Immersion
au sein du BPPH, qui va multiplier les longs déplacements dans le
sud de la France tout au long de sa saison.
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Un dernier moment de détente avant le match. © Sylvain Desgroppes |
Après
de longues années passées dans la poule 1 de Nationale 1, celle du
« grand ouest », Bergerac est passé cette saison dans la poule 3,
tournée vers le sud. « La Fédération a laissé le choix à
plusieurs clubs de chez nous de passer dans cette poule, on a
accepté. En terme de niveau, je pense que c'est à peu près pareil
», explique le manager du BPPH Michel Cassier. Ce dernier n'oublie
pas non plus les avantages que permet ce changement : « On va
changer de la routine, avec des équipes différentes. Et puis on va
vers le soleil ! » glisse-t-il.
Dans
le calme
Mais
pas de quoi inquiéter des joueuses habituées à ce niveau de
compétition, et qui gèrent parfaitement ces longs trajets. La
preuve en est avec deux victoires en autant de déplacement cette
saison, à Antibes puis samedi dernier à Narbonne. Pour se rendre
dans l'Aude, le trajet s'est fait en bus. Départ à 11h, après une
dernière séance d'entraînement la veille à Bergerac. Arrivée au
gymnase de Narbonne : 17h.
Au milieu de ces six heures,
le manager a choisi en accord avec le transporteur de faire une
longue pause d'une heure et demie pour se restaurer. « J'essaie de
prendre un maximum de temps à l'aller, pour que l'on ne soit pas
stressé par les horaires, que l'on passe du temps ensemble »,
confie Michel Cassier.
Quant
aux quatre heures trente de route, elles se font dans le calme le
plus complet. Pour la plupart des joueuses, mises à part quelques
discussions au départ le matin, c'est musique et sieste. Après le
déjeuner, jeux de cartes, quelques devoirs pour les plus studieuses
encore en école, ou de nouveau sieste pour la majorité.
Une
ambiance particulière, mais qui n'étonne pas le manager. C'est
aussi pour cela qu'il laisse une plage horaire assez grande en
arrivant sur place. Le temps de se remettre en route. Et pour cela,
rien de mieux qu'une petite balade. Le groupe profite alors de ces
derniers instants de liberté pour se détendre. L'occasion de voir
une équipe qui vit bien ensemble. Trente minutes de marche avant de
retourner tranquillement au bus pour une petite causerie du manager.
Il
est 18h, direction ensuite le gymnase. Les joueuses découvrent le
lieu où elles vont évoluer pour la soirée. Doucement, les visages
se ferment. Puis, une fois sorti des vestiaires, aux alentours de 19h
(une heure avant le coup d'envoi), plus question de plaisanter. A
Narbonne samedi, tout a fonctionné à merveille, et c'est une équipe
soudée qui est allée chercher la victoire.
Les
visages sont donc forcément souriants et la bonne ambiance règne
après le match. Puis, doucement, l'euphorie retombe, et une fois le
repas pris sur une aire d'autoroute, le bus s'endort. Il est minuit.
Encore quelques heures de route, et à 3h30, le BPPH est de retour
sur ses terres. Le devoir accompli.
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