Ambassadrice
Engie, l'ancienne championne française Nathalie Dechy, a consacré
deux jours au tournoi de Périgueux cette semaine.
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Nathalie Dechy a passé deux jours à Périgueux sur le tournoi. © Laurent Guine. |
Nathalie
Dechy, joueuse professionnelle de 1996 à 2009, était de passage sur
l'Engie Open du Périgord cette semaine. L'occasion de taper dans la
balle avec les jeunes locaux, et de parler de sa reconversion,
toujours dans le tennis. Membre de l'équipe de France de Fed Cup
avec laquelle elle a disputé plus de trente matchs, elle a été
classée 11e à son meilleur en2006 et a passé douze ans dans le top
100 mondial.
Sylvain Desgroppes : Quel
est votre rôle avec Engie ?
Nathalie Dechy : Gaz
de France, devenu GDF-Suez puis Engie, accompagne le tennis féminin
depuis vingt-quatre ans. Je suis ambassadrice de l'entreprise, et
pour Périgueux, il était important de faire quelque chose pour
fêter les vingt ans du tournoi, ce qui est une vraie performance. Il
est bon signe de voir qu'il y a des tournois qui tiennent.
Que
symbolise cet anniversaire ?
Au
départ, les joueuses devaient partir à l'étranger. Il y avait peu
de tournois comme celui de Périgueux, qui offraient la possibilité
d'un tennis féminin de haut niveau à proximité. Aujourd'hui, les
nouvelles générations de joueuses ont la chance que le territoire
français soit maillé par une quinzaine de tournois ITF, et c'est
grâce à la passion d'Engie.
Comment
aviez-vous imaginé votre après carrière ?
Je
n'y ai pas pensé pendant que je jouais, mais quand j'ai arrêté, je
ne me voyais pas rester au bord des cours, en tant qu'entraîneur par
exemple. J'ai commencé dans la team Gaz de France dès 1997, où des
jeunes comme Amélie Mauresmo arrivaient. Dès ma fin de carrière,
on a continué à travailler ensemble, plus sur les terrains mais
autour d'événements dans le tennis.
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L'ancienne professionnelle a fait le bonheur des jeunes du club en partageant quelques balles avec eux. © Laurent Guine. |
Ce
rôle d'ambassadrice était logique pour vous ?
J'ai
tout de même passé ma vie dans le tennis, c'est ce que j'aime. Je
prends plaisir à venir sur ces tournois, à partager avec les
enfants, comme je l'ai fait ici en jouant avec eux. Cela fait partie
des choses importantes que de mettre en place ce style de
partenariats pour le bon développement du tennis féminin.
Vous
avez aussi un rôle nouveau d'organisatrice...
Je
suis co-directrice de l'Engie Open de Biarritz, tournoi 100000$, qui
me permet de voir encore autre chose autour du monde du tennis. C'est
complètement différent de ce que je pouvais vivre quand j'étais
joueuse sur les tournois, je vois d'autre chose, comme la recherche
de partenaires par exemple.
Quelle
est votre vision de ces tournois ITF ?
Ces
tournois sont une force pour le tennis féminin. Il y a un côté
sympathique, un peu champêtre, une vraie proximité avec les
joueuses, et le tennis proposé est de haut niveau également. Il y a
à la fois les valeurs de passion, de transmission, et le côté haut
niveau sportif qui s'y mélangent.
Que
pensez-vous du circuit ITF d'aujourd'hui ?
L'objectif
de toutes les joueuses dans ces tournois est de se relancer pour
certaines, et pour toutes de gagner et de prendre des points pour
progresser le plus vite possible. Car derrière, le nerf de la
guerre, c'est aussi la question du financement et du
professionnalisme... On a un beau produit à valoriser avec ce sport
qui est important en France. Il y une quinzaine de tournois ITF
d'Engie Open sur tout le territoire.
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