celui-ci est sorti éreinté mais heureux de cette saison, sa
première personnelle sur un banc de touche en féminines. « C'était
une découverte, j'ai pris mes repères doucement. On ne gère pas le
groupe de la même façon, il faut plus de subtilité. Et surtout, il
y a de vraies discussions, des échanges avec le groupe, qui ont
permis d'avancer ».
Après cette bonne saison,
il faut maintenant repartir de l'avant. Avec des ambitions
évidemment, mais aussi l'envie de passer un cap dans le contenu et
le jeu proposé chez Serge Pialat. « On a un acquis, c'est le groupe
de l'an passé, qui a pris de l'expérience, et on a essayé d'y
associer des profils pour lui apporter un supplément, tout en
gardant le même état d'esprit. Après, on va s'appuyer comme l'an
dernier sur une assise défensive solide », avance le coach.
Les bases posées, le
technicien bergeracois s'attache depuis cet été à travailler le
reste, pour rendre son équipe encore plus performante et continuer à
jouer les premiers rôles. « On a une marge de progression énorme
sur la gestion de nos possessions de balle, sur la capacité à
imposer les choses, à tenir le ballon, à avoir un bloc haut, en
mettant de l'alternance dans le jeu. On travaille beaucoup sur les
transitions entre les lignes », continue un Serge Pialat motivé par
un effectif avec lequel il peut travailler sans relâche. « Le
groupe est très curieux et travailleur », reconnaît-il.
De quoi nourrir des
ambitions. Et pourquoi pas continuer sur la lancée des quatre
premières années, en faisant à chaque fois mieux que la saison
précédente. Même si cette fois, ce sera compliqué, notamment en
coupe. « On aimerait jouer un gros à la maison en coupe de France
cette saison. Il y a aussi la coupe d'Aquitaine qui plaît aux
filles. Mais on sait que la coupe, c'est un ensemble de facteurs
aléatoires, le tirage, le fait de jouer à domicile ou non... »,
précise Serge Pialat.
Pour le championnat,
Bergerac peut logiquement avoir des ambitions, dans une poule bien
connue puisque quasiment identique d'année en année en DH. Seuls
Mérignac Arlac, redescendu de D2 après un passage d'une seule
saison, et l'ASMUR, promu, sont nouveaux. Bergerac a en tous cas
commencé par un nul, puis enchaîné quatre victoires derrière,
pour prendre la première place de la poule avec Eysines et affirmer
ses prétentions.
Un pôle complet
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L'équipe B des seniors évolue en PH. Elle est coachée par Sébastien Dieuaide. © Jean-Marie Gremen. |
Nouveauté de cette saison
derrière cette équipe fanion ambitieuse, une équipe réserve en
senior. Une équipe qui évolue aussi à onze, et qui est donc
inscrite en PH, le second niveau régional. « Cela permet de
dynamiser l'ensemble des effectifs », note Serge Pialat. Pour le
vice-président du BPFC en charge du pôle féminin Yann Mazzella, il
s'agissait « d'accepter toutes les joueuses venues se présenter au
club, et de répondre à leur demande de ne pas/plus jouer à huit ».
Une avancée réelle, mais
qui aura demandé du travail. Plus de joueuses, c'est plus
d'organisation pour les entraînements, plus de moyens pour les
seniors. C'est aussi la mise en place d'un staff pour la PH. Une
mission confiée à Sébastien Dieuaide. « Si on ne veut pas être
largué, il faut travailler avec deux équipes à onze structurées
et compétitives, comme le font Anglet, ASMUR, Eysines ou Mérignac
Arlac », explique Yann Mazzella.
La formation commencent dès les U7. © Marlène Hodée. |
La construction de la
filière féminine du BPFC passe aussi par l'école de football, qui
compte cette saison quatre équipes. Les U7, U11, U13 évoluent dans
les championnats de district masculins mais sont entièrement
féminines. Il faut y ajouter une équipe U17 inscrite dans le
championnat régional PH féminin.
Témoin de la force et de
la structuration de la filière féminine, mais aussi de l'ambiance
de travail, ce sont en très grande majorité des joueuses seniors
qui encadrent la soixantaine de jeunes licenciées. Une école de
football qui a reçu cet été le label argent de la Fédération
Française de Football.
Les U17, dernière étape de la formation avant les seniors. © Marlène Hodée. |
Si la section féminine
grandit autant, Yann Mazzella n'est pas seul pour s'en occuper. En
plus de l'ensemble des dirigeants qui l'entourent, ce dernier tient à souligner «
l'importance d'Amandine Carrié (capitaine de la DH, NDLR) présente
avec moi pour tout coordonner et organiser ». Deux emplois ont aussi
été créés au sein du BPFC pour se consacrer à cette section. Des
emplois confiés à deux joueuses seniors : « Marlène Hodée est
responsable de l'école de football féminine et entraîne les U17,
Lisa Morales a en charge la gestion du pôle féminin et les
animations, et elle entraîne les U13 », précise Yann Mazzella.
Le vice-président
n'oublie pas non plus de souligner l'importance du président du BPFC
pour encourager le développement de la filière : « On a la chance
d'avoir un président, Christophe Fauvel, qui nous suit, nous
soutient dans nos projets, partage nos ambitions, et nous donne les
moyens de construire », conclut-il.
Le groupe DH
Arlinda Bela, Claire Bernard, Pauline Bodain,
Sindy
Busillet,
Samantha Camus,
Amandine Carrié,
Sophie Cerdan, Julia Chaboisseau, Elodie
Chouet,
Julie
Claret,
Ophélie
Demarconnay,
Emilie Dupont, Pauline Goubie, Ophélie Leveque, Marina
Martin,
Lisa Morales, Ingrid Nierichlo, Sandra Sardella, Léa Simon Chautems,
Elodie Zaïda.
Le groupe PH
Ophélie Chapuizet, Ambre Coutelier, Marion Conord, Elisa Creyssac,
Maria Di Geronimo, Marie-Ange
Ducros,
Amandine El Kebir, Emeline Fagette, Ludivine Fagette, Claudia
Fremiotti, Emma Guillebot, Marlène Hodée, Elodie Lacour, Klervie Le
Roy, Maïlys Le Roy, Kelly Lobry, Charlène Villegente.
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