Impossible
d'arrêter le leader bergeracois à qui tout semble réussir en ce
début de saison. La victoire dans le derby de DHR en est la preuve.
Le
premier des deux derbys de la Dordogne s'est joué ce weekend en DHR.
Samedi, c'est une équipe de Coulounieix/Chamiers en difficulté,
avant-dernière avec une victoire en six journées, qui recevait le
leader incontesté Bergerac B, au parcours parfait.
La
seule victoire de Chamiers remonte au dernier match disputé à
domicile. Et samedi soir, les hommes de Mohamed Akki espérait bien
refaire un coup. Leur bonne entame de match le prouve. Mais dans les
actes, c'est Bergerac qui passe devant. Sur une erreur de
transmission en défense, Choury en profite pour filer seul au but et
tromper le portier local (11e).
Le
réalisme est bergeracois. « On a pris un coup sur la tête, mais on
arrive tout de même à égaliser juste derrière (14e). Juste après
avoir marqué, on touche aussi le poteau. Puis à la demi-heure de
jeu, c'est un défenseur bergeracois qui sauve sur sa ligne »,
détaille le coach Mohamed Akki.
A
Chamiers la domination, à Bergerac la réussite et le réalisme. Un
schéma qui est immuable en seconde période. Chamiers est dangereux,
mais la réserve du BPFC tient bon, pourtant à dix depuis
l'exclusion de Bamba (30e).
«
On a poussé, on fait encore un poteau, une barre. Mais sur un
coup-franc anodin (78e), on dégage mal le ballon qui rebondit contre
un bergeracois et finit au fond », regrette le coach local. C'est la
dure loi du football qui a encore agit samedi soir, entre une équipe
mal classée et en manque de réussite et un leader à qui tout
sourit, même dans des jours plus difficiles.
«
On aurait dû gagner ce match, on a été supérieur à Bergerac. Je
ne peux rien reprocher à mes joueurs, il faut continuer à
travailler, ils font beaucoup d'efforts mais n'en sont pas
récompensés », conclut Mohamed Akki. De son côté, Bergerac ne
s'arrête plus de gagner, et peut commencer à prétendre
sérieusement à la montée.
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