Après
deux journées, le championnat est bel et bien lancé pour le BPFC
qui ne veut pas perdre de temps en route.
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Bergerac doit continuer à travailler tout en gardant le contact avec les premières places. © Sylvain Desgroppes. |
Après
son premier déplacement du côté de Nantes, le Bergerac Périgord
FC est de retour à la maison pour y disputer deux matchs
consécutifs. Dès ces premières joutes de la saison, l'envie est
claire. Etant donné les objectifs fixés, les bergeracois ne veulent
pas prendre de retard.
Bergerac fait partie des principaux prétendants d'un peloton de seize équipes. Il s'agit donc, à l'image des principaux leaders de la célèbre course de vélo, de ne pas prendre de retard lors des premières journées. Cette métaphore cycliste est celle qu'utilise Fabien Pujo pour parler du championnat : « Comme dans une course où l'on a l'ambition d'être bien placé à l'arrivée, il faut commencer par ne pas perdre de temps au départ ».
Là
où les grands leaders du cyclisme mondial sont plus à l'aise en fin
de Tour que lors des premières étapes plates et rapides, la
situation est la même pour Bergerac, où le début de la saison ne
devrait sur le papier pas être le point fort de l'équipe selon le
coach : « On a un groupe nouveau, on est peut-être un peu en retard
d'un point de vue physique et athlétique, mais il faut quand même
que l'on garde le contact avec les autres équipes ».
C'est
ce qui a été fait avec une victoire et un nul. Il faut conserver le
rythme, avec un coach qui annonce un objectif minimum « de quatre
points sur six » pour les deux matchs à Campréal. Etre performant
à domicile, un élément essentiel que le BPFC va devoir maîtriser,
ce qui n'avait pas été fait la saison dernière.
Maître
chez soi
«
On a eu des difficultés l'an passé. A l'extérieur, les équipes
sont très organisées, prudentes, moins entreprenantes, elles
laissent peu d'espaces », précise Fabien Pujo. Il va pourtant
falloir que son équipe trouve des solutions cette saison, être
souverain à domicile étant l'une des caractéristiques pour pouvoir
prétendre à la première place et donc à la montée.
«
Il faut une vraie réflexion sur notre qualité collective et sur ce
que l'on a décidé de faire. Il faut aussi de l'efficacité, et être
bon sur les phases arrêtées. Ces phases peuvent débloquer des
situations, il faut avoir un bon tireur, de la hauteur, et beaucoup les travailler », continue le technicien bergeracois. Un ensemble de
paramètres que Bergerac est censé mieux maîtriser justement que
l'an passé.
Dans
le jeu, le BPFC doit aussi trouver son identité. Lors du premier
match contre Granville, Bergerac avait eu de nombreuses occasions,
mais avec trop de déséquilibre, se mettant en danger lors de la
perte de balle. A Nantes, Bergerac a marqué d'entrée puis s'est
appliqué à bien défendre, avec notamment en deuxième période un
bloc bas et peu de possession...
«
Il faut continuer dans ce que l'on a entrepris contre Granville mais
avec moins de déséquilibre. Il faut encore se régler sur notre
faculté à récupérer le ballon, sur nos transitions, et sur
l'efficacité du pressing », estime Fabien Pujo, qui sait que son
équipe est encore en rôdage. Des recrues, donc un manque de repères
collectifs, un potentiel athlétique qui n'est pas encore optimal,
Bergerac doit être patient.
Patient
mais continuer à prendre un maximum de points pour rester à l'affût
et ne laisser personne s'envoler. Car l'idée est la même chez
toutes les équipes, et il faut donc se méfier de Fontenay. « C'est
une équipe qui a l'habitude de lutter pour le maintien, et qui est
donc plus à l'aise pour faire déjouer l'adversaire et attendre son
erreur que pour imposer son jeu », annonce Fabien Pujo.
Le coach du BPFC reste vigilant, rappelant que
Fontenay possède « une solide expérience en CFA, avec des joueurs
qui individuellement sont eux-aussi expérimentés à ce niveau ».
La méfiance est de mise donc face à une équipe qui avait partagé
les points lors des deux matchs l'an passé. Bergerac doit pour
l'instant éviter la chute pour rester dans les meilleures positions
du peloton.
Bergerac (5e,
4 pts) – Fontenay (10e,
1 pt)
Stade de Campréal, coup
d’envoi à 18h30.
Arbitres : Jules Telliez, assisté
de Vanessa Cruchon et Guillaume Delgrange.
Le
groupe : Loustallot
– Gérard, Kamissoko (cap.), Didion, Bertho – Jamin, Jamaï,
Bangré, Chevalier – Pinto, Dia. Remplaçants : Bouscarrat,
Covin,
Dufeal, Fauvel, Mayenga.
Réserve
: Choury, Dolivet,
El Kihel, Gaillard, Lacrampe, Mohamed, Zidane.
Repos
: Fuchs.
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