En
coupe de France, les bergeracoises sont allées chercher leur
qualification à Bègles avec autorité, et espèrent maintenant
affronter une D2.
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La pivot Fayemendy trouve de mieux en mieux ses marques dans cette équipe où la ligne arrière a été recomposée cet été. © Eva FG. |
C'était
la revanche. Une semaine après s'être affrontés en championnat,
Bergerac et Bègles se faisaient de nouveau face ce dimanche, cette
fois en coupe de France, et en terres béglaises. Si les locales
affichent une feuille de match quasiment identique, à l'exception de
Seailles, remplacée par Tuter, ce n'est pas le cas de Bergerac.
Un
match serré
De
quoi s'inquiéter donc, avec un manque de repère en défense, et une
faible capacité de rotation. Surtout que Bègles démarre bien son
match, à l'image de la gardienne Chotokourides, qui réalise une
double parade sur les ailières bergeracoises. Après quatre minutes,
le CAB est en tête (2-1), et Bergerac n'est pas encore tout à fait
en place.
Mais
dans la lignée de Ialomiteanu, auteure de six arrêts après
seulement dix minutes, Bergerac reprend les devants (3-5, 10e).
Le BPPH gère parfaitement son infériorité numérique (+2), et
malgré quelques pertes de balle en attaque, la défense tient bien
le choc, est intelligente tactiquement, et l'écart reste stable
(6-9, 21e).
Il
faut tout de même que Ialomiteanu arrête encore deux penaltys en
une minute pour que Bergerac bascule en tête (12-14, 30e), alors que
les locales peuvent avoir des regrets. Bègles produit du jeu, met du
mouvement, de la course, de l'envie, mais la finition n'est pas au
rendez-vous. Et tourner à la pause avec deux buts d'avance est bien
récompensé pour le BPPH.
Au
forceps
La
deuxième période des filles de Gaël Monthurel sera beaucoup plus
convaincante. Même si pendant longtemps, l'écart reste bloqué
entre un et trois buts. Mais justement, jamais le CAB ne parvient à
faire suffisamment douter son adversaire, qui fait la course en tête.
C'est
le temps du coaching. Lucile Bruxelles pose un temps-mort, sentant
peut-être qu'il y a un coup à faire (15-18, 39e). Son équipe
répond bien et se rapproche encore à un but (18-19, 43e), au moment
où Gaël Monthurel pose à son tour un temps-mort. Et le score de
repartir dans la foulée à l'avantage du BPPH (19-22, 47e).
Même
si rien n'est encore décidé à moins d'un quart d'heure de la fin,
dans un match haletant et plaisant pour le public, la coach locale
pose son dernier temps-mort, mais son équipe paraît usée de courir
sans cesse derrière le score (20-22, 47e).
C'est
encore l'expérience et surtout la puissance physique de Bergerac qui
va alors faire la différence. Malgré le peu de rotation possible,
les périgoudines prennent nettement le dessus en terme d'intensité
défensive, de course, et s'envolent en seulement sept minutes
(21-29, 54e).
Les
jeunes béglaises ont fini par lâcher prise. Comme la semaine
précédente, Bergerac s'impose sans écraser le match, mais avec
beaucoup de maîtrise, une défense puissante, et une supériorité
physique évidente. Place maintenant au championnat dès la semaine
prochaine avec un déplacement très important à Colombelles.
Le tirage de la coupe de France, effectué ce lundi, a quant à lui donné satisfaction au BPPH, puique le club bergeracois recevra une D2, La Rochelle, ex-club des recrues estivale Hodosi et Svetlova. Match prévu le samedi 05 novembre.
Le tirage de la coupe de France, effectué ce lundi, a quant à lui donné satisfaction au BPPH, puique le club bergeracois recevra une D2, La Rochelle, ex-club des recrues estivale Hodosi et Svetlova. Match prévu le samedi 05 novembre.
Gaël Monthurel : « Je suis vraiment fier de mes joueuses, tactiquement, elles ont appliqué ce que l'on avait demandé. On ne s'attendait pas forcément à cette victoire, on pouvait penser que l'on craquerait physiquement avec trois joueuses en moins, mais on a montré une très belle solidarité pour aller chercher la qualification, et on commence également à gommer certains éléments dans notre jeu qui avaient pour conséquence de laisser revenir l'adversaire. Cette victoire est bonne pour la confiance, on attend maintenant le tirage en espérant jouer à domicile. Mais on reste aussi et surtout concentré sur le championnat ».
Lucille Bruxelles : « C'est toujours pareil, il y a des petits détails qui nous coûtent cher, l'inefficacité aux sept mètres, un léger cafouillage sur nos supériorités numériques... On a ce regret de ne pas basculer en tête à la pause, alors que l'on pouvait passer à +3. On a également ce manque d'efficacité dans le duel avec leur gardienne, on se focalise dessus, mais on manque d'investissement défensif et de justesse technique. Maintenant, on commence à trouver quelques situations de jeu en attaque. La coupe est finie, il faut se concentrer sur l'essentiel, le championnat, avec deux échéances importantes à venir, contre Pessac puis à Montargis ».
Bègles – Bergerac
Mi-temps : 12-14
Score final : 25-30
Exclusions temporaires : Riffaud (19e),
Lacuey (48e), Varache (59e) pour Bègles. Svetlova (17e) pour
Bergerac.
Expulsion : 0
Bègles.
Gardienne : Chotokouridou (12 arrêts). Joueuses : Delburg (3), Enrique (3),
Ferre (2), Lacuey (1), Marchand (6), Munos (cap.) (1), Riffaud (4),
Seguin (2), Sow-Hourcade (2), Tuter (1), Varache. Entraîneur :
Lucile Bruxelles.
Bergerac.
Gardiennes :
Garcia
(1 arrêt), Ialomiteanu (21 arrêts). Joueuses
: Boudjellal
(6), De Lafuente, Dumas (2), Fayemendy (10), Hodosi (2), Ouhdif,
Svetlova (6), Toualy (cap.) (4).
Entraîneur
: Gaël Monthurel.
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