Retour
du championnat ce weekend pour le BPFC, avec un déplacement au Stade
Bordelais peut-être plus compliqué qu'il n'y paraît.
Alors
que le Bergerac Périgord Football Club est installé en haut du
classement depuis le début de saison pour son retour en CFA, les
dirigeants et le staff technique ne parlent encore que de la huitième
victoire à aller chercher, objectif fixé cet été et synonyme
logiquement de maintien. Un discours qui peut se comprendre lorsque
l'on se rapproche de la philosophie de Fabien Pujo et de son staff.
Pour
le technicien bergeracois, le discours est toujours le même. Les
mots clés sont le contenu, la maîtrise des matchs, la capacité à
imposer des choses à l'adversaire. Et le plaisir. « Inconsciemment
ou pas, en étant promu, on se dit que l'on a le temps de construire
les choses, en réfléchissant à comment le club pourrait à
l'avenir accéder au National. Les points déjà acquis nous donnent
ce confort aussi », reconnaît Fabien Pujo.
Pour
avancer, le coach s'appuie aussi sur une idée particulière de ce
que doit être une équipe : « Pour chacun, l'équipe doit passer
avant tout le reste. Le Nous passe avant le Moi, c'est le secret pour
être performant. A nous ensuite de garder tous les joueurs en éveil
».
Dernier
constat, son groupe répond mieux lorsque le discours évoque le
besoin de progresser, de travailler le contenu, que lorsqu'il est
dans l'impératif d'aller chercher une victoire. Paradoxal mais
efficace, avec sept victoires en dix journées.
Et
pour obtenir la huitième, il va falloir s'imposer chez le voisin du
Stade Bordelais. Un adversaire en manque de confiance, qui reste sur
huit matchs sans victoire en championnat, et trois défaites
consécutives à domicile. Mais Fabien Pujo se méfie de ce profil de
match : « On a souvent du mal dans ce genre de schéma, face à un
relégable, dans l'obligation de gagner, avec beaucoup de duels,
d'agressivité, sur un terrain difficile ».
Le
passé récent de son équipe parle pour lui. Le nul à Fleury, et la
défaite contre Trélissac qui n'avait alors jamais gagné en sont
les témoins. « On espère que l'on aura appris de ces résultats »,
conclut Fabien Pujo.
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