Le
BPFC fait son entrée dans une coupe d'Aquitaine où il a logiquement
quelques ambitions, dues notamment à son statut d'équipe de CFA.
Le
football est décidément un sport bien à part. Il a ce petit truc
en plus qui fait que chaque match remet tout en question. Un constat
encore plus vrai et ressenti lorsque la coupe arrive. Aucun autre
sport n'a cette faculté à donner une ambiance si particulière à
une compétition, où le petit peut renverser le gros à tout moment.
Pour éviter de connaître un tel faux-pas, Bergerac doit rester le
plus sérieux et appliqué possible à Mérignac.
Victorieux
de la coupe d'Aquitaine en 2014, et demi-finaliste l'an passé
(élimination aux penaltys contre Libourne alors que le BPFC était
lancé vers la montée en CFA), Bergerac a forcément envie de
continuer sa route. Le fait d'avancer ce seizième de finale, alors
qu'il aurait du se jouer le 03 janvier, est déjà une preuve des
objectifs bergeracois. Hors de question de laisser tomber si
facilement cette compétition.
Une
petite rotation
Les
raisons de cette décision sont nombreuses. Sportivement, il s'agit
pour Fabien Pujo « de ne pas avoir de creux dans le calendrier.
Certains joueurs vont pouvoir également goûter à ce groupe CFA,
alors qu'ils ne l'auraient peut-être pas fait avant la trêve sans
ce match ».
Bontour
sera ainsi de retour, lui qui n'y a plus joué depuis le premier tour
de coupe de France fin septembre, et Choury fait sa première
apparition dans le groupe (comme remplaçant). Deux exemples de
rotation, auxquels se rajoutent Loustallot dans les buts, et
Chevalier, de retour après une longue suspension.
Humainement
aussi, le technicien bergeracois a ses raisons. « On est en CFA, un
niveau qui est déjà très exigeant pour les joueurs. Cette période
de Noël, ce sont des mini-vacances, même s'ils ont un programme à
suivre. On va pouvoir leur laisser un peu de temps libre »,
glisse-t-il.
Pour
le reste, c'est tout de même avec une équipe bien armée, et dans
un système tactique qui s'impose maintenant comme une valeur sûre
que le BPFC se déplace à Mérignac. « On veut continuer à être
performant collectivement. Il faut faire tourner tout en gardant une
dynamique. A nous de rester sérieux dan la gestion des temps de jeu
», confie le coach bergeracois.
Car
la coupe appelle à une gestion permanente, un jeu d'équilibriste
pour les coachs. Faire souffler certains cadres qui en ont besoin,
donner du temps de jeu à des joueurs qui en ont moins, injecter du
sang neuf pour garder tout l'effectif concerné, le tout en restant
cohérent et performant. « Il faut faire en sorte que les joueurs
qui rentrent aient envie de donner quelque chose à l'équipe, qu'ils
sachent dans quelle dynamique ils arrivent et pourquoi », précise
Fabien Pujo.
Ce
dernier sait évidemment qu'il va affronter une équipe « qui voudra
se jauger avec cette rencontre. Ils vont se servir du contexte, de la
différence de niveau, pour motiver leurs joueurs. Individuellement,
il y a aussi des jeunes, qui voudront se montrer aux yeux d'une CFA
». Il ne faudra donc pas prendre ce match à la légère pour faire
respecter la logique.
SA Mérignac (DH) –
Bergerac (CFA)
Stade Robert Brettes, coup
d’envoi samedi à 18h.
Le
groupe :
Loustallot
– Zidane,
Kamissoko,
Lacrampe,
Legrand
–
Velez
– Jamin,
Chevalier – Badin
– Delavier, Feqrache.
Remplaçants : Bontour,
Choury, Diaz.
Blessé
:
Bouscarrat
Reprise
:
Dupuy
Réserve
: Brugeaud, Dolivet, Taouil
Repos
: Didion, El Kihel, Fauvel, Fuchs, Gaillard, Pinto
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire