Pour
le troisième tour de la coupe de France, Bergerac se rend à Bègles,
un adversaire bien connu, avec des objectifs mesurés vu le contexte
actuel.
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Le groupe bergeracois, touché par quelques blessures, va devoir se montrer solidaire pour passer un tour de plus. © Eva FG. |
Ce
weekend, les handballeuses bergeracoises disputent le troisième tour
de la coupe de France. Compétition qui a permis de lancer
officiellement la saison, en septembre dernier, et qui prend une
place importante dans le calendrier. Pour preuve, elles y disputent
leur troisième match, soit autant qu'en championnat.
Au-delà
des résultats de l'équipe fanion, ce dernier a un regard
globalement serein sur le début de saison : « Le duo que je forme
avec Gaël Monthurel marche bien auprès des filles. Le coach est
également très présent avec l'ensemble de la filière féminine,
il apporte beaucoup, tout comme l'entente avec Montpon qui engendre
beaucoup de dynamisme et d'enthousiasme ».
Pour
autant, au niveau de la N1, tout n'est pas parfait dans le contenu
des matchs, et le manager comme le coach ne cessent de le répéter
dans leurs discours, l'équipe a le potentiel pour faire mieux. « On
a la technique individuelle, mais dans les relations à deux ou à
trois, on n'est pas encore en place. Quand les filles se connaîtront
bien dans le jeu, on passera un cap », affirme Michel Cassier.
Ce
dernier pointe aussi du doigt le problème de constance que peut
avoir son équipe : « Dans un match, on a vingt-cinq minutes très
bonnes, et sur le reste on se dérègle. Le premier quart d'heure
notamment est bon, on fait l'écart, mais souvent on finit sur ce
même écart à la fin du match », ajoute t-il. Deux points
particuliers que les bergeracoises vont chercher à améliorer ce
dimanche en coupe.
Jouer
le coup
Une
coupe de France qui n'est pas l'objectif prioritaire évidemment,
mais dans laquelle le BPPH nourrit quelques ambitions. Pour Michel
Cassier, « le club s'est donné l'objectif en début de saison
d'aller rencontrer une équipe de D2 pour avoir une belle affiche à
domicile ». Le tirage au sort en aura voulu autrement, offrant aux
bergeracoises le CA Béglais. Un match entre deux équipes de la même
poule, qui se connaissent par cœur, et qui viennent tout juste de
s'affronter en championnat.
Côté
exotisme, on pouvait espérer mieux. « Comme nous, Bègles doit être
déçu. La coupe permet de jouer des équipes que l'on connaît
moins, de niveau inférieur, avec un esprit de nouveauté, de
déplacement chez le petit, de fête. Là, c'est un peu gâché »,
lâche encore Michel Cassier, lui-même quelque peu désabusé par le
tirage.
Gâchée,
la victoire du BPPH la semaine dernière l'a été également, avec
trois joueuses blessées. Bergerac a ainsi perdu ses deux points
forts de la défense Handy et Saraïva, mais aussi l'une de ses
shooteuses, Titou. « Avec les blessures, l'équipe ne sera pas aussi
forte que l'on aurait pu le souhaiter ce dimanche. Le match sera
particulier, il ne sera peut-être pas joué à fond, et cela des
deux côtés... », juge le manager.
Car
en face, les girondines sont dans une dynamique bien moins positive
que celle de Bergerac, avec un nul et deux défaites en championnat,
et connaissent également quelques soucis de blessure. Les têtes ne
sont donc pas forcément à la coupe, ni chez l'un, ni chez l'autre.
Pourtant, pas de doute. S'il y a un coup à jouer, Bergerac le
jouera. « On ne va pas à Bègles en se disant que l'on va perdre et
repartir. Le match va servir de réglage pour le championnat, et si
une porte s'ouvre, on s'y engouffrera à fond », annonce Michel
Cassier.
En
espérant aller chercher une qualification et enfin une affiche pour
les 32es de finale...
Bègles
(N1) – Bergerac (N1)
Salle Duhourquet, coup
d’envoi dimanche à 16h00.
Arbitres : Sylvain Ambry et Adrien
Corsini
Le
groupe :
Boudjellal, De Lafuente, Dumas, Fayemendy, Garcia, Hodosi,
Ialomiteanu, Ouhdif, Svetlova, Toualy.
Blessées
: Handy,
Saraïva, Titou
Réserve
: Alvarado, Castagna, Deschildre, Gamio, Michel, Kangah, Value
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