Le
premier tour de l'Engie Open du Périgord a rendu son verdict. Avec
finalement quelques surprises, et deux têtes de série éliminées
notamment.
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La française Lou Brouleau a signé l'une des belles performances de la journée en éliminant Marie Benoit, tête de série. © Laurent Guine. |
Le
choix a été vite fait entre la qualité des performances de
certaines joueuses l'an passé du côté de Périgueux, et la forme
du moment... La demi-finaliste Fiona Ferro et la finaliste de
l'édition 2015 Chloé paquet ont toutes deux été sorties dès ce
premier tour, face à des adversaires normalement à leur portée.
Du
côté français, le tournoi est pour l'instant décevant. Quatorze
joueuses étaient dans le tableau principal. Au-delà des deux
confrontations franco-françaises, qui ont vu les victoires d'Audrey
Albié et Joséphine Boualem, respectivement contre Sara Cakarevic et
Alice Bacquié, seules deux des dix autres françaises en course s'en
sont sorties contre des joueuses étrangères. Il s'agit d'Elixane
Lechemia, et de Lou Brouleau donc.
Place
dès ce mardi au deuxième tour, avec encore onze pays différents
représentés en simples. Au programme de ce mardi, les huitièmes de
finale en simples, et les quarts de finale en double, à partir de
11h.
Conny
Perrin (SUI, 241e) – Victoria Muntean (FRA, 443e) : 6-1 ; 6-4
Ce
mardi voyait l'entrée de la tête de série numéro 1, la suissesse
Conny Perrin, l'une des favorite du tournoi, en grande forme avec une
demi-finale à Montpellier la semaine dernière. Face à elle, la
française Victoria Muntean.
Après
un début de match en douceur, où chacune des deux joueuses remporte
sa mise en jeu, Perrin accélère. Elle gagne son service à deux
reprises, breakant entre-temps pour se détacher (4-1). Muntean
commence alors à mieux servir, mais commet des erreurs et lâche
encore son service.
Perrin
justifie son statut dès son entrée dans le tournoi. Elle boucle ce
premier set sans trembler 6-1, et continue à dérouler, en faisant
immédiatement le break sur le deuxième set. Mais la suissesse se
fait ensuite une belle frayeur, à 6-1, 1-0, et 40-15 sur son
service. Sur une glissade vers le filet, sa jambe se bloque et son
genou encaisse un choc, visiblement sans conséquence après
l'intervention du médecin du tournoi.
Pas
de quoi perturber Perrin dans son jeu en tout cas, puisque cette
dernière remporte tout de même sa mise en jeu, et enchaîne pour
mener 4-0. Soit neuf jeux consécutifs remportés. Muntean, voyant le
match approcher de la fin, lâche alors ses coups et remporte son
service à deux reprises, pour contraindre Perrin à servir pour le
match (4-1 puis 5-2).
Et
pour la première fois, la jeune française va prendre le service de
son adversaire avec beaucoup d'audace, et encore remporter le sien
pour offrir une fin de match à suspense (5-4). Mais avec
l'expérience, et un tennis retrouvé, Perrin conclut cette fois sur
un jeu blanc pour un premier tour réussi.
Conny Perrin, tête de série n°1. © Eube-captennis. |
Conny
Perrin : « Même s'il n'est jamais facile de rentrer dans un
tournoi, je gérais bien mon match jusqu'à 6-1, 5-1. Ensuite, je ne
sais vraiment pas pourquoi, mais je me suis tendu. Je ne jouais plus
mon jeu, j'étais passive, que ce soit au niveau des bras ou au
niveau des jambes, je n'avançais plus. Alors qu'en face, elle
n'avait plus rien à perdre et a lâché ses coups. Heureusement,
j'ai pu retrouver mon jeu au bon moment pour conclure ».
Marine
Partaud (FRA, 556e, q) – Chantal Skamlova (SVK, 351e) : 1-2 ;
abandon de Partaud
Parmi
les premiers matchs de la journée, celui entre la française issue
des qualifications Marine Partaud et son adversaire slovaque Chantal
Skamlova aura tourné court, malheureusement pour la première.
Trois
jeux seulement auront été disputés... Skamlova, qui servait la
première, gagne son service. La française fait de même, et la
slovaque encore. Mais jamais le match ne reprendra au moment du
changement de côté.
La
douleur aux abdominaux est trop forte pour Marine Partaud, qui ne
peut reprendre le match et abandonne. Sa partenaire de double Sara
Cakarevic ayant déjà abandonné pour blessure plus tôt dans la
matinée, le tournoi de Périgueusx est terminé pour la française.
Chantal Skamlova : « Je suis vraiment désolé pour sa blessure, visiblement c'était vraiment compliqué de jouer pour elle. Je me sens bien sur ce tournoi pour l'instant, je m'étais préparé pour un long match... Je ne sais pas s'il est vraiment bien de ne pas jouer pour le rythme, mais évidemment, je vais arriver au deuxième tour avec plus d'énergie ».
Lou
Brouleau (FRA, 392e) – Marie Benoit (BEL, 292e) : 6-4 ; 7-6 (7-2)
La
Belgique n'aura décidément pas été heureuse sur ce tournoi de
Périgueux. Klaartje Libens, sortie des qualifications, s'étaient
faîte éliminer du premier tour lundi. Ce mardi, c'est sa
compatriote Marie Benoit, pourtant tête de série numéro 6, qui a
connu le même sort.
Très
vite, c'est la française Lou Brouleau qui est en action. Elle gagne
ses quatre premières mises en jeu, et prend la deuxième de Benoit
pour se détacher (5-2). Sur son service, Benoit ne lâche rien
(5-3), et oblige Brouleau a conclure le set.
Ce
qu'elle a visiblement du mal à faire. Benoit breake la française
(5-4), mais peut-être fatiguée par les efforts consentis, elle perd
à son tour sa mise en jeu et le premier set 6-4. Le deuxième set
part sur le même rythme.
Brouleau
puis Benoit gagne leur mise en jeu. Brouleau conforte encore sa
solidité, puis break au même moment que lors du premier set, dans
un quatrième jeu très disputé (3-1). Il a fallu trente-cinq
minutes pour jouer ces quatre jeux.
Brouleau
insiste, conforte son avance sur son service (4-1), puis break encore
(5-1). Mais au moment de servir pour le match, tout se complique. La
belge ne lâche rien, et au prix d'un bel effort, elle recolle à
5-5. C'est finalement au jeu décisif que Brouleau trouve les
ressources pour l'emporter, en gagnant les six premiers points
disputés...
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Lou Brouleau. © Laurent Guine |
Lou
Brouleau : « J'ai bien démarré mon match, j'étais satisfaite de
ce que je faisais, je n'avais pas de stress, j'étais dans le bon
état d'esprit. A 6-4 / 5-1, elle a changé de tactique, et je n'ai
pas su trouver la solution. J'attendais un peu la faute, j'étais
moins offensive, et c'est elle qui dirigeait le jeu. Mais j'ai su
rester calme, je n'ai pas trop ressassé l'avance que j'avais perdu,
et j'ai essayé de nouveau de frapper un peu plus ».
Victoria
Rodriguez (MEX, 275e) – Daniela Farfan (ARG, 952e, ll) : 6-2 ; 7-5
Le
match entre la mexicaine Victoria Rodriguez, huitième de finaliste
en simple et finaliste en double l'an passé à Périgueux, et la
lucky loser argentine Daniela Farfan ne laissait sur le papier que
peu de doute quand à l'issue de ce duel sud-américain.
Et
si Farfan entre bien mieux dans son match, avec un break pris dès le
troisième jeu (1-2), Rodriguez accélère vite le rythme. Elle
débreake immédiatement, puis conclut le set sans être inquiétée
6-2.
Lancée
dans son match, la mexicaine gagne son service puis breake
immédiatement son adversaire, remportant ainsi son septième jeu
consécutif. Mais Farfan reste impliquée. Elle débreake (2-1) dans
un deuxième set où sept breaks seront réalisés en douze jeux de
service.
En
effet, Farfan paie ses efforts et perd encore son service, un break
cette fois confirmé par Rodriguez (4-1).
Alors
en grande difficulté sur son service, Farfan lutte pour rester dans
la partie, et avec courage, elle le remporte (4-2), puis débreak
(4-3), égalise (4-4), et break encore pour passer devant (4-5). Une
série de quatre jeux consécutifs insuffisante cependant pour faire
douter Rodriguez.
Cette
dernière resserre son jeu, et se réveille au bon moment. Farfan
laisse filer une belle occasion alors qu'elle sert pour égaliser à
un set partout, et cette fois, Rodriguez prouve sa supériorité.
Elle remporte son jeu (6-5), puis termine le match sur le service de
Farfan.
Victoria Rodrigues. © Eube-captennis |
Victoria
Rodriguez : « Ça a été difficile. Je pensais jouer contre une
autre joueuse, mais au lieu de ça, je me suis retrouvé face à une
amie. Au début je jouais très bien, et elle a manqué beaucoup de
coups. Mais sur le jeu très disputé à 6-2, 4-1, elle s'en sort et
je perds un peu de confiance, alors qu'elle, elle serre le jeu. Sur
la fin de match, je pense que c'est mon expérience qui a joué pour
faire la différence ».
Manon
Arcangioli (FRA, 384e) – Anastasia Grymalska (ITA, 303e) : 4-6 ;
6-3 ; 5-7
Anastasia Grymalska. © Eube-captennis. |
Les
spectateurs présents sur le site du CAP Tennis ont peut-être
assisté au plus beau match de l'après-midi sur le court numéro 5,
entre la française Manon Arcangioli et l'italienne Anastasia
Grylmalska. Moins de cent places séparaient les deux joueuses au
classement WTA.
Très
vite, ce match s'annonce comme disputé. Les deux joueuses sont
solides sur leur service, propres dans le jeu, et défendent bien
également. Il faut attendre le septième jeu du match pour voir un
break, et il est l'œuvre de la française (4-3). Mais Grymalska
répond vite, et enchaîne trois jeux pour boucler le set en
cinquante minutes (4-6).
Le
combat continue dans le deuxième set. Chaque point, chaque jeu est
très disputé. Lorsque Arcangioli breake sur le deuxième jeu de
service de son adversaire, Grymalska débreake immédiatement
derrière. Arcangioli a tout de même augmenté son niveau d'un cran.
Comme
au premier set, elle breake lors du septième jeu, mais cette fois
conserve son avantage, et c'est elle qui conclut en gagnant les trois
derniers jeux du set (6-3). Tout reste à faire, et la nervosité
monte encore dans les tours.
Arcangioli
perd son service, mais débreake juste derrière. A 2-2, Grymalska
semble avoir fait le plus dur avec un break qu'elle parvient à
confirmer (2-4). Mais Arcangioli aligne à son tour trois jeux
consécutifs pour reprendre les devants dans ce match passionnant
(5-4). C'est un prix d'un gros effort que l'italienne va faire
craquer la française en fin de rencontre, égalisant à 5-5 puis
breakant au pire des moments.
Une
belle victoire pour la tête de série numéro 8, après trois heures
et quart d'une lutte acharnée.
Nadia
Podoroska (ARG, 294e) – Léa Dubois Rebière (FRA, NC, wc) : 6-0 ;
6-1
C'était
le duel des extrêmes de la journée, entre l'argentine Nadia
Podoroska, tête de série et dans le top 300 mondial, et la jeune
Léa Dubois Rebière, joueuse du CAP de seize ans seulement et qui
grâce à une wild card a disputé son premier match en ITF de sa
carrière.
Mais
Podoroska n'a pas de pitié. Elle breake d'entrée, remporte sa mise
en jeu, puis sur une double faute de Dubois Rebière, prend un
deuxième break d'avance. La française joue cependant sa chance, et
se procure à deux reprises une balle de débreake, sans pour autant
convertir ses occasions.
De
telles opportunités, Podoroska en profite lorsqu'elles se
présentent, et insiste pour terminer ce premier set sans laisser de
chances à son adversaire. Elle reste aussi déterminée en entamant
le second. L'argentine frappe plus fort, sert mieux, se déplace un
peu plus vite, et surtout sait faire les points importants.
Toutefois,
à 5-0, et alors qu'elle sert pour le match, elle se fait breaker par
une Dubois Rebière qui ravit tout le public local venu la soutenir.
Un jeu mérité, puisqu'il s'agissait là de sa sixième balle de
break du match, aucune n'ayant été converti avant.
Mais
Podoroska est intraitable, et plie ensuite la rencontre sur le
service de la française, et ce dès sa première balle de match.
L'argentine aura réalisé un sept sur sept sur ses balles de breaks.
Nadia Podoroska. © Eube-captennis. |
Nadia
Podoroska : « C'était une très bonne partie pour moi, je suis
contente du jeu que j'ai produit. Je me suis juste relâché au
moment de conclure sur mon service. Ce qui a fait la différence,
c'est aussi l'expérience que j'ai par rapport à cette jeune
joueuse. Cette journée présente tout de même l'avantage de
m'économiser physiquement ».
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Léa Dubois Rebiere. © Eube-captennis. |
Léa
Dubois Rebière : « Je reste plutôt contente, c'était une bonne
expérience, comme je l'imaginais. Je suis rentré dans le terrain,
j'ai pris la balle tôt. Maintenant, il y avait un niveau d'écart,
dans le physique, le mental. Je dois travailler dans tous les
domaines face à de telles joueuses ».
Julieta
Lara Estable (ARG, 447e) – Elixane Lechemia (FRA, 575e) : 6-7 (5-7)
; 1-6
C'était
un match qui promettait d'être serré entre l'argentine Julieta Lara
Estable, et la française Elixane Lechemia. Cette dernière étant en
pleine progression au classement, elle qui était venu l'an dernier à
Périgueux pour disputer son premier ITF après deux ans et demi
d'arrêt.
Tout
le premier set, la française aura couru après le score. Breakée
d'entrée, elles est menée 2-0 puis 3-1, avant de se libérer, pour
enchaîner trois jeux consécutifs (4-4). C'est le moment choisi par
Estable pour prendre le service adverse, et ainsi servir pour le gain
du set.
Mais
Lechemia sauve sa tête (5-5), avant de perdre une fois de plus son
service (6-5). Cependant, pour la seconde fois, Estable ne conclut
pas sur sa mise en jeu et perd le bénéfice de son break.
C'est
au jeu décisif que tout se décide. Lechemia a fait le forcing au
bon moment, elle reste sur sa lancée et gagne les cinq premiers jeux
du second set. Elle se fait peur au moment de conclure sur sa mise en
jeu, mais break finalement son adversaire pour remporter le match
sans trop de difficulté (1-6).
Elixane Lechemia. © Eube-captennis. |
Elixane
Lechemia : « Le début de match a été compliqué pour moi, je
n'avais pas de dynamisme, je commettais des fautes sur des balles
faciles. Mais au fil des jeux, je me suis rendu compte qu'il y avait
vraiment un coup à faire, notamment sur son revers, j'ai donc
insisté là-dessus et le deuxième set tourne bien pour moi ».
Chloé
Paquet (FRA, 331e) – Ana Vrljic (CRO, 276e) : 3-6 ; 2-6
C'est
l'une des petites surprises de cet Engie Open du Périgord. Finaliste
l'an passé, Chloé Paquet a été éliminée en deux manches par la
croate Ana Vrljic lors de ce premier tour. Forcément une déception,
mais il était difficile de faire mieux sans un meilleur service pour
la française (moins de 50 % de première balle).
Très
tendue en début de rencontre, Paquet se fait immédiatement breakée.
Et Vrljic confirme sa bonne entame sur son service (0-2). Mais Paquet
réagit bien, gagne son second jeu de service (ce sera le seul du
match...), et débreak (2-2).
Quelques
minutes plus tard, alors qu'elle a perdu une fois de plus sa mise en
jeu, permettant à la croate de rester en tête, elle débreake
encore (3-3). Mais Vrljic gagne ensuite les trois jeux suivants et
conclut le premier set 3-6.
Lorsque
la française prend le service de son adversaire dès l'entame de
deuxième set, le public peut alors y croire. Mais Vrljic gagne
ensuite cinq jeux consécutifs, dont trois breaks. Mais le stress de
finir le match se fait naître chez la croate, qui se fait breaker.
Une fois de plus, c'est en prenant le service de la française que
Vrljic va conclure cette partie 2-6.
Ana Vrljic. © Eube-captennis. |
Ana
Vrljic : « Je l'avais déjà affronté deux fois avant ce tournoi,
et à chaque fois, j'avais bien joué. Aujourd'hui, on a toutes les
deux bien joué, mais j'ai réussi à être plus calme, plus patiente
dans les moments importants du match et j'ai pu continuer à jouer
mon jeu jusqu'au bout ».
Jil
Teichmann (SUI, 291e) – Ana Sofia Sanchez (MEX, 329e) : 6-4 ; 7-6
(7-2)
Le
match entre la suissesse Jil Teichmann et la mexicaine Ana Sofia
Sanchez, toutes deux séparées par moins de quarante places à la
WTA, aura été pour le moins étrange. Deux heures trente de combat
pour deux sets seulement, et quinze breaks en vingt-deux jeux de
service...
La
preuve dès l'entame de match où chaque joueuse prend le service de
son adversaire. Alors que la suissesse est menée 1-3, elle enchaîne
alors quatre jeux consécutifs, et se retrouve déjà en position de
servir pour le gain de la première manche.
Mais
pour continuer dans la logique de ce match, Ana Sofia Sanchez
parvient à breaker son adversaire, et s'offre une chance de revenir
dans le match à 5-5. A la différence près que Teichmann break
finalement et conclut donc sur le service de la mexicaine (6-4).
Le
deuxième set est du même acabit. Alors que, avec un break en poche
très vite, Sanchez peut faire la différence sur son service (2-3,
service à suivre), elle se fait breaker. Vont suivre sept jeux
consécutifs sans qu'aucune des deux joueuses ne remporte son service
une seule fois. Alors même qu'à deux reprises, Sanchez a servi pour
le set.
C'est
donc au jeu décisif que le match se joue, et c'est Teichmann, qui
sort d'une victoire dimanche dernier au tournoi 25000$ de
Montpellier, qui en sort victorieuse. Sanchez peut avoir des
regrets...
Jil Teichmann. © Eube-captennis. |
Jil
Teichmann : « Ce n'était pas mon meilleur match. Mais pour une
entrée dans le tournoi, où l'on sait qu'il faut s'adapter aux
conditions de jeu locales, a plein de nouvelles données, c'est
normal aussi. Je n'ai pas réussi à trouver mon rythme, mon jeu a
manqué de continuité, mais ce qui est important, c'était de passer
ce tour, pour se donner une chance de plus de bien jouer ».
Sofiya
Kovalets (UKR, 406e, q) – Fiona Ferro (FRA, 250e) : 6-4 ; 3-6 ; 6-4
Autre
match en apparence déséquilibrée, celui qui opposait en clôture
de la journée l'ukrainienne sortie des qualifications Sofiya
Kovalets à la tête de série numéro 2 du tournoi, demi-finaliste
en titre, Fiona Ferro.
La
française rentre mal dan ce match, en se faisant breaker d'entrée.
Kovalets confirme son break (2-0), mais Ferro remet ensuite les
pendules à l'heure (2-2, puis 3-3). L'ukrainienne va breaker une
première fois dans cette fin de set, mais Ferro lui répond dans la
foulée (4-4). La deuxième fois par contre, Kovalets ne tremble pas
au moment de conclure son set après un nouveau break (6-4).
Ferro
est tout de même de mieux en mieux dans son match. Elle fait bouger
son adversaire avec la puissance de ses coups. Après avoir gagné
son jeu de service, elle va se procurer cinq balles de breaks, sans
en concrétiser une seule (1-1).
La
course poursuite est engagée dans l'autre sens cette fois. Ferro
finit par breaker pour mener 1-3, mais Kovalets égalise à 3-3,
avant que Ferro ne conclut le set sur son service après avoir
engrangé un nouveau break (3-6).
Dans
le dernier set, la fatigue se fait sentir chez les deux joueuses, qui
ont déjà beaucoup donné physiquement, par leurs frappes de balles
lourdes, comme par leur capacité à beaucoup courir en défense. A
2-1 en sa faveur, Kovalets réalise le break, et difficile d'imaginer
une suite joyeuse pour la française.
Ferro
débreake bien immédiatement (3-2) mais perd encore son jeu de
service suivant (4-2), et cette fois, Kovalets remporte sa propre
mise en jeu pour mettre la pression sur la française (5-2). Ferro
continue de jouer sans se poser de question, rentre bien dans sa
balle, et après avoir remporté sa mise en jeu, break une
ukrainienne qui servait pour le gain du match (5-4).
Mais
sur son propre service, Ferro est en grand difficulté, et après
deux premières balles de match sauvées, elle doit s'incliner,
quittant prématurément le tournoi...
Sofiya Kovalets. © Eube-captennis. |
Sofiya
Kovalets : « Je suis globalement contente de mon match, j'ai bien
joué face à une joueuse qui a un gros potentiel, mais qui est
encore jeune. Elle apporte beaucoup de choses dans son jeu, de la
variété, et elle prend tout le temps des risques. Pour ma part, à
5-2 dans le dernier set, cela a été difficile de conclure par
rapport à d'autres matchs par le passé que je n'avais pas forcément
bien géré, mais cette fois, mentalement, j'ai pu revenir bien au
bon moment ».
Le
programme du jour
DEUXIEME
TOUR SIMPLES
Victoria
Rodriguez (MEX, 275e) – Guadalupe Perez Rojas (ARG, 600e, q)
Chantal
Skamlova (SVK, 351e) – Lou Brouleau (FRA, 392e)
Nadia
Podoroska (ARG, 294e) – Daiana Negreanu (ROU, 521e, q)
Conny
Perrin (SUI, 241e) – Olga Saez Larra (ESP, 358e)
Jil
Teichmann (SUI, 291e) – Audrey Albié (FRA, 542e, wc)
Pemra
Ozgen (TUR, 323e) – Anastasia Grymalska (ITA, 303e)
Joséphine
Boualem (FRA, 420e) – Sofiya Kovalets (UKR, 406e, q)
Elixane
Lechemia (FRA, 575e) – Ana Vrljic (CRO, 276e)
DEUXIEME
TOUR DOUBLES
Victoria
Muntean (FRA) / Daiana Negreanu (ROU) – Pemra Ozgen (TUR) /
Prarthana Thombare (IND)
Marie
Benoit (BEL) / Eva Wacanno (P-B) – Audrey Albié (FRA) / Alice
Bacquié (FRA)
Julieta
Lara Estable (ARG) / Guadalupe Perez Rojas (ARG) – Victoria
Rodriguez (MEX) / Ana Sofia Sanchez (MEX)
Conny
Perrin (SUI) / Chantal Skamlova (SVK) – Anastasia Grymalska (ITA) /
Lea Tholey (FRA)
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