Après
son match nul inaugural, Bergerac se déplace à Nantes avec l'espoir
de monter en puissance dans ce mois d'août.
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Bergerac, ici à Chelsea, dispute sa deuxième journée de championnat du côté de Nantes. © Sylvain Desgroppes. |
Le
Bergerac Périgord FC fait partie cette saison des principaux
candidats à la montée en National. Un statut à assumer, alors même
que l'équipe a vu arriver sept nouveaux joueurs et que le temps est
encore aux derniers réglages en cette mi-août.
«
Je suis content de ce que l'on a produit avec le ballon. Mais sur le
reste, on peut mieux faire. Sur le plan de la résistance athlétique,
l'esprit compétiteur et le fait d'avoir une rigueur de tous les
instants, on n'est pas encore prêt », reconnaît le coach. Des
secteurs qui sont pourtant cruciaux pour figurer tout en haut dans ce
CFA si exigeant.
Bergerac
veut donc prouver à Nantes que les progrès sont en cours, que
l'équipe avance. Le tout sans perdre le reste, le jeu par moments
intéressant contre Granville, et l'état d'esprit. « Pourtant mené
et dans les circonstances du début de match (un but encaissé après
trente secondes, un penalty manqué après huit minutes, NDLR), on a
su revenir pour ne pas perdre », apprécie le coach bergeracois.
Rester
confiant
Tout
en ayant une parfaite connaissance des secteurs où son équipe doit
s'améliorer, Fabien Pujo cherche donc à positiver, à rester
confiant. Après seulement une journée disputée, aucune raison de
s'affoler : « Le championnat est long, on ne va pas parler de points
de retard ni tout remettre en cause après un match nul ».
Dans
les actes aussi, le technicien du BPFC joue la carte de la
continuité, avec quinze des seize joueurs présents sur la feuille
de match la semaine dernière qui seront du déplacement à Nantes.
Le seul changement est la sortie du groupe de Bouscarrat, et l'entrée
à sa place de Zidane. Pour l'attaquant, la situation est
particulière, et c'est le temps de jeu et les blessures qu'il faut
gérer, alors que l'agenais n'a participé qu'à dix matchs de CFA
l'an passé, pour moins de six cents minutes sur le terrain.
Ce
groupe presque inchangé, qui va encore évoluer dans le schéma de
jeu préférentiel du BPFC cette saison, le 4-4-2 avec un milieu à
plat, va donc devoir faire ses preuves face à un adversaire à la
typologie de jeu différente de celle de Granville. Face à Nantes,
une réserve de club professionnel, Fabien Pujo s'attend comme
toujours à « des joueurs qui ont des qualités individuelles, à
une équipe qui met de l'intensité, et va vouloir contrôler la
possession ».
Le
coach prévient donc ses troupes : « Il va falloir accepter de
souffrir ensemble, passer des périodes du match plus difficiles, où
l'on n'aura pas le ballon et où il faudra défendre. Il faut prendre
des initiatives pour être performant, mais en étant intelligent,
sans que cela ne crée de fébrilité dans notre propre équipe ».
C'est
cet équilibre si complexe à trouver en début de saison, encore
plus dans une équipe au visage tant remanié, qu'il faudra trouver.
Le tout aussi pour effacer la désillusion de l'an passé, où du
côté du mythique stade Marcel Saupin, Bergerac, lancé dans son
sprint final de fin de saison, s'était lourdement incliné 5-1...
Nantes B (7e,
1 pt) – Bergerac (8e,
1 pt)
Stade Marcel Saupin, coup
d’envoi samedi à 18h00.
Arbitres : Grégoire Valleteau,
assisté de Guillaume Piednoir et Jérémie Bernard
Le
groupe : Loustallot
– Gérard, Kamissoko (cap.), Didion, Bertho – Jamin, Jamaï,
Bangré, Chevalier – Pinto, Mayenga. Remplaçants : Dia,
Dolivet, Dufeal, El Kihel, Zidane.
Repos
: Bouscarrat, Choury, Covin, Fuchs, Gaillard,
Lacrampe, Mohamed.
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