En
quarts de finale de la coupe d'Aquitaine féminine, Trélissac reçoit
Bergerac dans un match qui s'annonce passionnant.
Le
derby TFC – BPFC, qui passionne toujours autant en Dordogne, ce
n'est pas qu'une opposition entre clubs de CFA. Les féminines aussi
y ont droit deux fois par an dans leur championnat de DH, plus haut
niveau régional. Et cette année, il y a un supplément, avec cette
opposition pour une place dans le dernier carré de la coupe
d'Aquitaine.
Dans
les déclarations d'avant-match, on se renvoie la balle, signe que le
derby est déjà lancé. Pour chacun, l'autre est favori. Du côté
de Bergerac, on évoque le classement. Trélissac figure en tête de
la poule, avec huit victoires en onze journées. « On sait que ce
sera compliqué. C'est une équipe solide, bien en place, on l'a vu
en championnat », précise Serge Pialat, coach du BPFC.
Du
côté de Trélissac, Jérône Nicot, responsable du pôle féminin,
se place également en outsider : « Bergerac réussit bien en coupe,
ils l'ont encore montré cette saison ». Les arguments diffèrent,
l'envie est la même. Se placer en position d'attente, pour mieux
dominer son adversaire dans ce derby.
Objectif
coupe
Car
au-delà du match en lui-même, l'enjeu est de taille. La coupe
d'Aquitaine est très ouverte cette année, puisque le double tenant
du titre Mérignac Arlac n'est plus là (l'équipe est montée en
D2). Les réserves de Mérignac et des Girondins ont été sorties au
tour précédent. Restent en course cinq des six premiers du
classement de DH, et les trois premiers de PH.
«
Après la coupe de France, et vu notre cinquième place en
championnat, on va essayer de se relancer avec ce challenge de la
coupe, qui est notre objectif. Ce sera une compétition très ouverte
cette année, on va la jouer à fond », affirme Serge Pialat.
Le
BPFC aurait tort de s'en priver, tant ces matchs de coupe lui
réussissent depuis plusieurs saisons maintenant. La preuve, puisque
le club est double finaliste en titre. Sans oublier évidemment le
parcours historique en coupe de France cette saison, jusqu'en seizième de finale. « Ce sont des matchs à haute pression, à élimination
directe, on les aborde bien, on est moins dans le train-train du
championnat », analyse le coach bergeracois.
Mais
l'ambition est aussi présente à Trélissac, où Jérôme Nicot
confirme l'envie qui l'anime, lui et ses joueuses : « On veut faire
une saison complète. Surtout que l'envie est encore plus présente
dans un derby. Les filles ne se cacheront pas, on veut jouer tous les
matchs à fond ».
La
tendance s'est considérablement équilibrée cette année entre les
deux club, là où Bergerac avait pris un peu d'avance auparavant. «
On avait souvent du mal face à Bergerac. Mais cette fois, on est
devant au classement, on a fait le nul à l'aller en championnat (1-1
à Bergerac le 17 janvier, NDLR). Le côté psychologique est
important. Mentalement, on est mieux armé », ajoute-t-il.
Le
spectacle promet d'être là en tout cas. Dans le jeu, et dans
l'engagement. « On a vite trouvé une base défensive. Aujourd'hui,
notre force, c'est notre attaque. De toute façon, les deux équipes
vont vouloir jouer de l'avant, je suis persuadé qu'il y aura plus de
buts qu'en championnat. Il n'y aura pas de calcul, le match sera
engagé », prévoit Jérôme Nicot.
Du
côté de Serge Pialat aussi, on attend le match avec
impatience : « Le match sera plus ouvert. Il faut gagner, pour
marquer aussi son territoire une semaine avant le derby en CFA. En
coupe comme en championnat, un derby ne se joue pas, il se gagne ».
Trélissac
(DH) – Bergerac (DH)
Stade
Firmin Daudou, coup d'envoi dimanche à 14h30.
Arbitres
: Anthony Valdevit, assisté de Djaoued Abid et Mathilde Cloff
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire