Les
féminines du BPFC vont vivre encore un moment historique à Orvault,
pour ce seizième de finale de la coupe de France.
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La joie des bergeracoises après leur qualification contre Limoges au tour précédent. © Sylvain Desgroppes. |
Quel
parcours que celui du BPFC cette année en coupe de France. Une
compétition où les filles rattrapent le manque de réussite des
garçons sur les dernières saisons. Le premier exploit, réalisé en
sortant avec Talence des tours régionaux de la coupe, est maintenant
bien loin. Depuis, le BPFC a éliminé Poitiers au premier tour
fédéral, en décembre, puis Limoges, début janvier.
«
Orvault est un groupe jeune, qui a des qualités techniques, qui ne
lâche rien. Ils ont des ambitions en championnat, on sait à quoi
s'attendre », indique le coach bergeracois. Avec une seule défaite
et un nul pour sept victoires, les pensionnaires de Loire-Atlantique
emportent tout ou presque sur leur passage.
Quoiqu'il
en soit, cette aventure de la coupe de France est déjà une belle
récompense pour le BPFC, qui fait les efforts pour structurer son
pôle féminin. L'arrivée de Serge Pialat à la tête de l'équipe
fanion cette année renforce cette démarche. Le coach a pris le
temps de mettre son jeu en place, dans un groupe qui avait bien bougé
à l'intersaison. Le début de saison digéré, le BPFC a trouvé son
rythme de croisière.
Jouer
son jeu
«
Notre équipe fait preuve de beaucoup de sérénité dans la gestion
de ses matchs. On commence à acquérir de la confiance, des
certitudes dans notre jeu. J'ai l'impression que plus les matchs sont
intenses et à enjeux, mieux on répond », détaille Serge Pialat.
Mais derrière ce discours, le coach n'en reste pas moins vigilent,
et exigeant.
Après
sa qualification contre Limoges, Bergerac a enchaîné en
championnat, avec un bon nul obtenu contre Trélissac, puis un nouveau
partage des points contre Caumont Fourques. « Ce deuxième match
peut servir. On menait 3-1 avant de prendre deux buts dans les arrêts
de jeu. C'est une bonne piqûre de rappel, pour les joueuses comme
pour moi. Il faut rester concentré et appliqué jusqu'au bout »,
analyse avec sang-froid le coach.
Fortes
de cet avertissement en championnat, les bergeracoises se déplacent
donc avec des armes à faire valoir, et des qualités sur lesquelles
s'appuyer. « On a un ou deux plans de jeu bien maîtrisés. On va
rester sur ce que l'on sait faire, bien défendre, bien occuper le
terrain, se projeter vite vers l'avant, utiliser les couloirs. On
sait également que les coups de pied arrêtés seront très
importants », glisse Serge Pialat.
La
marche à grimper est encore un peu plus haute ce dimanche pour les
bergeracoises. Mais autour d'un collectif soudé, qui vit bien
ensemble, tout est possible. « On a perdu un peu de fraîcheur en
enchaînant les gros matchs, mais à côté, le groupe a pris de
l'expérience », affirme le coach.
Avec
également un public qui va faire le déplacement, et soutenir son
équipe, et l'envie de profiter pleinement de cette aventure, pas de
raison pour les bergeracoises de ne pas croire en un nouvel exploit.
C'est ça, la magie de la coupe.
Orvault (DH) – Bergerac
(DH)
Stade de Gagné, coup
d’envoi dimanche à 14h30.
Arbitres : Aurélie
Labadot Cadinot, assisté de Pierre Lebot et Sullivan Landrin
Le groupe : Bela, Bodain, M. Busillet,
S. Busillet, Camus, Carrié, Chaboisseau, Chouet, Claret,
Demarconnay, Ducros, Haubrich, Martin, Morales, Nierichlo, Rambaud,
Ribeiro, Sardella.
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