Alors
que la fin de saison approche, le BPPH s'active en coulisses pour la
saison prochaine. Le manager Michel Cassier donne les principales
avancées.
Le manager Michel Cassier. © Philippe Greiller. |
Sylvain Desgroppes : Parmi
les principales évolutions, il est question d'une entente...
Michel Cassier : Cela
fait vingt-cinq ans que j'évoque la nécessité de faire des
ententes entre clubs en Dordogne. En garçons comme en filles, il
faut que nos jeunes qui ont des qualités puissent atteindre leur
niveau. Dans la conjoncture actuelle, notamment financière, il n'est
pas possible d'exister seul.
Quelle
forme va prendre cette entente ?
On
avait élargi, et étudié plusieurs pistes. Les contacts actuels
sont avec Saint Foy et Montpon. On réfléchit pour une entente
sur les - de 18 garçons, - de 18 filles, et l'équipe régionale
féminine. En - de 18, je pense que le championnat régional est
une bonne préparation pour arriver à un bon niveau ensuite. Pour la
réserve féminine, on espère que cela permettra de vite remonter en
Prénationale, si on n'y parvient pas cette année, voire en N3.
Qu'est-ce
que cela peut apporter aux différents clubs ?
Tout
est réfléchi pour que l'évolution de notre handball tendent vers
cela. Il faut que l'on puisse arriver tout en haut avec un maximum de
joueurs et joueuses du cru. Avec l'entente, le réservoir jeune et
senior va augmenter dans chacun des clubs.
L'avenir
pour le BPPH, c'est aussi préparer la N1...
On
a déjà avancé sur le futur effectif. Caroline Exposito va arrêter,
et on a acté les départs de Zohra Benzemour, non-reconduite, et
Chloé Lavaud, qui s'en va à Rennes, en D2. Une ou deux autres
joueuses pourraient partir. Parmi les arrivées, on peut confirmer
celle de Souad Titou (la joueuse de Saint Étienne est la meilleure
buteuse de la poule, NDLR), et on cherche deux gauchères, une ailière et une arrière.
Qu'en
est-il du coach Sébastien Eyheramono ?
Il
va arrêter avec la N1 et sera l'an prochain sur le pôle garçons. Sa
non-connaissance du monde féminin l'a peut-être gêné au début,
mais je pense qu'il aura plaisir à y revenir plus tard avec plus de
recul et un équilibre qu'il pourra plus facilement trouver dans sa
gestion. On continue de chercher un coach en N1 pour l'an prochain,
et on repart sur un projet de deux ans.
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