Arrivé
à Gardonne à l'été 2013, Othmane Jerboui est reparti lors de
cette intersaison du côté de Boulazac, son club de toujours.
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Othmane Jerboui aura passé trois saisons sous les couleurs de l'ESG. © Pascal Lacroix. |
Sylvain Desgroppes : Comment
en êtes-vous venu au basket ?
Othmane Jerboui : A
la base, j'ai joué au football, car mon père était là-dedans et
m'avait transmis sa passion. Mais à neuf ans, je crois qu'il en
avait marre de ce sport de plein air avec des conditions parfois
difficiles, et j'ai pris une licence de basket. Poussins, benjamins,
cadets France, puis N3 et Espoirs Pro A, j'ai fais toutes mes classes
à Boulazac.
Comment définissez-vous votre rapport à ces deux sports ?
Comment définissez-vous votre rapport à ces deux sports ?
Pour
l'anecdote, je continue encore aujourd'hui à avoir des habitudes de
footballeur, cela peut paraître bizarre pour un basketteur mais le
football est le sport que je regarde et que je suis le plus ! Mais
quand j'étais jeune, j'ai vu qu'au football, on a les yeux rivés
sur les meilleurs et on ne fait pas attention aux autres. Alors qu'au
basket, la mentalité est meilleure, on prend le temps d'apprendre,
d'enseigner, de montrer les bases à tout le monde.
Comment
s'est fait le choix de Gardonne en 2013 ?
Après
une année comme espoir à Boulazac, je voulais tenter autre chose.
Plusieurs clubs m'avaient contacté, dont deux au Maroc, et donc
Gardonne. De mon côté, j'étais encore jeune (vingt-et-un ans, NDLR), et
je ne me voyais pas partir seul à l'étranger. Gardonne me
permettait de rester à côté de chez moi et de rejoindre
en même temps un beau projet.
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Les moments de joie collective ont été nombreux en trois ans, comme ici après une victoire à domicile contre Toulouse. © Pascal Lacroix. |
Je
garderais évidemment en mémoire les montées successives, c'est
quelque chose d'extraordinaire pour le club. Monter fait grandir un
club, et cela fait grandir les joueurs aussi. Quel que soit le sport,
le niveau de pratique, une montée est vraiment quelque chose de
particulier à savourer, ce sont des moments de joie collectif, et
j'ai eu la chance d'en être l'un des acteurs.
Que
gardez-vous de l'expérience de la N2 ?
Pour
moi, cela aura été une belle expérience, jouer en N2 n'est pas
donné à tout le monde. Pour le club et le collectif, il y a eu des
hauts et des bas, c'était une année de transition, où tout
changeait au niveau du club, pour le basket et en-dehors, donc cela a
parfois été compliqué. Mais on s'en est sorti. Et je vois la
saison dernière comme étant intéressante pour moi, cela m'a permis
de me jauger par rapport à des joueurs de N2, de voir où était mon
niveau.
Aujourd'hui,
vous voilà de retour à Boulazac...
Le
contact ne s'était jamais perdu avec le club. Après trois saisons à
Gardonne, je n'avais pas forcément de proposition concrète
ailleurs, à part celle du BBD justement. Après une année de N2 qui
s'était finalement soldée par le maintien, je trouvais qu'il y
avait une certaine cohérence à revenir au BBD, qui est une vraie
famille pour moi.
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Malgré un temps de jeu parfois réduit, Othmane Jerboui a marqué 70 points en 21 matchs en N2 (3,33/matchs). © Pascal Lacroix. |
Le
projet me plaît, le club a envie d'avoir une N3 qui joue le haut de
tableau. Je connais bien le coach Thomas Andrieux, avec qui j'ai
discuté, et le club a vraiment envie de franchir un pallier, de
montrer qu'il n'y a pas que le secteur professionnel mais aussi une
section amateur, le tout sans oublier évidemment le centre de
formation. Il s'agit de concilier l'ensemble, avec une équipe de N3
qui va avoir des ambitions dans son championnat.
A
plus long terme, comment voyez-vous votre avenir ?
Tout
d'abord, travaillant sur Périgueux, il est aussi plus confortable
pour moi de jouer à Boulazac. Sans oublier que cela va me permettre
de plus voir et profiter de ma famille, très importante pour moi.
Pour le reste, je ne me pose pas de question sur mon futur dans le
basket. Ce qui me préoccupe le plus, c'est mon avenir professionnel.
Les choix que je fais dans le basket viennent s'adapter à mon
travail, qui reste ma priorité.
Sartek frérot tu es voué a réussir
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