« Gardonne, un club qui grandit »

Après deux années sous Sylvain Lautié, le club veut continuer d'avancer avec l'arrivée de son nouveau coach, Christian Ortega.

Christian Ortega, nouveau coach de l'ESG.
© Sud Ouest.

Sylvain Desgroppes : Pouvez-vous retracer votre parcours ?

Christian Ortega : Le club de Gamarde m'a donné l'opportunité de débuter comme entraîneur en 2002. Avec eux, je suis passé d'Honneur à la N3. J'ai ensuite été manager général du Havre (Pro A), avant de faire trois saisons à Marmande (N2, 2007-2010), avant d'aller à Hagetmau (N3) ces trois dernières années, plus une pige en parallèle aux JSA Bordeaux lors de cette fin de saison. Avant tout cela, j'ai joué à Pau de 1980 à 1991.

Qu'est-ce que cela vous apporte aujourd'hui ?

Être coach me permet de rester dans un milieu que j'adore, d'exercer ma passion, de la transmettre. Après, je m'appuie beaucoup sur mon expérience de joueur pour entraîner (deux titres de champion de France, coupe Korac en 1984, NDLR). Au Havre, j'ai vu l'envers du décor, j'ai fait beaucoup de bureau et d'administratif, mais je préfère le terrain, le contact avec les joueurs.

Pourquoi venir à Gardonne ?

Le discours des dirigeants m'a séduit. Dès le premier entretien, il y a eu un côté très sympathique, très constructif avec Philippe Pedegai et Philippe Fagete. J'ai rencontré deux personnes dont les discours et la vision des choses sont les mêmes que moi. L'ESG est aussi un club familial, avec un côté ambiance et festif qui m'intéresse. J'aime rencontrer des gens, avoir un contact humain au sein du club.

Comment jugez-vous le club ?

Gardonne est un club qui grandit, qui est en train de faire sa place en N2, et qui à côté est très vivant. Après, en N2, le niveau ne cesse d'augmenter. Il y a des gros budgets, de bons joueurs, de belles équipes un peu partout. Il faudra assurer un maximum de victoires à domicile, et grappiller quelques points à l'extérieur... Notre objectif est le maintien, avec l'envie de l'avoir le plus vite possible pour être libéré.

Quelle équipe aurez-vous l'an prochain ?

Les dirigeants avaient déjà fait leur choix sur l'avenir des joueurs qui composaient le groupe N2 de cette saison. J'ai bien regardé ce qu'il fallait pour le compléter, et en accord avec eux, on est parti sur deux joueurs français, vu qu'il y avait déjà deux étrangers dans l'équipe. Le poste 5 est trouvé avec Nicolas Arnolin (voir ci-contre, NDLR), il reste à recruter un ailier shooteur.

Comment va évoluer votre équipe ?

J'ai toujours prôné un jeu très collectif. Avoir un ou deux joueurs actifs et les autres qui regardent ne m'intéresse pas. Il faut attaquer collectivement, partager le ballon, se faire plaisir. Défensivement, je pense que l'on va évoluer, mais il faut que les matchs reprennent pour bien définir ce que l'on fera. Au-delà, la priorité est de former un groupe très solidaire.